Analyse De Pratique En Psychiatrie sur Melle B, une patiente de 26 ans autiste, atteinte du syndrome de Pica
Dissertation : Analyse De Pratique En Psychiatrie sur Melle B, une patiente de 26 ans autiste, atteinte du syndrome de Pica. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar xWrathx • 23 Juin 2013 • 636 Mots (3 Pages) • 2 658 Vues
Analyse de pratique stage semestre 5
2ème situation :
Lieu : Dans la chambre d’une patiente en unité de long séjour en psychiatrie
Situations ou activités vues ou réalisées :
Melle B est une patiente de 26 ans autiste, atteinte du syndrome de Pica, qui est un trouble du comportement alimentaire caractérisé par l'ingestion durable de substances non nutritives. Lors du quart du matin, Melle B est de plus en plus agitée et commence à devenir agressive envers les autres patients. Nous emmenons Melle B dans sa chambre afin qu’elle soit dans une pièce calme sans stimulis extérieurs et tenter de la calmer. Melle B s’agitant de plus en plus, nous avons préféré préparer une injection de Tercian (neuroleptique) car nous en avions une prescription « si agitation ». Tandis qu’une aide-soignante reste avec Melle B, nous allons dans l’infirmerie avec l’IDE pour préparer l’injection rapidement car la situation commençait à devenir urgente. Je prépare le produit avec les règles d’hygiène et d’asepsie adéquates. Je commence à préparer le matériel nécessaire, c’est-à-dire un plateau, des compresses, des gants, la seringue remplie du produit avec une aiguille adaptée, du sparadrap et une boite à aiguille type Ecobox. L’IDE m’interdit de prendre la boite à aiguille car, la patiente étant de plus en plus agitée, il y a un grand risque d’accident tant pour la patiente que pour les soignants, lié à l’Ecobox remplie d’objets piquant et coupant et la présence de sang, si la patiente venait à la heurter dans son agitation. Pour effectuer le soin, il a fallu que 3 soignants contiennent Melle B pendant que moi je lui injectais le Tercian en injection intra-musculaire. Une fois l’injection terminée, l’IDE me demande de recapuchonner l’aiguille avec précaution et sortir de la chambre pour retourner à l’infirmerie et jeter le matériel dans les contenants adéquates à chaque matériel pendant que les soignants restants aidaient Melle B à se revêtir.
Observations, étonnements :
Dans ce genre de situation, quelle est la pratique la plus adéquate pour éviter les risques liés au matériel de soin ? Le fait de recapuhonner l’aiguille et de repartir vers l’infirmerie à la fin du soin avec une aiguille utilisée, même recapuchonnée, n’est-il pas tout aussi à risque ? La boite à aiguille est-elle nécessaire dans l’instant ? Le fait de ne pas apporter la boite à aiguille dans la chambre est ici compréhensible mais il y a peut-être d’autres moyens d’organiser le soin afin de garder l’aiguille dans un délai plus court et de la jeter dans l’Ecobox.
Difficultés et points à approfondir :
En effet, la patiente, lors de son agitation aurait pu attraper ou heurter la boîte à aiguille et se mettre en danger elle ou les soignants. De plus, les règles de bonne pratique, apprise dans la cadre de l‘UE 4.5 soins infirmiers et gestion des risques, indiquent toutes qu’il ne faut jamais recapuchonner une aiguille car le risque de se piquer avec l’aiguille est important, surtout ici dans une situation d’agitation qui induit un niveau de stress élevé. Nous aurions pu utiliser du matériel plus adapté tel qu’une aiguille avec
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