APP en psychiatrie
Étude de cas : APP en psychiatrie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar eidesaxo • 2 Avril 2017 • Étude de cas • 448 Mots (2 Pages) • 3 319 Vues
SITUATION OU ACTIVITES RENCONTREES EN STAGE :
LIEUX :
Service de psychiatrie et maladie en santé mentale.
SITUATIONS OU ACTIONS VUES OU REALISEES :
Patiente de 41 ans, entrée pour un état dépressif sévère réactionnel suite à une accumulation d’évènements de vie. Suite à une alerte d’une ASH entendant des cris, des gémissements et des coups dans le mur, j’interviens dans la chambre de celle-ci et assiste à des pleurs, des coups de pieds et de tête dans le mur de sa part. Je n’arrive pas à apaiser son impulsivité et plus je me rapproche d’elle, plus son intensité de colère augmente ; je me sens alors gêné de ne pas pouvoir gérer la situation et reste figé en la laissant évacuer ses émotions, et en gardant une distance suffisante afin que l’intensité de sa colère n’augmente pas, je la laissai évacuer son hystérie en pensant qu’elle diminuerait. Arrive alors la cadre du service prévenue de cette situation et en me voyant figé intervient et prend la main.
OBSERVATIONS, ETONNEMENTS :
A l’arrivée de la cadre du service, je me recule et m’étonne de voir que cette dernière se met à envelopper affectueusement la patiente et je perçois une distance très rapprochée qui me gène de part le positionnement que doit avoir un soignant avec un soigné. Dans ce contexte, je sors et j’esquive cette situation laissant la main. Je me dis alors que la cadre gèrerait la situation beaucoup mieux sans moi.
DIFFICULTES ET POINTS A APPROFONDIR :
Ma première difficulté a été de me demander comment apaiser et contenir une patiente en crise incapable de se contrôler allant jusqu’à se faire du mal.
Je me suis trouvé confronté à l’incapacité de pouvoir lui venir en aide puisque sa colère s’intensifiait à la moindre approche et que si je me retrouvais seul dans le service, j’aurais pris la patiente par l’épaule ou son bras et je l’aurais sécurisé afin qu’elle ne se fasse pas de mal en l’éloignant du mur.
Enfin, tenter de réaliser que je me sentais de trop et que je n’avais comme solution d’esquiver afin de laisser assurer cette situation de ma cadre de part son relationnel extrêmement empathique. Ce franchissement de barrière à ce stade là m’est apparu intime comme une grande sœur qui s’occuper de sa petite sœur.
Garder son calme avec une approche douce, réfléchie, réconfortante afin d’apaiser la situation, et sans en avoir le choix d’agir en touchant la patiente, de l’écarter de tout danger pour elle.
Avec l’expérience et l’hyper contrôle de son propre rôle à tenir en permanence, connaître le moment précis où il est nécessaire d’ajuster son comportement en ouvrant des barrières et pouvoir ensuite reprendre rapidement sa position de soignant.
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