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La Société et l'état

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Par   •  1 Mars 2016  •  Chronologie  •  2 237 Mots (9 Pages)  •  659 Vues

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La Société et l'état.

Les grecs n'avait qu'un mot pour désigner la réalité politique dans laquelle ils vivaient.

Ce mot est celui de police. Athène, Sparte, Thèbe et toute les autres villes grec étaient appelées police, mot que nous traduisons par « cité ». Nous employons aujourd'hui deux mots distincts :

- Société

- État

La Société se définie comme un ensemble d'individu qui vivent ensemble et qui sont unis en autre par des liens familiaux, économique et moraux.

Tandis que l’État se définie comme un ensemble d'institutions qui régissent la vie d'une société sur un territoire. Ainsi on peut dire que l'état est une réalité d'ordre politique qui encadre et codifie la vie de la société. La Société est donc d'abord fondé sur les échanges entre les hommes. Ceux sont les besoins  fondamentaux de manger, de boire, de se vêtir et de s'abriter qui expliquent que les Hommes se soient rassemblés pour vivre ensembles.

Comme Platon le montre dans le livre 2 de « La République ». Un tel rassemblement conduit nécessairement au développement du travail et de sa division ainsi qu'a l'émergence de différente catégorie social et donc aussi à l'apparition d'inégalité. C'est Rousseau qui au 18eme siècle la mise en évidence une tel conséquence, dans son discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes. Dès lors l’État est une institution dont le but est d'introduire une harmonie, une forme de justice au sein de la société. Pour ce faire l’État possède 3 pouvoirs essentiels comme la montré Montesquieu :

- Le pouvoir exécutif

- Le pouvoir législatif

- Le pouvoir judiciaire

Ces 3 pouvoirs permettent à l’État d'instituer des lois qui organisent la vie des citoyens et réparent les injustices social mais un tel but politique peut échouer comme dans 2 situations particulières :

- Celle ou l’État devient tout puissant et réduit la Liberté des Hommes, c'est la tyrannie.

- Celle ou l’État disparaît et laisse les individus seul, c'est l'anarchie

Ces 2 cas sont les 2 situations politique extrêmes qu'une bonne politique doit éviter afin d'être réellement humaine.

La Liberté désigne la condition juridique et social d'un homme libre dans l'antiquité romaine et grec. C'est-à-dire l'individu qui jouit des droits et des devoir du citoyen par opposition a l'esclave soumit à l'autorité d'un maître.

La notion de liberté peut se définir par deux manières :

-  Se définie soit sous forme de condition sociale, juridique et politique objective permettant à l'individu d'agir au sein de la société de concert avec les autres et notamment de participer à la vie publique et politique en tant que citoyen.

=> Sens grec et romain

-  Se définie ou alors comme la faculté morale, psychologique et métaphysique, c'est à dire faculté subjective intérieur à l’âme ou a l'esprit permettant à tout être humain d'agir et de penser par lui-même. Quelque soit ces condition d'existence notamment social, juridique et politique.

=> sens qui s'est développé à la fin de l'antiquité.

Autrement dit nous remarquons une opposition fondamental entre 2 conception de la liberté une liberté qui est objective et extérieur définie par l'ordre social,juridique et politique.

Par opposition à la liberté subjective et intérieur définie par l’âme ou la conscience de l'individu.

Obéir, est ce renoncer à être libre ?

La question posé par ce sujet nécessite de faire une distinction conceptuelle entre l'obéissance et la soumission :

Obéissance ≠ Soumission

=> liberté de choisir

En effet contrairement à la soumission devant la contrainte physique ou la force qui ne nous laisse aucun choix. L'obéissance suppose toujours le consentement individuel et donc la liberté de choisir des lors qu'il s'agit d'obéir à une loi morale ou une loi juridique c'est à dire a une obligation

Lorsqu'on obéit à une loi juridique ou morale on est toujours en parti consentant, c'est à dire à la fois libre et responsable de soi même. C'est pourquoi l'obéissance a une portée morale et correspond  a une obligation contrairement a la soumission qui ne relève que de la contrainte physique

=> Obéissance => Obligation morale

                        ≠

=> Soumission => Contrainte physique

En outre, si la loi à laquelle on se soumet émane de notre propre volonté alors l'obéissance peut être entièrement compatible avec la liberté.

Jean Jacque ROUSSEAU (1712-1778)

«  L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté »- Le contrat social, 1762

La liberté au sens moral, juridique et politique :

Est ce que je peut être considéré comme un homme libre dès lors que j'obéis au lois de ma conscience ou bien de celle de ma société ou bien encore à celle de l'état ?

Si la liberté semble tout à fait compatible avec l'obéissance au loi, il n'en demeure pas moins vrai qu'une tel liberté ne serait être absolue mais qui s'inscrit dans une certaine limite qui contribue à garantir et à préserver son existence.

La conscience et l'acceptation de ces limites sont aux fondements de l'esprit de responsabilité

=> Liberté au sens moral et juridique = esprit de responsabilité

Problématique : Pour l'Homme, la Société et l’État sont-elle synonymes de Liberté ?

I/ De la communauté à la société :

Qu'appelle-t-on société ?

Est-elle un obstacle à l'expression de l'individu ?

Lui préexisté-t-elle ?

II/ De la société à l’État

Qu'appelle-t-on État ?

Quel  type de Contrat lie les citoyens ?

La réponse de Rousseau

III/ Avons nous besoin de l’État

...

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