Analyse d’un prélèvement veineux chez un patient admis en psychiatrie à l’hôpital Paul Guiraud pour une addiction à l’alcool

Analyse de la pratique

Lieu:

Hôpital xxxxxxxxxxxxx………. Service des spécialités médicales - .

Situation ou activités vues ou réalisées:

La situation rencontrée est la réalisation d’un prélèvement veineux chez un patient admis en psychiatrie à l’hôpital Paul Guiraud pour une addiction à l’alcool. (Examen obligatoire lors de l’hospitalisation.)

Les soins somatiques sont effectués in situ, dans des délais très courts, par une équipe sensibilisée au contexte psychiatrique, avertie des comorbidités les plus fréquentes et des effets secondaires des traitements psychiatriques.

Le personnel peut également bénéficier des consultations somatiques, à l’exception de la gynécologie et de l’odontologie.

Les consultations spécialisées assurées pour la plupart, par des praticiens attachés (cardiologie, chirurgie, hygiène, dermatologie, endocrinologie, gastro-entérologie, gynécologie, ophtalmologie, ORL, pneumologie, rhumatologie). Sont possible sur l’hôpital Paul Guiraud, ce qui est très appréciable pour la prise en charge globale du patient (Cognitif et Somatique).

Observations, étonnements :

Je vais d’abord présenter le contexte de ce soin, lors de mon stage aux spécialités médicales j’ai eu l’opportunité de réaliser des prélèvements veineux. Dans un premier temps les soins ont été pratiqués sur des «volontaires» (soignants).Les infirmières ayant validé la réalisation du soin, la seconde étape fut la réalisation de ce soin chez un patient hospitalisé.

Monsieur D est hospitalisé pour une addiction à l’alcool depuis plus de 20 ans (4éme hospitalisation pour cette addiction), actuellement hospitalisé depuis 5 jours il présente déjà quelques signes du sevrage alcoolique, je remarque que le patient est nerveux, tendu et présente des tremblements au niveau des membres supérieurs.

Avec l’aide de l’infirmière qui m’encourage à réaliser le soin, je décide donc de prendre en charge ce patient. Je commence, tout d’abord, par me présenter à lui, tout en installant monsieur D sur le brancard de la salle de soin.

A l’évocation de mon statut d’étudiant, je remarque que monsieur D semble soucieux de savoir si j’ai les compétences pour réaliser ce soin. Mentionnant qu’il a déjà été prélevé par des étudiants et qu’il a eu de «mauvaises surprises», l’infirmière présente avec moi décide de rassurer immédiatement le patient.

Monsieur D est cohérent dans ses propos, il n’est pas atteint d’une lourde pathologie mentale. Il ne présente pas de trouble de la compréhension, de l’appréciation ni même du raisonnement.

Pendant que je prépare le matériel nécessaire à la réalisation du prélèvement veineux.

S’ensuit une discussion avec le patient sur le soin qui va être pratiqué et le but de celui-ci.

Monsieur D prend alors la parole et nous questionne sur pourquoi un ordre des tubes et nécessaire, pourquoi un code couleur sur les tubes. Je m’efforce de répondre à ses questions avec l’aide

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