Analyse pratique EHPAD
Commentaire de texte : Analyse pratique EHPAD. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Marie-amandine Couet • 30 Janvier 2019 • Commentaire de texte • 1 952 Mots (8 Pages) • 942 Vues
INTRODUCTION :
Afin d’arriver à la validation de l’unité d’enseignement 2.10, une analyse de situation d’hygiène doit être faite. En effet, grâce au stage, nous avons pu être interpellé par une situation à part entière. Afin d’approfondir mes connaissances, une situation à particulièrement retenu mon attention : La glycémie capillaire. Le questionnement que ce sujet a suscité est le suivant : en quoi le port de gant à usage unique lors du soins réduit-il les risques infectieux pour le personnel soignant ?
Dans un premier temps, je vais faire une présentation de la structure d’accueil, dans un second temps je présenterai mon analyse de situation. Pour finir je vais développer les recommandations lors de ces précautions complémentaires
I : PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL :
Située dans le 15e arrondissement, l’Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes a ouvert ses portes en 2015. Au cœur d’un quartier vivant, la résidence H.V offre à ses résidents un lieu ouvert sur la ville. Elle dispose de 101 chambres individuelles. Les chambres de 20 m2 sont équipées d’un lit médicalisé, d’une salle de douche avec WC, sécurisée et adaptée aux personnes à mobilité réduite. Le mobilier est composé d’un chevet, d’une table, d’un fauteuil de repos, d’une chaise et d’une penderie. Chaque résident peut personnaliser la décoration de sa chambre. Un personnel qualifié s’attache à assurer un service de qualité pour l’ensemble des prestations. La prise en charge des résidents se fait dans le respect des droits et des libertés et selon un accompagnement personnalisé. Des prestations sont mis à disposition au sein de l’établissement : des prestations de coiffure et d’esthétique participant au bien-être de chacun, des interventions paramédicales ainsi qu’une aide psychologique pour les résidents et leur famille. Au rez-de-chaussée de la résidence, se situent un hall d’accueil et une grande salle de restauration lumineuse et accueillante mais aussi une salle à manger et un salon avec télévision sont à disposition des résidents à chaque étage. Des salles dédiées à l’animation et à des ateliers. L’établissement se compose de trois étages, pour permettre d’accueillir les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et de troubles cognitifs apparentés, les soigner et les accompagner au quotidien, grâce à un personnel attentif et spécialisé. Cette résidence, se compose de bureaux administratifs, du bureau du médecin coordinateur et du cadre infirmier qui sont disposé au niveau du rez de chaussée. Les postes de soins se trouve à chaque étage de la résidence.
L’équipe soignante travaille en matinée et en après-midi pour ensuite faire suivre l’équipe de nuit et effectue un roulement de 2 infirmière le matin, pour un infirmier l’après-midi, ainsi que de 3 à 4 aides-soignantes en fonction des étages.
II. ANALYSE DE SITUATION :
Lors d’un stage, dans un établissement d’hébergement pour personne âgées (EHPAD) dans le 15e arrondissement de Paris, une étudiante a directement été affecté aux niveaux 3. Cet étage est composé habituellement de 31 lits, mais ce mois-ci, deux résidents ne sont plus là. Afin de comprendre les pathologies de chaque patient, l’étudiante a pris l’initiative de demandé aux infirmières présentes l’accès aux dossiers médicaux. L’infirmière fit assoir l’étudiante près de l’ordinateur et lui expliqua que tout est directement reliés sur ordinateur via une application « Titan ». Elle lui pose alors deux-trois questions pour pouvoir y accéder correctement. Après avoir compris et une fois l’Ide partit, elle se lance. L’étudiante observe alors que trois résidents de l’étage présentent un diabète. Ce qui l’a questionné c’est de savoir comment effectuer ce soin. Elle voit l’infirmière qui passe avec son chariot, l’étudiante l’arrête et lui demande ce qu’elle va faire. Elle lui dit qu’elle va procéder à la glycémie capillaire et lui propose de la suivre… La situation se déroule en milieu d’après-midi dans la chambre de madame E qui est âgée de 83 ans, présente un diabète insulino-dépendant. Elle est entrée en EHPAD suite à une perte d’autonomie. Il est 15h00 et l’étudiante accompagne l’infirmière pour réaliser les glycémies capillaires (La glycémie sur sang capillaire est un prélèvement de sang permettant la mesure rapide de la glycémie, elle est réalisée sur prescription médicale sauf certains cas. La glycémie normale se situe entre 0,70 et 1,20 g/l.). L’infirmière et l’étudiante en soins infirmier se rendent chez madame E. L’IDE (infirmière diplômée d’état) prépare son matériel avant d'entrer dans la chambre : un appareil de lecture de glycémie capillaire munie d'une bandelette à usage unique, une lancette à usage unique et une compresse non stérile. Elle explique à l’étudiante que cette technique a beaucoup évolué en simplicité et rapidité ces dernières années. C'est un acte qui est devenu moins invasif et moins douloureux qu’auparavant. La glycémie capillaire peut être réalisée par le personnel médical mais aussi par la personne concernée, en suivant un protocole particulier.
L’ide et l’étudiante frappe à la porte la chambre de madame B. La patiente est allongée dans son lit. Elles se présentent et la prévienne, qu’elles viennent réaliser sa glycémie capillaire. Après s'être décontaminé les mains avec la solution hydro-alcoolique mais n’enfile pas de gants ; l'infirmière pique le doigt de la patiente avec une lancette à usage unique. L’absence de port de gants étonne l’étudiante. Pourquoi l’infirmière n’a telle pas mis de gants pour réaliser cette glycémie capillaire ? Elle alors jette la lancette usagée dans le sac poubelle et masse le doigt pour obtenir une goutte de sang. Dans ce mouvement, du sang coule et tâche légèrement les mains de l’infirmière. L'IDE dépose une goutte sur la bandelette qu’elle jette également dans le sac poubelle. Elle propose finalement à ma madame B. la compresse non stérile pour essuyer son doigt. Alors que l'appareil calcule la glycémie capillaire de madame B., l'IDE se lave les mains à l'eau et au savon dans le cabinet de toilette de la chambre de madame B. Ce qui interpelle l’étudiante sur cette situation, c’est l’exposition au sang car en effet, elle se demandais, s’il s’agissait d’un accident d’exposition aux sang (AES). En effet, elle a pu remarquer dans cette situation que l’IDE ne porte pas de gant dans la réalisation de la glycémie capillaire de madame B. Elle s'est alors exposée à un AES. L'infirmière est entrée dans la chambre sans gants. Les chambres du service sont habituellement toute pourvues d'une boite de gant à usage unique. De plus, la lancette à usage unique qui a été utilisé pour réaliser un prélèvement capillaire est sécurisée. Une fois usagée, son aiguille rétractable supprime le risque d'AES par piqûre. Elle a pu remarquer aussi que l’infirmière à jeter la languette et la lancette dans le sac poubelle. Le temps n’a pas permis à l’étudiante de discuter de cet incident avec l'infirmière, en particulier sur le contact de sang sur une peau saine. Les protocoles de soins recommandent toutefois le port de gant et de jeter ces déchets dans la poubelle DASRI (Déchet d’Actes de Soins à Risques Infectieux). En effet, ce soin présente le risque d'un accident d’exposition aux sangs par contact sur peau lésée. Dans cette situation, la peau des mains de l’infirmière n'est visiblement pas lésée. Elle peut toutefois comporter des « microcoupures ». L’infirmière n'a pas suivi toutes les étapes du protocole en cas d'AES. Cette situation comporte un AES mais le risque de contamination est très faible. Il a simplement été encore réduit par le lavage simple des mains effectué par l'IDE.
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