Analyse de pratique à l’EHPAD Ropital-Anquetin à Saint-Germain-en-Laye.
Dissertation : Analyse de pratique à l’EHPAD Ropital-Anquetin à Saint-Germain-en-Laye.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Chloe78 • 20 Décembre 2016 • Dissertation • 1 105 Mots (5 Pages) • 1 195 Vues
Analyse de pratique
J’ai effectué ma première période de stage du semestre 2 à l’EHPAD Ropital-Anquetin à Saint-Germain-en-Laye.
L’EHPAD est un lieu de vie de deux étages comportant quarante-quatre chambres individuelles, d’un salon de coiffure, de salle de pédicure, d’un secrétariat, de deux salles de soins et de deux bureaux de médecins.
Au rez-de-chaussée (pour personnes plutôt autonomes), il y a vingt-deux chambres, une salle de soins, un salon, une salle à manger et un office. Le salon de coiffure, le secrétariat, deux bureaux de médecins et d’un hall avec machines à distribution de soda ou de friandises.
A l’étage (pour personnes dépendantes et démentes), il y a également vingt-deux chambres, une salle de soins, un salon, une salle à manger, un office, et une salle de pédicure.
Arrivée à l’EHPAD, l’infirmière m’informe du fonctionnement de la structure, des types de soins à réaliser dont les glycémies capillaires (plus régulièrement appelées « dextro »)
Observant les résidents du rez-de-chaussée à un goûter d’anniversaire d’une résidente de 77 ans, c’était sa famille qui organisait et servait le goûter aux résidents (sodas, gâteaux, bonbons, etc…). Une aide-soignante devait être présente pour les surveiller mais elle m’a demandé si je pouvais surveiller le temps qu’elle revienne.
Les résidents étaient contents tout se passait très bien, les petits enfants de la dame de 77 ans jouaient du piano pour l’anniversaire de leur grand-mère, elle était très émue et moi également.
Le goûter terminé, je suis retournée voir l’infirmière pour observer les différents types de soins à réaliser.
Au moment du repas du soir, avec l’infirmière nous emmenions le charriot de médicaments en salle commune pour faire les glycémies capillaires et distribuer les traitements. J’ai demandée à l’IDE (infirmière diplômée d’état) si je pouvais faire une glycémie capillaire, je sais les faire car je l’ai beaucoup pratiqué lors de mon premier stage. L’IDE me proposa de faire le « dextro » de Madame D résidente de 86 ans, diabète de type II, elle est encore assez autonome, marche sans aide particulière, a besoin d’une aide partielle à la toilette, elle est entrée à l’EHPAD il y a environ un an. Elle ne présente pas de démence, c’est une femme sociable, très agréable, elle semble s’être bien intégrée à la vie de la résidence.
L’infirmière m’accompagna jusqu’à Madame D, à ce moment-là, j’ai été très étonnée et gênée car il me semblait que c’était cette dame avait pris du gâteau au chocolat, du Paris-Brest, et deux verres de coca cola accompagnés de bonbons sucrés.
N’ayant aucune surveillance l’après-midi à part moi qui ne connaissais pas encore toutes les pathologies de chacun et leurs régimes spécifiques, je n’avais pas fait attention s’il y avait des diabétiques. J’appréhendais le résultat de la glycémie capillaire.
Sur le moment, n’étant pas sûr que ce soit Madame D au goûter, j’ai préféré ne rien dire à l’IDE, j’attendais de voir le résultat.
L’IDE m’aida à préparer mon plateau composé de compresses, de bandelettes, d’un lecteur de glycémie, d’une aiguille et de stylo d’insuline rapide (novorapid), si besoin.
Madame D attendait à la table pour qu’on lui fasse son « dextro » avant de prendre le dîner.
Je me place devant Madame D, me mets à sa hauteur, je me présente, et lui explique ce que je vais faire. Pendant ce temps-là l’infirmière m’observait.
Je mets mes gants à usage unique, prépare la languette que j’introduis dans le lecteur de glycémie capillaire, je prends l’aiguille et fais attention de piquer soit le majeur, l’annulaire ou l’auriculaire. Je préviens la personne que je vais piquer, j’extrais une petite goutte de sang que je mets au contact de la languette.
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