La République gaullienne

LES INSTITUTIONS DE LA Ve REPUBLIQUE (1958-2000)

I) La République gaullienne (1959-1969)

        1) Les pouvoirs étendus du président.

Revoir le cours D’ECJS

2) Un exécutif fort et stable

En 1962, De gaulle triomphe du Parlement furieux, en imposant par un référendum l’élection du président au suffrage universel. Un domaine réservé au président se crée avec la défense et la diplomatie.

Le General établit un lien direct entre le président et les Français par des voyages en province, des interventions télévisés et des referendums. Il donne un grand prestige à la présidence par une vie exemplaire, entièrement consacrée au service du pays.

Le gouvernement est stable. Premier ministre de 1962 à 1968, G. Pompidou établit un record de durée.  La France connaît une forte croissance (PIB : + 5 % par an) et le plein emploi.

Mais en mai 1968, une révolte étudiante et de grandes grèves paralysent le pays. De gaulle rétablit l’ordre mais démissionne en 1969 après un dernier référendum, ou il est désavoué par les Français.

II) La Ve république après De Gaulle

        1) Le maintien de la suprématie présidentielle

Georges Pompidou (1969-74) et Valery Giscard d’Estaing (1974-81) maintiennent une présidence forte. En 1972, le 1er ministre Chaban-Delmas est renvoyé par le président après un vote de confiance de l’assemblée. En 1974, VGE étend le droit de vote aux moins de 18 ans.

 2) L’alternance de 1981

En 1981, François Mitterrand  (1981-1995) est élu président. La Gauche revient au pouvoir pour la 1ère fois depuis 23 ans. Le gouvernement réalise de nombreuses reformes : abolition de la peine de mort, nouvelles nationalisations d’entreprises, réformes sociales : retraite à 60 ans, 5e semaine de congés payés mais il ne change pas les institutions.

3) Les cohabitations*

Celles-ci s’adaptent lorsque les élections législatives contredisent l’élection présidentielle. En 1986, la Droite revient au pouvoir et le 1er ministre Chirac (Droite) coexiste avec le président Mitterrand (Gauche Ce dernier se replie sur son domaine réservé : la diplomatie et la défense sans intervenir dans les décisions du gouvernement. Il est réélu en 1988.

Les périodes de cohabitation continuent. F. Mitterrand en connait une deuxième entre 1993 et 1995 puis J. Chirac (1995-2007)  affronte la plus longue avec Lionel Jospin de 1997 à 2002. Pour réduire le risque de cohabitation qui gêne l’action du gouvernement, le mandat présidentiel est, finalement, réduit à 5 ans en 2000.

La cohabitation : coexistence d’un président et d’un 1er ministre de tendance politique opposées

). (Pour les différences Droite/ Gauche voir le tableau du cours sur la France des années 30).

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