La psychiatrie
Rapport de stage : La psychiatrie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar estherlise • 18 Septembre 2015 • Rapport de stage • 936 Mots (4 Pages) • 877 Vues
FICHE 1 : Présentation de la personne pour la semaine du 17/02/2014 au 23/02/2014
- Renseignements généraux
Identité, date et raison d’admission : Mlle K, âgée de 22ans (née le 25/12/1991, à Kigali). Elle est belge – francophone, néerlandophone et anglophone. Elle réside dans la chambre 925 (chambre commune).
Mlle K est admise au Centre Hospitalier Jean Titeca, le 19/12/2013, suite à une mesure de mise en observation prise d’urgence. Elle a été transférée du service des urgences de l’hôpital Saint-Pierre. Le psychiatre de Saint-Pierre observe chez la patiente un « discours désorganisé, incohérent, sans pouvoir se situer dans le contexte de l’entretien, des barrages, des idées paranoïdes et troubles du sommeil ».
Diagnostic médical supposé : schizophrénie affective, bipolarité
Antécédents psychiatriques : Mlle K n’a pas d’antécédents psychiatriques ; il s’agit de sa première hospitalisation dans un centre psychiatrique.
Pathologies coexistantes : Mlle K ne présente aucune pathologie coexistante
Synthèse : Mlle est arrivée au service B2, le 19/12/2013, en ambulance, accompagnée de son frère. Celui-ci raconte l’avoir emmené aux urgences à l’hôpital Saint-Pierre car sa sœur ne sortait plus de chez elle depuis plus d’un an. S’enfermant dans sa chambre, elle avait des propos de plus en plus délirants se disant « surveillée par la NASA, pensant communiquer avec des célébrités telles que Bill Gates sur internet », Mlle K parlait toute seule et soupçonnait également les passants de la prendre en photos dans la rue. Suite à une tentative de suicide et à une altercation physique avec son frère, ce dernier décide d’emmener la patiente aux urgences. Suite à un entretient avec le psychiatre et à la décision du procureur du roi, Mlle K est mise sous protection des malades mentaux et mise en observation pour une durée de 10jours. Le 30/12/2013, le procureur décide une prolongation de la mise en observation pour une durée de 40jours à datée du jour d’admission. Suite à un entretien, le 24/01/2014, avec la patiente, le procureur décide un maintien de la mesure de protection sur une durée de 2ans dans le centre car la patiente présente « des propos déstructurés et incohérents et ses délires paranoïaques sont constitutifs d’une maladie mentale ».
Les premières semaines dans le service B2, Mlle K s’isole beaucoup en salle. Elle parle toute seule et refuse son traitement per os qui lui est donc administré par voie intramusculaire. Mlle K insulte et menace le personnel de la laisser partir. Mlle K est mise en chambre d’isolement le 21/12/2013, 4membres et ceinture entravés. Elle ressort le lendemain. Au fil des jours, Mlle K est de plus en plus dans le contact avec les autres patientes et avec le personnel. Mlle K garde néanmoins des discours délirants. Elle reçoit de la visite de sa mère et de son frère, elle participe aux activités proposées par les ergothérapeutes. Mlle K ne peut sortir dans le jardin qu’avec accompagnement car elle entretiendrait des relations ambigües avec des patients hommes des autres services. Elle peut avoir des sorties externes, accompagnée de son frère, pour aller voir sa mère qui est hospitalisée suite à un malaise.
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