APP psychiatrie dépression

APP Stage S5.

Lieu :

Mon stage se déroule en unité d’admission au Centre Hospitalier Guillaume Reigner, une unité de 25 lit.

Situation :

Le patient prochainement concerné est un patient de 25ans atteint d’autisme. Ce patient côtoie les structures hospitalières depuis l’âge de 4ans suite à la découverte de troubles du développement constatées dans le milieu scolaire. Le patient était, avant son admission dans un foyer de vie.

Plusieurs crises clastiques ont eu lieu dans le foyer, auto et hétéro-agressivité ce qui a conduit ce patient à une hospitalisation en service de psychiatrie afin de trouver des solutions et de pallier ces crises.

Dans l’unité le patient est très en demande de la présence soignante, a du mal à s’occuper seul, tourne en rond. Des activités lui son proposer tel que le coloriage, les jeux de sociétés, les mots mêlés ou le dessin… Lorsque le personnel soignant est disponible, des sorties sont proposé au patient comme par exemple lorsque les soignants vont à la pharmacie de l’hôpital pour aller chercher des traitements ou lorsqu’ils vont faire des achats pour les patients. Malgré cette présence ce patient se montre très présent auprès des soignant. En effet celui-ci peut rester des heures devant la portes du bureau soignants en attendant qu’un soignant sorte et qu’il puisse faire une demande ou bien simplement parler. Seulement les soignants ne peuvent pas être disponibles en permanence pour un seul patient étant donné les conditions du service.

De plus les demandes sont très circulaires. Pendant plusieurs jours, après un rendez vous avec le médecin et donc un changement de traitements le patient venait nous voir, à une fréquence élevée pour nous demander pourquoi et qu’est ce qui avait changé dans ses traitements, il nous demande aussi si cela ira mieux avec. Malgré les multiples réassurance et explications le discours et les demandes restes circulaires pendant plusieurs jours. Plusieurs tentatives afin de trouver des solutions ont été faites comme voir le médecin ou lui faire une ordonnance illustrée ont été faites sans changements d’attitude de la part du patient.

Ce patient pouvait aussi être très envahissant dans le soin. Lorsqu’un autre patient présente une demande et qu’un entretien informel se forme entre cet autre patient et le soignant, Mr pouvait arriver, malgré l’isolement, et coupé la discussion afin que de pouvoir exposer ses demandes. Ceci pouvait couper court au dialogue qui s’était installé et ainsi altéré la pertinence de l’entretien ainsi que la relation de confiance qui s’installait. Différé la demande pouvait être compliqué et peu efficace.

J’ai pu aussi remarquer qu’une contrariété s’installait pour les soignants de par l’omniprésence de ce patient et les multiples demandes et le discours circulaire du patient. Ceci dit des stratégies étaient tout de même mise en place et l’écoute était présente.

Questionnement :

Comment différé la demande chez le patient autiste ?

Comment pallier la contrariété du soignant que peut susciter le patient ?

Peut-on mettre en place des stratégies spécifiques face aux attitudes que peu présenté le patient autiste ?

En l’absence de solutions viables quelles méthodes et quels moyens peut-on mettre en place ?

La structure est-elle réellement adaptée à ce type de pathologie ?

Analyse :

Tout d’abord, une définition de l’autisme :

« Selon la classification internationale des maladies de l’OMS (CIM 10), l’autisme est un trouble envahissant du développement qui affecte les fonctions cérébrales. Il n’est plus considéré comme une affection psychologique ni comme une maladie psychiatrique.

Trois éléments cumulatifs caractérisent ainsi l’autisme : un trouble de la communication, une perturbation des relations sociales et des troubles du comportement. »

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