Fiche connaissance des publics BTS ESF
TD : Fiche connaissance des publics BTS ESF. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maëva Redon • 19 Mars 2021 • TD • 19 096 Mots (77 Pages) • 3 512 Vues
2.3 Connaissance des publics
2.3.1 La construction des identités
De l’enfance à l’adolescence
Développement et interactions =
- STADE ORAL = NAISSANCE JUSQU’AU 18 MOIS,SEIN MATERNEL OU TETINE PRIMORDIAUX
- STADE ANAL = 2-3 ANS
- STADE PHALLIQUE = 3-5 ANS L’ENFANT ELARGIT SON CHAMP S’INTERESSE AU PARENT DE L’AUTRE SEXE, PREND ACTE POUVOIR DE SEDUCTION
- STADE DE LATENCE = POUVOIR DE SEDUCTION
- STADE GENITAL = 12 13ANS
Attachement = C’est ce que les experts de l’enfance appellent « l’attachement ». Les bébés forment un lien d’attachement avec les personnes qui sont le plus souvent avec eux. Cette relation est très importante, car elle influencera toutes les relations intimes et sociales que l’enfant aura dans sa vie et séparation.
Séparation = la proximité est rassurante pour un enfant, elle peut devenir angoissante pour un adolescent. Quitter ses parents lui est nécessaire pour trouver un (e) partenaire, mais aussi pour s’affirmer comme individu à part entière. Pour être naturelle, cette séparation est néanmoins source d’ambivalence chez lui : il cherche à la fois à prendre de la distance et à la fois à vérifier qu’il continue à exister pour ses parents. Ce n’est pas parce qu’il lui est nécessaire de s’éloigner qu’il cesse d’être taraudé par la peur de l’abandon. Du côté des parents, le deuil n’est pas non plus simple à réaliser : ce n’est pas facile d’accepter de ne plus être l’objet de plaisir et de référence de cet enfant qui, en grandissant, va chercher à l’extérieur ses sujets d’investissement privilégiés. D’où le conseil donné de laisser l’espace nécessaire qui ne doit être ni trop grand ni trop mince. La pathologie de la séparation se manifeste souvent sous la forme de l’échec scolaire : quand on accède au plaisir de penser et de s’approprier le savoir, cela montre qu’on a réussi à bien gérer la distance d’avec sa famille.
L’adolescence
Rapport au corps = Le corps est à la fois la représentation de désirs, de craintes, mais aussi de contraintes, car il oblige à se confronter à une réalité pas forcément agréable. L'adolescent, qui se compare plus qu'à toute autre période à l'image des autres, peut se trouver trop grand, trop petit, pas assez fort... Il ou elle doit subir des désagréments comme les règles, la transpiration. Ces contraintes suscitent désir mais aussi angoisse.
prise de risques = Si les adolescents ont tendance à faire des expériences novatrices et passionnantes c'est parce qu'en raison de leur jeune âge, ils n'ont pas encore tenté beaucoup de choses nouvelles. Or ces expériences font augmenter leur niveau de dopamine, une hormone du bien-être. Cette dernière aide aussi le cerveau à apprendre des expériences faites.
Alors, s'ils essaient beaucoup de choses, notamment en matière de conduite, de drogue ou de sexe, ce n'est pas parce que le développement de leur cortex préfontal est déficient ou en raison des hormones comme il a été dit précédemment.
Ces expériences leur permettront de pouvoir, d'ici quelques années, assumer leur vie d'adulte et de savoir prendre les bonnes décisions quand ce sera nécessaire.
quête identitaire = Alors que durant l'enfance, il était important que la confiance en autrui l'emporte sur la méfiance, à l'adolescence, il devient déterminant d'être soi-même digne de confiance
Identités Sociale = correspond aux statut, codes,attrivuts qu’il partage avec les autres membres de groupes auxquels il appartient ou souhaiterait appartenir
Identité professionnelle = savoirs professionnelle identité social dans profession
Identite culturelle = ensemble des éléments de culture par lequel un individu se définit, manifeste son originalité et se distingue d’un autre groupe humain ou de la société
Rapport au corps : dictature de l’apparence , bonne santé , bonne alimentation et moins vieillir possible
Situations de crise et résilience :
Aujourd’hui, la désaffiliation et les situations de précarité menacent des populations qui étaient encore récemment relativement protégées, parmi les classes populaires et classes moyennes. La progression de la précarité et de l’exclusion est due à l’aggravation de la déstabilisation de la condition salariale. L’augmentation du chômage, la fragilisation des liens familiaux ont des conséquences dans les parcours individuels. Toutefois, pauvreté, précarité et exclusion ne doivent pas être amalgamées. Dans les milieux populaires à faible ressources socio-économique, les solidarités familiales sont grandes et toute pauvreté structurelle n’implique pas un processus d’exclusion. Les liens familiaux peuvent rester consistants. Des travailleurs précaires peuvent se trouver en situation d’isolement relationnel, sans le secours du lien familial et connaître une spirale plus risquée. Des exclus devenus SDF en phase de routinisation ou de sédentarisation cumulent quant à eux les difficultés matérielles mais sont identifiés comme portant le stigmate de l’exclusion et de la pauvreté reconnue sur le plan institutionnel. Ces individus sont identifiés par les services sociaux. Ces trois termes induisent donc des situations très différentes ; le tableau récapitulatif des travaux menés par Castel, Paugam et Damon, outre Simmel et Bourdieu, doivent être clairs pour vous. Les notions et modèles de lecture proposés mettent en évidence la complexité des situations visibles dans la réalité sociale |
L’accident, la maladie = crise opportunité dapprentissage (sortir + fort d’un traumatisme)
Les traumatismes dans les histoires de vie = Il s’agit dans ce texte de montrer que le traumatisme, en tant que tel, ne peut être représenté : est réel, en dehors du champ symbolique et de l’imaginaire. Cela explique que les représentations autour, à propos du traumatisme, foisonnent, prenant leur source dans les défenses qui permettent aux personnes vivant une expérience traumatique de ne pas s’effondrer. Parmi ces représentations, certaines permettent de construire une clinique du traumatisme, d’autres sont manipulées à des fins diverses, parfois utiles, d’autres fois nuisibles. Ces représentations recouvrent des réalités plus larges que celles de l’expérience collective ou individuelle : traumatisme collectif, statut de victime, métapsychologie du trauma et du fantasme...
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