Synthèse sur le corps augmenté
Rapport de stage : Synthèse sur le corps augmenté. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar liline69100 • 30 Mars 2019 • Rapport de stage • 903 Mots (4 Pages) • 634 Vues
Majdoline Hjiouej
Français - Synthèse sur le Corps Augmenté
Le corps augmenté est destiné à assurer des capacités sensorielles, motrices, cognitives et émotives. L'idée d'un "cyborg" se traduit dans le fait qu'un corps est réparable, modifiable et dépersonnalisante. "Cette idéologie est pessimiste, puisqu'elle est la négation de l'incarnation concrète de chaque individu", comme le relève M. Jean-Marie BROHM dans sa revue intitulé "Du corps machine au corps augmenté" parue en 2015, l'auteur dans son ouvrage remet en cause la définition de l'Homme. En 2005, l'auteur Kazuo ISHIGURO de son roman : Auprès de moi toujours, dénonce les enfants élevés en dehors de la société. Dans l'extrait de sa revue La fabrication des humains, parue en 2015, l'auteur Dennis Collin traite le projet de l'utérus artificiel et les implications qu'entrainerait la fabrication industrielle d'êtres humains. Enfin, dans la planche extraite de la bande dessinée nommée IAN de Fabien Vehlmann et RALPH Meyer de 2003, dénonce la robotisation et l'intelligence artificielle neuro-mécanique qui est un mode d'intelligence robotique capable de penser comme les humains. Afin de répondre à la problèmatique que l'on se pose, à savoir : Est ce que l'Homme augmenté est capable de percevoir les sentiments qu'éprouvent l'Homme non augmentée ?nous allons commencer par expliquer que le corps augmenté ne laisse pas de sentiments d'appropriation naturelle du corps, puis nous verrons comment l'Homme non augmenté peut garder des traces naturelles du corps.
Tout d'abord, le corps augmenté ne laisse pas de sentiments d'appropriation naturelle du corps puisque comme l'évoque le sociologue et l'auteur M. BRHOM de la revue "Du corps machine au corps augmenté", l'identité du corps se dégrade et le corps tends à perdre sons statut de réalité pour devenir un corps abstrait, déshumanisé et désapproprié. L'auteur souligne : "[La thèse de la phénoménologie "Je suis mon corps" a-t-elle encore un sens si mon corps devient progressivement un assemblage de choses fabriquées, importées, étrangères ?]". La biotechnologie tente de supprimer la notion de l'humain, le cyborg, hybride de chair et de métal, d'organique et de machine est "l'ingéniérie humaine". Dans la perspective mécaniciste du vivant, l’organisme est donc constitué d’un ensemble de pièces modifiés, changés, améliorées et remplacées. Le corps devient dès lors un puzzle de fragments substituables. Les auteurs Kazuo et Collin rejoignent cette idée, dans l'extrait "Auprès de moi toujours", Kazuo dénonce des enfants clones qui malgré leurs capacités cognitives et émotives, la société ne pourra jamais les considérer comme de vrais humains. Ces clones donnent leur organes selon les besoins de l'Homme jusqu'à leurs morts. L'enfant devient alors un être produit. Dans la revue La fabrication des humains, Collin considère que le corps augmenté est un produit de l'industrie technologique et n'a aucune profondeur. Il est le parfait contraire de la conception de l'être humain qu'il glorifie de sacré et le compare à Dieu, comme : "[Quelque chose auquel il ne faut pas toucher, quelque chose qu'il faut respecter absolument, que l'Homme est un dieu pour l'Homme]". Les produits industriels sont caractérisés péjorativement : "[Nous n'avons aucune attitude morale à l'egard des choses produites par notre industrie...les choses à un prix mais pas de valeur]". Le regard de la société envers les robots est caricaturé dans cette planche extraite de IAN, les personnes sont sceptique à l'idée que ce robot puisse ressentir des émotions et être conscient de son existence. L'être vivant le qualifie de "[truc]", qui est un nom pejoratif à l'égard du robot.
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