Comment les enjeux de l’articulation travail/famille reproduisent-ils des inégalités de genre ?

Consignes: Comment les enjeux de l’articulation travail/famille reproduisent ils des inégalités de genre?

En 2020, la jeune docteur et sociologue Myriam Chatot a écrit une thèse sur de la place des hommes dans la famille. Dans cette thèse figure de la page 30 à 44 un article scientifique intitulé L’articulation travail/ famille « au masculin ». Des pères empêchés de paternité. Elle décrit ce travail comme étant la continuité de recherches réalisés depuis le XXème siècle par les sociologues de la famille et en particulier des travaux réalisés par Marianne Modak et Clothilde Palazzo en 2002. En effet en France, le système patriarcal est en place depuis longtemps et se traduits par des situations familiales rigoureusement similaires ou l’homme travail pendant que la femme s’occupe du foyer et des enfants. Ainsi des inégalités d’accès à des ressources socialement valorisées s’installent en fonction du deux de l’individu. Cependant, depuis le XXème siècle, la société change avec la salarisation des femmes ce qui par conséquent modifie non seulement la condition de la femme mais aussi la structure familiale.

Nous pouvons alors nous demander comment au XIème siècle les enjeux de l’articulation travail/famille reproduisent ils des inégalités de genre? Aprés avoir abordé Le rôle intégrateur ou non de l’emploi pour les femmes, nous verrons qu’il est possible de tendre vers une répartition plus égalitaire de l’entretien du foyer en fonction de l’aménagement de l’emploi du temps.

La socialisation des enfants qui sont élevées par leurs mères pendant que leur père travail et à le statut de pourvoyeur aux ressources du foyer les conduit à reproduire le même schéma. Ainsi les hommes estiment normal d’avoir une position dominante qui est notamment confirmée par leurs poste haut placés dans la hiérarchie de leur entreprise. Tandis que les femmes sont perçu comme moins aptes aux emplois hauts placés/très qualifiées et notamment car leur condition de mères potentielles inquiète les employeurs puisqu’elles pourraient être amenées à avoir recours aux congés parentales en cas de grossesse ce qui nuirait au fonctionnement de l’entreprise. Les femmes ont alors d’avantage accès à des postes moins qualifiées, susceptibles de s’adapter à leur vie familiale et par conséquent, sont généralement moins rémunéré que les postes de cadres en plus des inégalités de salaires déjà observées à poste égale.

Myriam Chatot a ainsi constaté dans son enquête que les hommes cadres ayant leur épouses aux foyers a temps plein trouvaient légitime que ce soit le travail de leur femme et non le leur qui soit sacrifié au bénéfice de la garde des enfants puisqu’elles ont moins de revenus. Pour autant il est avéré que le travail est source d’épanouissement personnel ainsi que de liberté et d’indépendance de par son apport économique. Les femmes aux foyers ont alors un champ des possibles plus réduits que les hommes en termes de libertés individuelles. Bien que la plupart revendiquent un choix personnel. De plus cette position dominante obtenue par les hommes dans le cadre professionnel donne lieu à un rôle similaire à la maison où ils estiment faire figure d’autorité et parallèlement synonyme de loisirs auprès des enfants grâce à une paternité conditionnelle contrairement à la mère qui a le rôle du quotidien.

Nous pouvons bel et bien voir que dans les couples ou la femme est au foyer et où l’homme à un poste important, les inégalités de genre sont très marqués de par le statut de chacun. L’homme est vu comme dominant et force de proposition grâce à son salaire qui le rend nécéssaire au foyer qu’il est le seul à faire vivre. La femme quant à elle doit

s’en tenir à son rôle de mère qui lui prend tout son temps et ne lui permet pas d’imposer ses décisions notamment car elle n’est pas génératrice des ressources économiques. Elle apparaît comme limitée dans son rôle au sein du foyer ainsi que dans ses ambitions personnelles.

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