En Quoi Le Sport Favorise-t-il La Socialisation?
Dissertation : En Quoi Le Sport Favorise-t-il La Socialisation?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pipidechameau • 13 Mars 2014 • 6 932 Mots (28 Pages) • 2 556 Vues
La sociologie du sport :
Intro : image sport = éducateur dans ZEP qui se sert du sport pour favoriser intégration soc différent objectifs que le responsable marketing chez nike qui travaille sur ergonomie et de même pour préparateur sportif qui travaille sur les performances de haut niveau et le prof d’EPS qui doit intégrer la notion de l’école dans la pratique du sport. Donc image du sport des représentations sociales différentes.
I. Définir le sport
A. Définition de sens commun
Sport= ensemble de pratique physique, de spectacle, d’institutions, et d’acteurs.
Pratiques sportives s’intègre dans les pratiques corporelles qui elles-mêmes s’intègrent dans les pratiques culturelles.
Donc pourquoi est-ce difficile de définir le sport ?
• Sport évolue dans le temps : chaque pratique sportive évolue, certaines se transforment, certaines se développent, certaines se créées et certaines disparaissent. Donc délimiter les pratiques du sport devient difficile ex : lien entre équitation et haltérophilie ?
• Implique d’inclure ou d’exclure certaines APS : ex : lancer de frisbee, jeu d’échec, prendre le vélo pour se déplacer suivant la définition (strict ou large) le panel d’activité définit comme sport est plus ou moins large.
• Notion de performance physique = insuffisante : si seulement idée de performance physique, rendement, effort physique alors intégration dans catégories du sport tous les métiers comme maçon, bucheron, trapéziste,… insuffisante pour justifier performance physique !
Jacques DEFRANCE (2000) : sociologie du sport
Plusieurs critères pour justifier qu’une pratique physique devienne une pratique sportive :
Façon de pratiquer (définit caractère sportif d’une pratique)
Contexte (en particulier compétitif)
Label institutionnel (fédération, association,…)
La présence de règle « sportive »
REMARQUE : littérature spé sur sujet montre qu’aucune définition ne s’est clairement imposée ! et le contenu des sports varient d’un pays à l’autre donc on ne disposent pas d’une définition qui serait d’un pdv international reconnu comme pertinente.
B. Le sport comme construction culturelle :
On sait que d’un côté le sport évoque le jeu, la distraction (= loisir sportif, spectacle sportif, …) et d’un autre côté le sport à toutes les caractéristiques d’un travail hautement spécialisé (càd : sport est une activité qui peut être minutieusement codifié et elle impose un rendement et dont la carrière peut être programmé = sacrifice, souffrance,…). Ces deux facettes forment une véritable culture sportives donc définition plus pertinentes sont celles qui intègrent ces deux versants, l’ambivalence du sport.
SPORT : selon G. MAGNANE (1964) Sociologie du sport : activité de loisir dont la dominante est l’effort physique, participant à la fois du jeu et du travail, pratiquée de façon compétitive, comportant des règlements et des institutions spécifiques, et susceptible de se transformer en activité professionnelle.
Recenser nb sportif = très difficile car difficulté à définir le sport !
Donc chercheurs se demande ne peut-on pas trouver une définition qui soit acceptable par toutes les fédérations ? Car l’institution sportive se stabilise (fédération, ministère)
Réponse négative car même si nb fédé augmente, l’institution sportive se diversifie, la société évolue et donc elle entraine de nouvelles formes de pratiques sportives avec une évolution des gouts sportifs, une évolution des modes de vie sportifs et une évolution des mentalités.
EX : entre 1968 et 1975, en France, il y a des nouveaux sports qui apparaissent comme planche à voile, vol libre et le skate board et en même temps dans les pratiques plus classique apparaissent de nouvelles façon de pratiquer des disciplines (plus libre) et donc toutes ces nouvelles façon ont un point comme le côté ludique et anti compétition mais se considèrent comme des sportifs. On observe une augmentation des pratiques sportives urbaines loin des stades, des lieux codifié pour le sport, des groupes de jeunes qui partagent un plaisir sportif comme l’utilisation de mobilier urbain qui sont détournés pour des pratiques sportives.
Donc face à ses évolutions permanentes, le sociologue du sport on affaire à une complexité sociale !
Entre 1978 et 1988, lors des enquêtes quantitatives les définitions des sociologues sont tombées dans l’incertitude
Comment définir les critères d’appartenance au sport ?
• Solution 1 : licence : la solution à longtemps consisté à recenser les individus qui étaient membre d’un club et qui possédaient une licence sportive avantage : rigoureuse car prend en compte document officiel = licence sportive mais présente aussi des lacunes car dans certaines disciplines, les pratiquants peuvent échapper au système de la licence et dans d’autres disciplines sportives, la possession d’une licence ne renvoie pas forcément à la pratique d’un sport. REMARQUE : chiffre de la démographie sportive sont souvent utilisés de manière abusive on confond le nb de licencié et le nb de sportif. Par conséquent un document administratif (licence) bien que intéressant n’est pas un document sociologique pertinent car laisse de côté les gens qui pratique de manière autonome.
• Solution 2 : un questionnaire (incluant une définition u sportif). A la question « êtes-vous sportif » on demande aux gens de répondre par « oui » ou par « non ». dans ce questionnaire on impose une définition du sportif donc quand les gens s’identifient à la définition du sportif ils répondront oui et s’ils ne s’identifient pas à la définition ils répondront non. Mais en fonction de la définition proposée les résultats sont complètement différent !
1er type de formulation : « Pratiquez-vous un sport de façon assez régulière ? » (Excluez la natation ski ou autre si pratique pdt vacance) On insiste sur caractère régulier
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