Stage d'aide soignant

Introduction

dans le cadre de notre formation aide soignante, nous sommes amenés à effectuer six stages dans différents services de médecine. La communication est un atout indispensable du métier autant avec les patients qu'avec les soignants.

La situation que je choisie d'évoquer se déroule en décembre 2017 vers 7h pendant mon 2e stage au sein d'un service de médecine de long séjour. C'est une situation particulière vécue lors de ce stage au cours de laquelle j'ai découvert différents pathologies et qui m'a ainsi permis de découvrir l’accompagnement en fin de vie. La personne soignée avec laquelle j'ai vécue cet événement est une dame âgée de 89ans. Elle est grande, mince et très fragile dans l'état.

Je vais analyser cette situation afin de comprendre mon ressenti puis mettre en avant mon questionnement. Par souci de confidentialité et par respect du secret professionnelle, je l'appellerai Mme B.

PRESENTATION DE LA PERSONNE

Madame B, 89, est atteinte de la maladie d’Alzheimer depuis quatre ans. Elle vit seule dans la maison de son enfance, située dans un bourg. Tous les voisins sont au courant de son état de santé

et prennent régulièrement de ses nouvelles, de manière à pouvoir avertir ses enfants en cas de problème. Pour lui permettre de rester chez elle, trois de ses quatre enfants se relaient auprès d’elle. Un de ses fils s’est organisé dans son travail pour rester avec elle sur des périodes de week-ends prolongés. Une aide-soignante vient cinq matinées par semaine pour aider madame B pour ses soins d’hygiène. Mme B mesure 1,62cm et pèse 49kg, elle est de corpulence moyenne. Elle a besoin d'aide pour la toilette, le déshabillage et l'habillage. Elle a une confusion spatio-temporel, des difficultés pour la marche et une très bonne communication verbale.

Elle est entrée au SSR le 22 octobre 2017 pour chûtes répétées à son domicile

ENONCEE DE LA SITUATION

ce jour-là je travaille de 7h à 15h. Je suis en binôme avec une aide-soignante. J'assiste aux transmissions. Je prends connaissance que Mme B a une forte déambulation cette nuit. Il est 7h30 du matin. La porte de sa chambre est fermée. Je toque et j'entends une voix qui me dit d'entrer. J'entre et le mets ma présence. Pas de luminosité dans la pièce, les volets sont encore fermés et elle a les yeux à moitié ouvert. Je m'approche de celle-ci et lui dit «bonjour Mme B» elle lève la tête et me réponds en la haussant. Je lui pose la question de savoir si elle voudrait que j'ouvre les volets elle me réponds «oui» je le fais tout en lui demandant si elle avait des douleurs et si la nuit avait été bonne. Des traits du visage cernés , elle tourne la tête, me fixe et me répond : « Ma pauvre je suis sourde et je ne vois plus rien. » Ne sachant pas trop quoi répondre je lui prit la en disant que ses verres des lunettes n'étaient probablement plus adaptés. Madame B me regarde sans dire un mot et essaie de se relever. Je l'assiste. Et je profite pour lui demander si elle veut faire sa toilette avant de prendre son petit déjeuner . e saisis alors la chemise de nuit accrochée derrière la porte, madame M m'agrippe le bras et me répète trois fois de suite : « Il n'est pas venu aujour d'hui » puis elle me pose une question : « Mais quand va-t-il venir ? » N aturellement je lui demande quelle est la personne qu'elle désigne mais elle ne me donne pas de réponse. L'aide-soignante me regarde et aide madame M à défaire son chemisier puis son soutien-gorge. Je lui tends à mon tour sa chemise de nuit et l'aide à passer les manches. Elle m'interroge à nouveau : « Quand viendra-t-il ? » F rustrée de ne pas comprendre,

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