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La connaissance des publics

Étude de cas : La connaissance des publics. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Décembre 2020  •  Étude de cas  •  1 687 Mots (7 Pages)  •  635 Vues

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Nom du professeur correcteur :

Note :

Observations générales :

Rédigez votre texte :

QUESTION 1 :  

La phrase « on ne nait pas homme, on le devient » fût écrite par l’humaniste Erasme.  Elle signifie que l’homme est à sa naissance un individu faisant partie de l’espèce humaine, sans pour autant être un être social. La société impose des règles aux individus : dire bonjour, se conformer à un emploi du temps… L’homme ne naît pas social, il le devient. La socialisation est l’apprentissage de la vie en société. Elle consiste en l’apprentissage des comportements, des valeurs et des normes sociales. La socialisation débute dès la naissance, se poursuit toute la vie et ne connaît son terme qu’avec la mort. Sans aucun doute, la petite enfance est-elle la période la plus intense de socialisation qui se prolonge jusqu’à l’adolescence. Une fois passée cette période intense de socialisation, l’adulte poursuit encore sa socialisation tout le reste de sa vie : premier emploi, mariage, naissance du premier enfant, changement d’emploi, promotion, déménagement…

Par ce processus de socialisation l’homme acquiert des valeurs, des normes, des rôles, et le langage. La socialisation est nécessaire à la société dans son ensemble car elle en permet le bon fonctionnement et assure le consensus social : lorsqu’un groupe adhère dans son ensemble à une idéologie, à un système de valeur, à une façon de voir ou d’agir.

QUESTION 2 :

Il existe différentes instances de socialisation, voici quatre exemples :

La famille : est l’institution fondamentale en matière de socialisation, le premier groupe social auquel appartient un individu. Cette socialisation familiale va profondément structurer la personnalité du jeune enfant en lui offrant un cadre de vie et un cadre affectif définit par des règles, normes, valeurs qui sont propres à ce premier groupe de socialisation.

L’école : Les individus passent une grande partie de leur vie à l’école. Cette instance va modeler leur éducation en leur transmettant des savoirs mais également de nouvelles règles de vie qui seront complémentaire à celle de la famille.

Les groupes de pairs : Ce sont les groupes d’individus que l’on côtoie en parallèle de nos premières instances de socialisation (groupe d’amis, association, clubs sportifs etc.). Les individus côtoient donc des personnes semblables, ils apprennent des normes, valeurs différentes, ce qui leur offre une nouvelle ouverture d’esprit, culturelle sur le monde qui les entourent.

Les médias : Ils véhiculent par leur biais des normes et des valeurs propres à leur société.  Par exemple dans notre société française, la télévision véhicule par ses différents support (jeux TV, publicités, séries, film etc.) le principe de la société de consommation ou alors la culture de la téléréalité. Il existe des nouveaux médias comme internet qui sont surtout un prolongement des relations avec les groupes pairs comme les réseaux sociaux.

QUESTION 3 :

La spécificité du modèle de socialisation appelé « fonctionnalisme » défendu par le sociologue Pierre Bourdieu (1930-2002) est la notion « d’habitus ». L’habitus correspond à l’ensemble des goûts, des comportements, des manières de percevoir, de ressentir et de dire qu’un individu reçoit de sa famille et de son milieu social. C’est en fonction de cet habitus hérité que tout homme agit dans la société. Pierre Bourdieu définit la société comme une imbrication de champs : champs économique, politique, culturel, artistique, sportif, religieux, etc. Chaque champ est règles. L’habitus détermine donc l’existence individuelle de chacun. Il influe sur toutes les dimensions de la vie individuelle : le travail, l’éducation, les loisirs, la consommation, l’alimentation, etc.

QUESTION 4 :

Une norme explicite : est un ensemble de règles de conduite qui s’impose à un groupe social et qui sont codifiés dans le droit et par conséquent sanctionné par les puissances publiques.

Une norme implicite :  est un ensemble de règles de conduite qui s’impose à un groupe social mais qui est ritualisé dans les mœurs et les comportements d’une société sans pour autant être codifié dans le droit.

Une valeur :  est un principe qui exprime un idéal, oriente les pensées, les désirs, les actes dans une société.

QUESTION 5:  Selon Howard Becker la déviance est une construction sociale qui est le résultat des interactions sociale. La déviance n'est pas une chose en soi, qui trouverait son origine chez la personne déviante, mais plutôt une catégorie construite au cours des interactions entre ceux que l'on qualifie de déviants, les gens qu'ils fréquentent, ceux qui se chargent de faire respecter les normes (qu'elles soient légales ou culturelles). En effet ce sont les groupes sociaux qui créent eux-mêmes la déviance en instituant des normes et des valeurs dont la transgression constitue la déviance. Ces personnes transgressant ces normes, sont étiquetés comme déviant par les autres membres du groupe.  

Par exemple, les fumeurs de marijuana sont considérés comme des individus déviants car l’usage de cette drogue est illégal et condamné à la fois par la loi mais également par l’opinion public. De plus, cette drogue entraine une dépendance, l’individu qui la consomme doit continuer d’en prendre pour obtenir du plaisir, par conséquent le fumeur se mure dans son comportement de déviant.

QUESTION 6:

La régulation sociale désigne le processus de régulations des activités sociales, en fonction des valeurs de la société. Le but de la régulation est de vérifier que les actions dîtes déviantes ne viennent pas déranger l’ordre social établie.  Alors que le contrôle social, consiste à réprimer la déviance et à maintenir les règles en vigueur. Ces deux termes sont différents mais complémentaire, en effet le contrôle social entraine forcement une activité de régulation sociale et de transformation des

QUESTION 7.1:  

La société française a connu de profondes mutations depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Alors que, tout au long des Trente Glorieuses, les catégories moyennes et supérieures du salariat se développaient au détriment des catégories populaires, cette tendance s’est ralentie depuis les années 1980. La tertiarisation de l’économie se poursuit, mais les emplois qui se développent au détriment des postes d’ouvriers sont pour une grande part d’entre eux non qualifiés. Les perspectives d'ascension sociale se dégradent pour les jeunes générations qui sont exposées à un double risque de déclassement par rapport à la situation sociale de leurs parents et par rapport à leur niveau d'études. C’est pourquoi « un quart des français ont le sentiment d’avoir dégringolé l’échelle sociale. »

Pour les individus issus de milieux populaires, s’élever au-dessus de la condition de ses parents devient de plus en plus difficile et au milieu des années 2000, les enfants d’ouvriers ne sont pas plus nombreux à quitter la classe ouvrière que dans la France des années 1970. 

De plus, même si les chances de monter dans la structure sociale se sont améliorées mécaniquement pour tout le monde, les inégalités des chances se sont-elles, quasiment maintenues entre les différentes origines sociales. C’est par la transmission du capital culturel que s’effectue la reproduction de la position des ascendants. Donc pour les enfants des classes populaires et défavorisées, l’inégalité des chances scolaires persiste et le niveau de diplôme atteint par les individus est étroitement corrélé au niveau de diplôme du père. C’est pourquoi ce sentiment de déclassement social appartient majoritairement aux classes populaires et défavorisées.

QUESTION 7.2:  

Le graphique intitulé « Qui se dit déclassé ? », nous apprend que parmi les Français se jugeant déclassés en 2012 :

42,5% n’avait aucun diplôme (soit 31,1% de la population),

25,3% étaient des travailleurs à temps plein (soit 35 ,7% de la population), 25,2% étaient ouvrier (soit 19% de la population).

Donc ce graphique démontre bien ce que nous avons dit précédemment, c’est-à-dire que les français se sentant déclassés, appartiennent aux classes sociales dîtes populaires.  

De plus, ce graphique montre également que 31,2% des français déclarent avoir des fins de mois très souvent difficiles d’un point de vue économique.

QUESTION 7.3:  

Le tableau intitulé « La Reproduction » démontre que malgré une nette envie d’évolution sociale, la majorité des français reproduisent le schéma professionnel de leur père, trois ans après leur sortie de formation en 2014. Cela est notamment flagrant chez les cadres ou 39 % des enfants de cadres sont cadres à leur tour, ou encore chez les professions intermédiaires qui comptabilisent 38 % de leurs enfants qui sont eux même dans cette catégorie socio-professionnelle, ou encore les employés qui comptabilisent 34% de leurs enfants.

Cependant d’autres catégories socio professionnelles se différencient de leurs pères, c’est le cas pour les agriculteurs ou seulement 8 % de leurs enfants sont eux même agriculteurs, ou encore les indépendants qui représentent seulement 4 % de leurs enfants ayant la même profession.  

En conclusion nous pouvons dire que l’ascenseur social n’est pas en panne mais est très fortement ralentie car une majorité des enfants reproduisent le modèle professionnel de leurs pères.

QUESTION 7.4:  

La dernière partie de l’article, « les trois quarts des français satisfaits » de leur évolution sur l’échelle sociale montre que les classes intermédiaires et hautes sont satisfait de leur ascension sociale.  En effet, car une majorité d’entre eux ont changé de catégories socio professionnelles.

Le capital économique transmis par la famille tend également à favoriser la reproduction sociale. Les enfants issus des catégories sociales les plus élevées vivent dans un environnement favorable à leur épanouissement et leur réussite scolaire et professionnelle : qualité du logement, du quartier, loisirs, pratiques culturelles, vacances, mais aussi, si besoin, soutien scolaire et choix d’études longues et prestigieuses (nécessairement coûteuses pour leur famille : logement, transports, frais de scolarité...). Enfin, le capital social peut également favoriser la reproduction sociale. Les familles favorisées pourront par exemple faire profiter leurs enfants de leurs relations pour leur trouver un stage ou un entretien d’embauche dans une grande entreprise pour un poste de cadre. Autant d’éléments qui vont favoriser leur réussite scolaire et par conséquent la reproduction sociale, en leur donnant satisfaction sur leur mobilité sociale.

Toutefois, il est nécessaire de nuancer le constat de cette forte mobilité sociale, pour plusieurs raisons. D’abord, la mobilité sociale est essentiellement une mobilité de proximité : ouvrier-employé → Professions intermédiaires, Professions intermédiaires→ cadre. Le passage ouvrier-employé → cadre est beaucoup plus rare.

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