APP en psychiatrie - atiente catatonique

ANALYSE DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE

SOMMAIRE

1. Introduction

1. Description de la situation

1. Analyse de la situation

1. Conclusion

1. Introduction :

Je suis actuellement en troisième année, je commence à porter un regard sur le monde professionnel que je vais intégrer dans quelques mois. Ce stage de début d’année scolaire se déroule en psychiatrie à l’hôpital du…. Ce stage riche en émotions, m’a fait me poser des questions sur les pratiques professionnelles infirmières. Et la situation suivante en est un bel exemple.

1. Description de la situation :

Mme J. est une patiente de 82 ans, ayant des troubles bipolaires de type I, et qui est en état mélancolique délirant depuis avril 2017. Elle a des hallucinations auditives basées sur des propos insultants, blessants.

Depuis le début de son hospitalisation, Mme J. à ses périodes de catatonie où elle reste totalement mutique, sur la plan moteur comme psychique. Et elles sont de plus en plus nombreuses et importantes depuis le début de l’hospitalisation. Conséquences majeurs, Mme J. ne prend donc pas son traitement, pourtant les benzodiazépines sont une des solutions de la catatonie. Elle mange peu et s’hydrate peu, un bilan sanguin est donc prévu chaque semaine. Elle reste sur son fauteuil roulant et ne se déplace plus avec sa canne, pourtant Mme J. à des rougeurs au sacrum et un début d’escarre sur l’omoplate gauche dont la réfection est prescrite au quotidienne. Les entretiens médico infirmier qui permettent le suivi du patient dans l’hospitalisation ainsi que l’efficacité et l’observance du traitement sur la pathologie ne peuvent que difficilement se faire face à une patiente dans cet état de catatonie.

1. Analyse de la situation :

Face à l’humeur fluctuante de Mme Joly, les soignants de l’équipe agissent de manière différente dans le prendre soin. Face à sa catatonie, qui se définit comme un état à la fois psychique et moteur qui relève de la psychiatrie. On la retrouve dans les cas de schizophrénie, de trouble bipolaire, de dépression, de stress post-traumatique ou d'abus de substances stupéfiantes. La catatonie est caractérisée par un refus systématique de toute situation, une passivité et une raideur corporelle généralisée et peut être associée à une hypersalivation ou des sueurs. Suivant les jours, l’équipe, la charge de travail, et les résultats de la veille, la prise en charge décrite sera différente lors de la relève. Il y a « deux écoles » « Mme J. est restée au lit toute la matinée », « Nous avons réussi à lui donner le traitement avec une compote » (avec la cuillère à 1cm de la bouche pendant 10 minutes).

Mme J. fait partie de mes quatre patients à charge, de mon plein gré, sa prise en charge me semblait complète avec des suivi biologique, ses pansements, sa bipolarité, et ses soins de nursing. Mais depuis que Mme J. reste mutique plusieurs heures dans la journée, sa prise en charge est très difficile et me fait me poser de nombreuses questions. Devant l’impossibilité d’entrer en relation avec elle, j’essaye peut-être maladroitement de communiquer.

Voici une des définitions, du verbe communiquer : « action de transmettre un message, une information ; expliquer, faire partager une connaissance ; être en relation avec quelqu’un ; faire partager ; transmettre par contact » Ainsi la communication peut être définie comme l’action de partager, de transmettre des informations ou des connaissances à une personne dans une relation d’échange. Dans cette définition, il est question de partage, de relation d’échange entre plusieurs individus, mais peut-on encore parler de communication lorsque l’échange est unidirectionnel ?

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