Exemple de fiche de lecture en IFSI
Fiche de lecture : Exemple de fiche de lecture en IFSI. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar april80 • 3 Janvier 2019 • Fiche de lecture • 1 473 Mots (6 Pages) • 8 260 Vues
Titre de l’article professionnel : « Identifier et prévenir la douleur liée à un soin effractif » | |
Nom de l'auteur Contextualiser l'auteur : qui, quoi, où ? ses œuvres ? | GUILLEMIN Emmanuelle, directrice des services de soins paramédicaux à l’Hôpital Henry-Dunant, Croix Rouge française |
Type de revue et genre : Date de parution : Éditeur : Lieu d'édition : Nombre totale de pages : | Article de presse Constitue un dossier dans de la revue SOINS n°794 L’article est paru en Avril 2015 Edité par Elsevier Masson SAS L’article fait 4 pages (p. 42-45) |
Mots clés : | Douleur liée aux soins Evaluation des pratiques professionnelles Prévention Soin effractif |
Raisons de cette lecture et Date de la lecture : | Pour l’évaluation de l’UE 6.1 Lu le 31 octobre 2018 |
Où se trouve la revue, modalités de prêts, consultations : | CDI l’IFSI du CH Philippe Pinel Lecture pour TPG |
Paragraphe 1 Admettre la douleur d’un soin pour mieux l’appréhender | |
Citations significatives : | « Quelle que soit la nature du soin effractif, l’échelle de mesure du ressenti douloureux reste posée » (p 42) « Les douleurs liées aux soins effractifs sont bien réelles, non imputables à un profil de patient plus sensible » (p 42) « Le rôle soignant inclus la prévention de la douleur liée aux soins » (p 43) |
Idées fortes : | Les douleurs associées aux soins effractifs pratiqués par les infirmiers ne doivent pas être négligées. Elles doivent être prises en compte et prévenues pour le confort du patient lors de ce soin. |
Vos commentaires sur chaque idée : | La douleur est un ressenti personnel c’est-à-dire qu’elle est perçue différemment par chacun donc personne ne peut comprendre la douleur de l’autre. Quel que soit l’acte infirmier effectué, il faut se mettre à la place du patient. Lui poser la question du ressenti de la douleur la guérir. La douleur du patient n’est pas négligeable. Au contraire, il doit la prendre en compte pour la soigner mais aussi pour améliorer ses pratiques de soin. Si un soignant ne prévient pas la douleur, il ne respect pas son rôle propre qui inclut la prévention de la douleur, sa technique de soins peut donc être potentiellement compromise pour le patient. Il ne sera donc pas pris en charge dans la totalité. |
Paragraphe 2 La relation soignant-soigné au cœur de la prise en charge de la douleur | |
Citations significatives | « La qualité de la relation soignant-soigné est un incontournable dans la mise en œuvre de moyen de prévention » (p 43) « Un sentiment de confiance lui permettant de se détendre, d’être plus accessible à la relation et d’augmenter son seuil de tolérance à la douleur » (p 43) « L’impact des mots sur la perception de la douleur et de l’anxiété » (p 43) « La qualité de sa relation avec le patient contribue à diminuer l’anxiété et la douleur lors des soins » (p 43) |
Idées fortes : | Une relation de qualité entre le soignant et le soigné permet la réduction de la douleur et une meilleure prise en charge. Le patient sera plus en confiance et appréhendera moins la douleur des soins. La relation est primordiale et plus importante que le soin en lui-même. |
Vos commentaires sur chaque idée : | Une bonne relation entre soignant et soigné permet d’instaurer un climat de confiance et une bonne réussite des soins que l’infirmier apporte. En privilégiant le soin à la relation, le patient pourrait vivre le soin d’une façon intrusive. Chaque détail a son importance que ce soit le langage, les propos tenus, la préparation avant, pendant et après : tous ces détails réunis permettent au soignant d’appréhender le soin et d’organiser la technique au regard du patient, cela va mettre le patient en confiance. La communication et la relation sont des actions primordiales dans la prise en charge d’un patient. |
Paragraphe 3 Le déroulement du soin et son impact sur la douleur | |
Citations significatives | « avant, pendant et après le soin, les modalités d’installation et d’organisation doivent être réfléchis pour individualiser au mieux la démarche de prévention » (p 43) |
Idées fortes : | Le soignant doit entendre les besoins et les attentes du patient concernant son soin pour qu’il se déroule correctement |
Vos commentaires sur chaque idée : | Le soignant doit mettre en œuvre des modalités d’installation et d’organisation du soin pour qu’il soit pratiqué dans de bonnes conditions et sans douleur pour le patient, il faut individualiser la prise en charge pour qu’elle soit traitée dans sa totalité. Tout d’abord, il doit tenir compte des besoins et des attentes du patient pour ensuite faire son installation la plus ergonomique possible pour lui et pour le patient. Le soignant adopte des gestes précis et sûrs avec le bon choix de matériel pour éviter tout risque de douleur et de réactions involontaires du patient. L’entourage du patient peut être aussi intégré dans le déroulement du soin, il peut être une aide pour le soignant lors de soins techniques et précis mais il doit tout d’abord expliquer l’organisation du soin afin que l’entourage comprenne le rôle qu’il joue dans la prise en charge du patient. Plus le déroulement d’un soin sera individualisé en fonction du patient, moins il y aura risque de douleur, d’appréhension ou de mauvais gestes. |
Paragraphe 4 La prévention de la douleur et les responsabilités des acteurs | |
Citations significatives | « la prévention de la douleur générée par un soin effractif repose rarement sur la maitrise d’un élément » (p 44) « association de moyens choisis selon les préférences du patient, les compétences du soignant, la situation et les moyens à disposition » (p 44) « mobilisation de savoirs, savoir-faire et savoir-être » (p 44) « la nécessité d’améliorer les conditions de réalisation d’un soin » (p 45) |
Idées fortes : | La prévention de la douleur doit être prise en charge à tous les niveaux que ce soit physique ou psychique. Chaque soignant est responsable de la douleur et de sa prévention. Pour améliorer la prise en charge du patient le mieux est de travailler en équipe |
Vos commentaires sur chaque idée : | Les préférences du patient, les compétences du soignant, la situation de soins, les moyens pharmacologiques et non pharmacologiques sont des éléments qui entrent en jeu dans la prévention de la douleur. Il faut aborder tous les moyens proposés pour prévenir au mieux l’appariation de douleur lors d’un soin effractif. Chaque soignant a la responsabilité de traiter la douleur. En plus le soignant n’est pas seul le travail en équipe est essentiel. Il peut alors aider ses collègues afin qu’ils améliorent leur technique ou il peut apprendre des autres si sa technique n’est pas adéquate. Les soignants doivent alors s’interroger sur leurs pratiques professionnelles et discuter en équipe pour les améliorer et prendre en compte la prévention de la douleur en faisant une liste des soins douloureux. |
Paragraphe 5 Conclusion | |
Citations significatives | « notre obligation professionnelle de prévenir la douleur liée aux soins » (p 45) « la prévention de la douleur induite par des soins effractifs sont multiples et représentatives de toute la complexité de l’exercice de ce métier » (p 45) « un panel de moyens de plus en en plus riche » (p 45) |
Idées fortes : | L’infirmier doit toujours être conscient de la douleur associée aux soins et il se doit de la prévenir pour le confort du patient. Cette prévention difficile car le métier et complexe. |
Vos commentaires sur chaque idée : | L’infirmier doit prendre en compte les patients dans leur totalité afin de leur donner une prise en charge la plus adéquate possible. Négliger un de ses aspects est un risque que la prise en charge du patient ne soit pas satisfaisante. La prévention de la douleur et la prise en charge du patient font partis du rôle propre de l’infirmier, il doit tout mettre en œuvre pour le confort du patient. |
Synthèse générale | |
La douleur est un sentiment auquel les soignants sont confrontés tous les jours et durant toute leur carrière. Les infirmiers ont un rôle bien spécifique face à la douleur, ils doivent la prévenir, cela fait partie de leur rôle propre, ils ne doivent en aucun cas la négliger. Cette prévention de la douleur repose tout d’abord sur la relation soignant-soigné et sa qualité : le climat de confiance et l’installation confortable et l’organisation définie avant, pendant et après un soin permettent de prévenir et de diminuer la douleur liée à des soins effractifs. D’autres moyens peuvent être mis en œuvre pour renforcer cette prévention comme des moyens pharmacologiques ou non pharmacologiques, ils sont une aide en plus pour permettre au patient d’être dans de bonnes conditions lors d’un soin effractif si celui-ci est intolérant face à la douleur. Les soignants doivent pouvoir se remettre en question et s’évaluer sur leurs pratiques professionnelles. |
...