Les problèmes de la responsabilité des grands pays en développement émetteurs augmentent les gaz à effet de serre
Analyse sectorielle : Les problèmes de la responsabilité des grands pays en développement émetteurs augmentent les gaz à effet de serre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 13 Octobre 2013 • Analyse sectorielle • 1 101 Mots (5 Pages) • 905 Vues
C’est un challenge que c’est lancé les pays en developpement (ped) mettre la lutte contre la pauvreté en priorité contre tout action en faveur du developpement durable, les pays émergents mettent en avant leur droit au développement et les pays développés font face à une sérieuse crise économique. Il est néanmoins indispensable de relever le défi : les efforts actuels de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) réalisés par les États ne sont pas suffisants pour prévenir des conséquences graves.
Malgré plusieurs différences internes, en général les pays du Sud s’accordent sur le point selon
lequel les pays du Nord industrialisés portent la principale responsabilité des émissions de gaz à
effet de serre qui menacent le monde entier. Les pays développés auraient déjà accumulé plus de
80% des émissions polluantes dans le monde1
. Ce qui signifie qu’ils ont bénéficié de « crédits
gratuits » dans leurs émissions polluantes depuis plus de 150 ans. Puisque les pays industrialisés
ont déréglé l’horloge climatique, il leur revient en priorité de limiter les dégâts, clament les pays du
Sud : Ils ont contracté de ce fait une "dette écologique" vis-à-vis du Sud et des générations à venir
La question de la responsabilité historique ne fait pas l’unanimité dans les pays du Nord. En effet,
si certains pays sont prêts à accepter un régime dont les limitations des émissions polluantes
s’appliquent plutôt aux pays développés pour des raisons historiques, ce qui constitue le cœur du
Protocole de Kyoto de 1997 signé et ratifié par les pays d’Europe et le Japon.
D’autres pays notamment les Etats-Unis et l’Australie mettent en avant l’inefficacité d’une solution
qui ne prend pas en compte la responsabilité des grands pays émergents qui sont des émetteurs
croissants de gaz à effet de serre. Les autres arguments avancés par ces pays résident dans le
refus d’accepter la culpabilité pour des années d’activités industrielles quand tout le monde ignorait
les conséquences et les impacts récemment mis en évidence ou même s’abritent même derrière
un doute sur la responsabilité des activités humaines sur le changement climatique
L’Union européenne, qui a fait de la politique climatique un instrument de la construction communautaire, n’a pas réussi à élargir l’adoption du protocole de Kyoto au reste du monde et peine à influer sur les négociations. Le probleme reste le fait que seul l’union europeen a su baisse ses emissions de GES . En 2011, à Durban, elle est néanmoins parvenue à faire accepter le principe d'un accord signé au niveau mondial en 2015 : mais le succés sera concidéré comme éphémère si elle ne se donne pas les moyens, dès maintenant, d’en lancer l’élaboration. On attend de L’Union quelle mette en place une diplomatie ambitieuse la seule solution est de trouver un compromis avec les États-Unis l’inde et la Chine, principaux émetteurs mondiaux de GES, avec les autres pays émergents dont les émissions progressent rapidement et enfin avec les pays en développement, premières victimes des effets du changement climatique.
Pour y parvenir, il est nécessaire de favoriser une mise en œuvre rapide des mécanismes de transferts financiers et technologiques, de considérer la transition vers une société sobre en carbone comme un nouveau “grand projet” européen et de montrer que sa réalisation peut aller de pair avec le développement économique et la lutte contre la pauvreté.
C’est
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