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Les enjeux et les formes de la communication.

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Par   •  28 Juin 2016  •  Cours  •  3 895 Mots (16 Pages)  •  2 167 Vues

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Chapitre 1 : Les enjeux et les formes de la

communication

I – Le concept et les principes de la communication

A) Définition

        Exercice 1 : Qu'évoque pour vous le mot « communication » ? (Arbre d'idée)

        Communication : transfert d’une information entre une source et une cible qui la reçoit.

        

        En réalité, la communication c’est mettre en commun (latin « communicare » qui signifie « mettre en commun »), partager des signes. C’est établir des relations avec l’autre, le rencontrer, lui parler mais aussi l’écouter. Pour qu’il y ait échange, le message doit être compréhensible pour le récepteur.

 

1/ Quelques concepts

        A partir des travaux de Shannon & Weaver, on a schématisé le mécanisme de la communication.

[pic 1]

a - Les composantes de la communication

Les acteurs

     A l’origine de toute communication, il y a l’émetteur qui produit un certain nombre de mots ou de signes constituant le message à transmettre.

        En contrepartie de l’émetteur se trouve le destinataire qui reçoit le message, même de façon inconsciente.

Le message

        C’est le contenu des informations transmises.

Le canal

        C’est la voie de transmission du message. Ex : La Poste pour les messages écrits, le téléphone pour un message verbal.

La rétroaction (feedback)

        L'action d'un élément sur un autre entraîne en retour une réponse du second élément vers le premier.

Le bruit

        Tout élément susceptible de perturber le codage, le décodage (fatigue, distraction, maladie, ivresse, préjugés…), parasites ou interférences.

Le contexte

        Dans toute communication, il y a une définition commune de la situation par les acteurs. Si cette dernière n’existe pas ou est imprécise, il est nécessaire, dès les premiers échanges, de la préciser, sinon, il y aura un malentendu. Le contexte donne le sens des échanges. Ex : La mort ne signifie pas la même chose pour un catholique et un hindou.

        La paresse est un défaut perçu par un prolétaire mais une qualité ressentie chez le rentier (car elle le présente comme étant malin).

        « Je vais au ciné avec mes gosses » désigne le fait d’aller au cinéma avec ses enfants en France, au Canada cette phrase semble aller de soi. du moins pour un individu de sexe mâle…

        Exercice 2 : Que se passe-t-il si l’émetteur et le récepteur ne maîtrisent pas tous les 2 le même code ? Pourquoi avoir recours à un code spécifique ?

        Exercice 3 : Jeu sur les saluts. Code sur les Smileys ou code plongée, Pictogramme.

        L'absence de code commun entre émetteur et récepteur est l'une des sources d'échecs de la communication, chacun pouvant supposer que l'autre comprend son code…

Autres Exemples :

        Un chef de projet Etatsunien s'étonne, après avoir stigmatisé le peu de temps dont on dispose pour un petit projet, de voir des membres européens se demander pourquoi au contraire on dispose d'une telle marge. Élucidation : quand il écrivait sur son tableau 6/6 pour la date de début et 6/12 pour la date de fin, il pensait pour cette dernière au 12 juin et l'équipe européenne a compris 6 décembre.

        Un collègue japonais désirant montrer le grand respect qu'il éprouve pour la famille d'un collègue européen l'invitant à dîner apporte à la maîtresse de maison une fleur considérée comme l'une des plus belles au Japon : un chrysanthème. Gêne chez celle-ci, pour qui cette fleur est symbole de cimetière.

b- L’approche de Palo Alto

Principe

        On ne peut pas ne pas communiquer : 2 personnes face à face communiquent nécessairement (même en silence). Les individus vivent des situations en interaction, ils s’inter-influencent. C’est pourquoi "on ne peut pas ne pas communiquer" dit Paul Watzlawick.

        Tout comportement a une valeur communicative (y compris le silence).

Distinction « verbal »  et « non verbal »

        La communication est à la fois verbale et non verbale. Les mots ne sont qu’une partie infime du langage. La kinésique (mouvement du corps), les silences, les postures... sont autant d'indices ou d’indicateurs communicationnels.

        Importance du non verbal :

  • 7 % de nos sentiments et opinions passent par ce que nous disons
  • 38 % par le ton de la voix
  • 55 % par les gestes

2/ La communication non verbale (mise en situation sur les saluts)

  • a- Les rituels et malentendus gestuels

        Il s’agit de pratiques sociales habituelles, dans des situations courantes : salutations, séparation, remerciement, présentation.

        Ex : se dire bonjour, différents rituels selon pays, les cultures, mais aussi les milieux (famille, entreprise…).

        Pour communiquer, il faut connaître les rituels, comprendre le comportement des interlocuteurs, les prendre en compte pour ne pas les heurter.

        

Saluts :

        Révérence au Japon, retirer son chapeau

        Mains jointes (Hindous) = l’anjali ou Waï (Taïlande)

        Le salâm pour les Arabes (main au cœur + bouche + front + salâm alaïkum « paix sur toi »)

        Esquimaux : bourrades sur la tête ou les épaules

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