Le Travail Rend T Il Libre ?
Note de Recherches : Le Travail Rend T Il Libre ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar thythy48 • 9 Mars 2013 • 355 Mots (2 Pages) • 1 814 Vues
division du travail : Principe fondamental des sociétés industrielles selon Adam Smith. Désigne la répartition entre ses différents membres des tâches nécessaires au fonctionnement de la société.
libre arbitre : Pouvoir de choisir. Le libre arbitre se rapproche de la liberté d'indifférence, qui est le pouvoir de choisir entre des contraires
Le travail nous rend comme maîtres et possesseurs de la nature (Descartes). En cela, il est libérateur. De plus, grâce au travail, l'homme exprime toutes ses capacités d'invention, de création. Mais, l'organisation du travail est telle que l'homme est réduit à n'être que le rouage asservi de la production. Marx parlera d'aliénation. Dans ces conditions, seul le loisir peut réellement libérer l'homme du travail.
Précisons. L'ouvrier est d'abord aliéné par rapport à son produit. Celui-ci lui échappe. Aussitôt qu'il est créé, l'ouvrier en est dépossédé : « L'objet que le travail produit, le produit du travail, vient s'opposer au travail comme s'il s'agissait d'un être étranger, comme si le produit était une puissance indépendante du producteur. » L'ouvrier ne perd pas seulement son produit, mais son produit se présente en face de lui comme une puissance hostile : transformé en capital, il devient l'instrument d'exploitation de sa force de travail. Plus le capital s'accroît du fruit de son travail, et plus il se pose face à l'ouvrier en maître, plus l'ouvrier doit en passer par ses conditions, car, une fois que le capital domine le système économique tout entier ou presque tout entier, l'ouvrier ne peut plus vivre qu'en se louant à lui. Le produit du travail devient ainsi, en face de l'ouvrier, objet, il se tient en face de lui comme une chose qui ne lui appartient pas et à laquelle il se trouve opposé comme sujet.Situation contradictoire tant du capital, qui ne peut subsister comme capital qu'en accroissant la misère de l'ouvrier, que de l'ouvrier, qui ne peut subsister comme ouvrier qu'en accroissant le capital. Richesse et misère à la fois. Et la richesse croît dans la même proportion que la misère : « Certes, le travail produit des merveilles pour les riches, mais pour le travailleur il produit le dépouillement.
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