Connaissance Des Publics
Mémoire : Connaissance Des Publics. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar paulina • 2 Mars 2015 • 1 963 Mots (8 Pages) • 1 283 Vues
Connaissance des publics.
Exercice 1
Question 1 Faux
La période de latence se situe de la fin de l'Oedipe jusqu'à la puberté (environ de 6 à 12 ans). Comprise entre la petite enfance et l'adolescence, c'est une période de ralentissement psycho-affectif. L'enfant ne rencontre pas de nouvelles problématiques. Les manifestations sexuelles sont mises en veilleuse. L'enfant organise sa personnalité: les pulsions phalliques vont être domestiquées. Toute l'énergie pulsionnelle de l'Oedipe est ici transformée pour permettre les acquisitions, qu'elles soient scolaires ou symboliques. L enfant a passé le cap de l'Oedipe Il peut investir le groupe, et la collectivité des valeurs.
Question 2 Faux
Nous avons constaté que les représentations sociales de la vieillesse, dans notre société, sont imprégnées d'images négatives et qu'elles privilégient les aspects de pertes et de dégradation. Dans la représentation sociale dominante, la vieillesse est assimilée à la dépendance. Par ailleurs, le phénomène du vieillissement est essentiellement envisagé sous l'angle économique : impact de l'évolution démographique sur l'équilibre des systèmes de retraite et problème de financement de la dépendance.
Question 3 Vrai
L’âge adulte se définit dans nos sociétés modernes comme une étape d’un processus évoluant au rythme des expériences, des évènements de la vie (devenir parent). Le sujet doit se réajuster. La notion de crise existentielle (du milieu de vie) contraint le sujet à s’interroger su sa vie, sa trajectoire professionnelle ou familiale, à bâtir de nouveaux projets. Ces périodes de remise en question, de réflexions induites ou non par des évènements (chômage, divorce, départ des enfants) amène le sujet à construire, déconstruire, reconstruire sa vie. Le but porté par la société étant l’épanouissement personnel, l’individu est sommé de s’adapter. On est plus dans l’avoir et l’agir que dans l’être. Ce n’est donc pas une trajectoire simple mais une construction non linéaire d’un sujet dans un temps donné, dasn une société.
Question 4 FAUX
Entre un fœtus et son papa il n’est pas proprement parler possible d’établir une relation dans le sens d’un échange direct. Il existe cependant une communication prénatale Vers le sixième mois de grossesse, le fœtus commence à entendre les voix. Il s’habitue à des voix identifiées comme familières. Il différencie la voix maternelle qui lui parvient par le voie interne et externe Il est sensible à la pression sur le ventre de la mère (réaction motrice). Il est évident que le fait qu’un papa parle à son bébé, le considère dès la grossesse lui permet de prendre conscience de la réalité physique de ce Bébé. Avant d’être un Bébé réel, il est le bébé imaginaire, fantasmé des ses parents. Par contre tous s’accorde à dire que les relations précoces noués par le père dès la naissance et son investissement dans les soins portés à l’enfant constitue une base d’attachement. Il joue un rôle très important dans le développement affectif et cognitif du bébé (langage, socialisation)
Question 5 Vrai
La nouvelle loi de 2005 constitue un changement dans la mesure où elle reconnait le handicap comme une limitation de la vie en société suite à une altération des fonctions psychique ou physique durable ou définitive, nécessitant la mise en place de compensation pour assurer une égalité de traitement entre les citoyens. C’est une politique d’inclusion et non plus d’intégration. Il s’agit de lever les obstacles pour permettre à tous d’accéder aux mêmes espaces et systèmes de la société. On prend en compte le handicap plus qu’on ne le prend en charge pour qu’il puisse participer à la vie sociale en toute autonomie. On utilise d’ailleurs depuis peu plus les termes de personne « en situation d’handicap » . C’est donc un autre regard qui est porté sur le handicap. Une personne n’est pas réduite à son handicap c’est avant tout un citoyen sujet de sa propre vie. La société se doit d’apporter toute l’aide matériel, humaine dont il a besoin pour lui assurer cette autonomie dans tous les domaines de la vie en société.
Exercice 2
Question 1
Le handicap constitue une blessure du corps mais aussi de l’esprit. L’altération des fonctions motrices influence la manière d’être, d’habiter son corps, de le considérer et de ressentir les situations. Cette rupture a des incidences sur le rapport au monde. Pour vivre les limites imposées par le handicap, il faut faire la paix avec soi et les autres. La restauration de l’identité sociale passe par la médiation du corps et du regard. La personne handicapée se situe dans un registre de dépendance, de compensation, de stratégies d’évitement.
Le passage d’un statut de valide à handicapé est un choc, une effraction psychique. Cette violence physique conduit l’individu à traverser différentes étapes. Elle remanie l’identité que l’individu s’était construite. Différentes phases s’apparentent à un véritable travail de deuil. Après le choc, le déni face à une réalité insupportable, la colère que l’on peut ressentir, Antoine est dans une certaine acceptation , il a renoncé à retrouver sa vie d’avant. Il apprend à faire avec.
Le handicap place le sujet entre le désir d’être et l’impossibilité de faire. Il y a dans les représentation souvent une confusion entre l’être et le faire. Les modalités relationnelles sont bouleversées. Le fauteuil place Antoine physiquement dans une position d’infériorité même s’il lui permet d’acquérir une certaine autonomie. Le regard de l’autre posé sur son corps handicapé peut déclencher un certain nombre d’émotions et de sentiments qui renvoie à la difficultés d’être en mettant l’accent sur la différence, le manque.
Pour vivre normalement, il faut dépasser les regards de pitié, de compassion. La personne en situation d’handicap ne peut être réduite à son handicap. Dans notre société normative Antoine doit faire ses preuves, montrer de quoi il est toujours capable même si c’est avec des moyens différents d’exister en tant que sujet
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