Liberté Et Travail Jean Paul Sartre In Situations III
Documents Gratuits : Liberté Et Travail Jean Paul Sartre In Situations III. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bafilou • 8 Mars 2013 • 890 Mots (4 Pages) • 12 389 Vues
element d'introduction :
Le texte s’inscrit dans la problématique traditionnelle de savoir si l’emploi, le métier est facteur
d’aliénation ou de libération chez l’homme. Il serait judicieux donc dans l’introduction de rappeler
d’où vient cette idée – soit en rappelant la place du travail dans les sociétés antiques, ou dans la
Bible par exemple. Dans cette perspective, Sartre prend clairement position dès la première phrase :
« En fait l’élément libérateur de l’opprimé, c’est le travail. »
que l’on peut identifier comme la thèse du texte.
La difficulté du texte réside elle dans la dernière phrase : « c’est le déterminisme de la matière qui
lui offre la première image de sa liberté. » Dans la mesure où déterminisme et liberté s’opposent,
comment le déterminisme pourrait être facteur de liberté ?
Plan : on peut identifier les deux parties articulées par un « mais ». Dans la première partie,
Sartre revient sur les éléments d’aliénation propres au travail. Dès la deuxième partie, Sartre
nuance son propos en expliquant en quoi l’organisation moderne du travail tempère ces éléments pour
montrer en quoi, malgré tout, le travailleur s’émancipe dans le travail.
Première partie.
Le travail représente un certain nombre de contrainte : « conditions » et « durée » du temps de travail
sont les deux éléments imposées et qui représentent un asservissement : la liberté du travailleur est
remise en cause pour la simple raison qu’il n’est plus autonome, il n’est pas libre maître de ces éléments.
Il perd la liberté de choix. On peut voir ici dans ce que dit Sartre, la reprise des critiques faites
par Marx au système capitaliste. Le problème essentiel ici est celui de la finalité :
celle de la production pour vendre et non gratuite, pour elle-même (cf. « on lui vole le produit de son travail »
plus loin dans le texte) – c’est en cela que réside les éléments d’aliénation dans le travail.
Voir le statut du travail aussi dans la représentation antique ou biblique. Le travail est un asservissement
à notre nature animale ;
Cette aliénation est renforcée par les progrès de la technique. Le « chef » moderne est plus exigeant,
simplement parce que les progrès techniques sont tels que les processus deviennent plus déterminés,
plus cadrés, qui laissent là encore moins de place à la libre décision, à la créativité, au libre choix,
en un mot à la liberté. Cf aussi la critique que fait Marx de la machine qui, alors qu’elle est supposée
faciliter la tâche de l’ouvrier ne fait que renforcer son aliénation et la pénibilité de son travail.
Pour toutes ces raisons, le travail s’accompagne nécessairement d’une certaine forme d’aliénation ou –
comme le dit le texte – d’oppression – le terme est plutôt politique
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