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Risques psychologiques des mesures de prévention de la Santé publique sur les enfants d’âge préscolaire et scolaire en contexte de pandémie

Synthèse : Risques psychologiques des mesures de prévention de la Santé publique sur les enfants d’âge préscolaire et scolaire en contexte de pandémie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  31 Janvier 2021  •  Synthèse  •  6 302 Mots (26 Pages)  •  614 Vues

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PSY-3500

Activité d’intégration

TRAVAIL NOTÉ 2

Risques psychologiques des mesures de prévention de la Santé publique sur les enfants d’âge préscolaire et scolaire en contexte de pandémie. (70%)

        Remplissez soigneusement cette feuille d’identité.

        Rédigez votre travail, en commençant à la page suivante.

        Sauvegardez votre travail de cette façon : SIGLEDUCOURS_TN1_VOTRENOM.

■        Utilisez le Dépôt des travaux pour acheminer votre travail à votre professeur ou son délégué. http://www.teluq.ca/mateluq/

Feuille d’identité

Nom        Villeneuve                Prénom        Sabrina        

Numéro d’étudiant        18158665                Trimestre        Hiver 2020        

Adresse        4959 chemin St-Éloi        

Jonquière                Code postal        G7X 7V4        

Téléphone        Domicile                             Travail                     

        Cellulaire        418-376-6447

Courriel        villeneuve.sabrina.2@univ.teluq.ca        

Nom du professeur ou son délégué   Mario Poirier        

Réservé à l’usage du professeur ou son délégué

Date de réception                             Date de retour                     

Note                     

Date d’envoi                     


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Risques psychologiques des mesures de prévention de la Santé publique sur les enfants d’âge préscolaire et scolaire en contexte de pandémie.

Introduction

Depuis la fin de l’été 2020, au Québec, nous sommes officiellement entrés dans la deuxième vague de la pandémie mondiale de la COVID19. Les instances gouvernementales et la Santé publique ont élaboré un système de zonage, assorti à des mesures sanitaires conséquentes pour tenter de contrôler la propagation de la maladie à coronavirus. La grande majorité des régions administratives étant désormais rouges, des contraintes sanitaires sont imposées, mais de manière moins drastique qu’au printemps dernier. Par exemple, la fermeture des écoles, services de garde ou centres de la petite enfance ne fait pas partie des mesures préconisées, cette fois, mais n’est pas empêchée non plus, si la direction juge qu’il est opportun de le faire pour le bien des enfants.

Toutefois, au cours de la recherche documentaire, une évidence nous est apparue : la littérature traite principalement des effets de la fermeture des écoles et milieux de garde sur les enfants, sans égard aux autres mesures préventives, comme la distanciation sociale, le port du masque obligatoire chez les adultes, la limitation des activités à caractère social réunissant plusieurs personnes de différentes adresses. Nous nous sommes attardés plus spécifiquement sur la fermeture des écoles et des garderies ayant eu cours au printemps dernier et nous sommes intéressés aux répercussions, positives et négatives, que cela a pu avoir sur les enfants d’âge préscolaire et scolaire.

Les types de risques apportés par les fermetures d’écoles et de garderies imposées par les instances gouvernementales.

Risques au niveau social et émotionnel

Au Québec (INSQ, 2009), l’enfant fréquentera un milieu de garde (garderie privée, en milieu familial ou centre de la petite enfance) dans une large proportion. Également, sauf pour les cas d’exemption prévus par la loi, tous ces enfants fréquenteront ensuite l’école minimalement jusqu’à leurs seize ans, puisque la loi l’exige (LIP, Québec, c. 1, art. 14 et 15, à jour le 15 juin 2020). En plus des acquis académiques, tels que la lecture, l’écriture, les mathématiques ou la géographie, l’école est aussi un agent de socialisation primordial pour les enfants (Cloutier, 2005) et elle permet l’acquisition, le développement et le maintien de notions sociales qui serviront au cours de la vie, comme le respect des règlements, se faire une place dans un groupe de pair, parler à un groupe et se faire des amis. (Cloutier, 2005)

Selon une publication de Santé publique Ontario (2020), l’école contribue grandement au bien-être émotionnel et à la bonne santé mentale des enfants. Notons d’abord que la fermeture des principales infrastructures que fréquentent la majorité des enfants, c’est-à-dire les écoles, garderies, les terrains de jeux et parc, les gymnases, ainsi que l’annulation des activités parascolaires et autres loisirs, a d’abord brisé leur routine, qui est primordiale dans le développement des enfants. Également, ces fermetures, qui ont duré tout de même quelques semaines et quelques mois dans certaines régions, les ont privés de nombreux contacts sociaux, que ce soit avec le groupe-classe, les pairs dans la cour d’école, avec les enseignants, les éducatrices et éducateurs. Perdant ainsi leurs repères sociaux, et parfois des figures significatives durant plusieurs mois, les enfants peuvent souffrir des conséquences de telles privations sociales.

Impacts au niveau social et émotionnel

Chez l’enfant, l’attachement se construit dès les premières semaines de vie. Généralement, les parents sont les premiers auxquels l’enfant s’attache, mais il peut également s’attacher à d’autres personnes avec qui il interagit fréquemment ou qui en prennent soin, comme les grands-parents, les frères et sœurs, l’éducatrice en garderie (Cloutier, 2005). Lors du confinement, au plus sévère des mesures, ce printemps, les enfants, pour la majorité, étaient privés de plusieurs figures d’attachement,

Les pairs, même lorsque l’enfant est en bas âge, constituent une source non négligeable d’influence sociale. Les manières d’entrer en relation avec les pairs sont multiples, et les occasions nombreuses, en temps normal. Toutefois, cette privation de contact social pourrait avoir des répercussions négatives sur les enfants. Harlow (1969) a étudié l’effet de telle privation sociale sur les singes rhésus devenus adultes. Il note de l’immaturité dans les jeux, des craintes excessives, de l’agressivité et une coopération difficile avec les autres membres du groupe. Toutes ces manifestations comportementales seraient dues, selon l’auteur, que les singes étant jeunes n’ont pas eu l’occasion de bien apprendre les différents rôles sociaux dans les contextes de conflits, d’interaction avec l’autre sexe, lors des jeux.

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