Analyse de situation / chirurgie urologie

Analyse de situation

Mon soin concerne madame W, âgé de 84 ans, hospitalisé depuis le 10 novembre 2020 dans le service de chirurgie urologie pour une résection trans-urétrale de vessie. Madame est en J2. L’urologue qui la suit lui a prescrit ce jour un bilan sanguin. Le bilan sanguin est une analyse de sang par prélèvement. Ici, l’acte est effectué par des biologistes. Elle permet de révéler ou non la présence d’une anomalie. La prescription indique la surveillance de : hémogramme, formule leucocytaire, plaquettes, créatinine, sodium, potassium. Ce jour, vers 7h30, la biologiste rentre dans le service. Je lui demande si je peux la suivre dans ses soins et exercer si elle est d’accord, étant donné que ce sera ma première pratique de prises de sang. Arrivé à la chambre de Madame W, après avoir vu 2 autres prélèvements, la biologiste que je suis me demande de préparer le matériel nécessaire, et de pratiquer si je le souhaite. Arrivé en chambre, je demande à madame comment elle se sent en préparant mon matériel sur son adaptable désinfecté préalablement. La patiente souffre d’un néo du sein droit, je piquerai alors du coté gauche, afin d’éviter un lymph-oedeme. Je me frictionne les mains au gel hydroalcoolique, enfile mes gants. Au moment de piqué la veine de ma patiente, je me retourne vers la biologiste et exprime ma peur de faire mal a la patiente. Elle me conseille et m’aide dans ma pratique. Aiguille à 45 degrés, je vois le retour veineux, je peux insérer mes tubes dans l’ordre suivant : bleu, vert,violet.

Je dépique madame avec une compresse d’alcool, lui met un pansement et je sors de la chambre après lui avoir souhaité une bonne journée.

En sortant, je demande des conseils et demande comment améliorer ma pratique. La préleveuse me rappel l’importance de ne pas exprimé ma peur pendant un soin devant le patient. Le patient est déjà souvent stressé durant son hospitalisation. Je me questionne sur ma pratique. Je pense que j’aurai dû demander conseil avant de rentrer en chambre si j’avais des questions pour éviter de crée de l’angoisse chez la patiente.

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