La communication et ses formes.

I/ Introduction.

Il existe plusieurs formes de communication. Pour chaque personne, elles seront différentes.

Certains maîtriseront le langage oral, d'autres gestuel et postural ou encore le langage écrit.

Chaque récepteur est une serrure dont l'émetteur doit trouver la bonne clé, car, pour ne pas nous faciliter la tache, chaque récepteur à plusieurs serrures et chaque émetteur à plusieurs clés.

Dans le carde du module 5 Relation-Communication, je vais vous présenter ma description de situation ainsi que l'analyse et la conclusion qui en découle.

II/ Description de la situation relationnel.

Nous sommes au mois de décembre, je suis en stage au Service de Soins Infirmiers à Domicile: (SSIAD). J'entame ma troisième semaine de stage et je suis sur une nouvelle tournée.

Ce matin avec ma tutrice nous allons chez madame P. Madame P. a 57 ans ; Elle vit avec son mari. Elle est prise en charge par le service d'Hospitalisation à Domicile. (HAD)

Madame P, suite à une pneumopathie fongique, est sous assistance respiratoire via une trachéotomie. La nuit elle fait des crises d'angoisses. Le SSIAD intervient tous les matins y compris le week-end, pour lui faire sa toilette.

Après m’avoir donné les renseignements nécessaires à la prise en charge de madame P. , ma tutrice et moi arrivons chez elle.

Son mari est présent mais peu loquace, il fait son pain dans la cuisine par laquelle nous entrons.

Nous traversons la cuisine et le salon qui baignent dans la lumière du soleil matinal et arrivons dans la chambre de madame P.

Un rapide coup d’œil m'indique l'importance de sa pathologie et son dispositif de trachéotomie m’impressionne. Je ne suis pas très à l'aise.

L'ambiance est emprunte d'un silence pesant ou seul le bruit de l’appareil se fait entendre, au rythme de la respiration de madame P.

J’essaie d’être le plus naturelle possible. Ma tutrice dit bonjour à madame P., je fais de même et me présente.

Je me rends vite compte que madame P. a les traits tirés par la fatigue et l'angoisse.

Son visage ainsi que ses yeux sont fermés quand elle nous parle.

La communication verbale s'avère extrêmement compliquée, elle lui demande beaucoup d'efforts physiques, de concentration, de patience et nous n'entendons qu'à peine sa voix.

Je comprends à ce moment que l'essentiel de la communication passe essentiellement par le non verbal.

Après nous êtres assurées que ma présence ne la dérangeait pas, ma tutrice prend en charge la toilette de madame P. qui se fait au lit.

Pour ne pas me sentir inutile, je vais préparer l'eau, les serviettes, les gants et le savon selon ses habitudes.

Madame P. est tendue, elle me donne ses lunettes, je comprends qu'elle veut que je les nettoie, elle me fait un signe de confirmation.

A sa gauche, il y a une ardoise dont nous nous servirons les jours suivants avec une autre aide-soignante pour ne pas l'épuiser à nous répéter quand nous ne comprenons pas.

Malgré la communication difficile la toilette se déroule rapidement, madame P. fait sa toilette intime elle-même.

A la fin de la toilette, nous lui prodiguons un soin de confort: Nous lui massons les bras, les mains, les jambes et les pieds. Elle apprécie beaucoup les massages, son visage se détend, elle nous sourit et fait quelques traits d'humour.

Le deuxième jour, j'ai vite repéré ses habitudes: La crème qu'elle utilise dans le dos, celle des massages, son savon (que son mari confectionne lui même). Je lui propose de nettoyer ses lunettes et de choisir parmi ses T-shirts situés sur l'étagère d'en face.

Au fil des interventions, la communication se fait plus simple. Il s’avère que la communication non verbale est particulièrement importante.

Tout passe par les gestes et le regard. Les massages sont un moment attendu tant par elle que par nous.

Nous sommes satisfaites de pouvoir la soulager par ce moyen et elle, se sent détendue, cela se voit sur son visage, elle n'a plus les traits tirés.

Mon dernier jour d'intervention se passe comme les autres. Je ne sais pas si je la reverrai la semaine d’après, qui sera ma dernière semaine de stage.

Madame P. me demande si elle me revoit la semaine prochaine, je lui réponds que je ne sais pas encore.

Elle me fait comprendre que je peux choisir une des écharpes derrière moi qu'elle a tricotées elle-même.

Elle me l'offre à ce moment-là ne sachant

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