Qualité Et Contrefaçon

Contrefaçon et qualité ?

Concurrence loyale ou déloyale ?

Publicités télévisées, magazines de mode, affichages, en 2012 les marques ne lésinent pas sur la communication et dictent les codes de la mode au sein de la société. Tout est fait pour donner au consommateur l’envie de posséder un produit de marque de luxe. Chanel, Bulgarie ou autres Hermès, des marques qui font rêver, mais dont les produits luxueux riment avec dispendieux. C’est cette quête de la mode, des produits onéreux et fastueux qui expliquent que les marchés sont très touchés par la contrefaçon !

Dans ce rapport nous allons confronter les notions de qualité et de contrefaçon pour ensuite nous intéresser à la concurrence déloyale et loyale.

Pour commencer ce rapport, il apparaît opportun de définir ce qu’est la qualité.

« Il y a de nombreuses définitions pour le mot Qualité, et encore plus de malentendus » .

En effet, cette notion de qualité peut aujourd’hui paraître comme inconnue, subjective, voire abstraite. C’est pourquoi nous allons en faire une présentation concise.

Yves CASEAU définit la qualité comme « une caractéristique du processus, qui mesure la satisfaction du client par rapport aux produits ou services qui lui sont fournis. La qualité totale (total quality management, TQM) est la démarche qui vise à obtenir cette qualité parfaite (la satisfaction totale du client) en optimisant les inputs, c’est-à-dire en minimisant les gaspillages et les consommations de ressources. »

L’objectif de la qualité consiste à s’organiser au sein d’une entreprise (ou entité) de manière à obtenir une mise en conformité par rapport à des standards ou normes, une production de biens ou de services. En effet, pour cela, la qualité englobe dans un système de management, plusieurs aspects et entités de l’entreprise. Elle va prendre en compte la gestion des flux matériels (logistique) et immatériels (systèmes d’information) de l’entreprise pour au final, à l’aide de méthodes prédéfinies, arriver à un objectif de production de biens ou de services en conformité avec les besoins du client, tout en prenant compte des aspects de ressources humaines, financières, et managériales de l’entreprise.

La qualité a pour but de répondre à tous les besoins des parties prenantes (salariés, clients, fournisseurs), ce qui répond à l’un des 8 principes du management de la qualité , et donc d’une manière prend le dessus sur la concurrence.

Après avoir développé la notion de qualité qui aujourd’hui est omniprésente dans le monde du travail, nous parlerons de la contrefaçon, qui par opposition ne répond pas aux critères, aux standards et aux normes bien précises.

D’après l’OCDE , on estime que la contrefaçon est estimée 5 à 9 % du commerce mondial

En effet certaines personnes savent pertinemment qu’elles acquièrent un produit issu de la contrefaçon. Alors pourquoi ce terme ne freine-t-il pas la consommation des biens contrefaits ?

Il y a plusieurs explications à cela :

La première est bien évidemment une question de coût !

En 2010 le revenu moyen disponible par ménage est de 35 220€ annuel (avant imposition). Soit 2 935€ par mois, sachant que le prix moyen d’un sac de ville Chanel est de 2 275.28€ il reste seulement 659.72€ pour couvrir les autres postes de dépenses du ménage durant ce mois. Il est évident que Chanel cible une clientèle très particulière dont le revenu est bien plus important.

La seconde peu s’expliquer grâce à la pyramide de Maslow.

Une fois les besoins, dit « primaires » accomplis, vient le besoin d’appartenance. Cette dimension s’exprime par le besoin d’être accepté par les groupes dans lesquels une personne évolue. Afin d’être, l’individu va tout mettre en œuvre pour répondre aux codes que lui renvois la société

Toutefois, ces produits ne sont pas sans risque. En plus d’être un réel frein au développement des entreprises ces produits, échappent à tout contrôle de qualité et à toute norme de sécurité. C’est en cela qu’ils peuvent s’avérer extrêmement dangereux pour la sécurité et à la santé (risques d’allergies, d’intoxications et mortels) comme dans le cas des contrefaçons de médicaments, de parfums et cosmétiques, de boissons, de pièces automobiles ou encore de jouets pour enfants.

Dans cette partie, nous allons commencer par définir les termes concurrence loyale et déloyale. Pour cela, nous pourrions faire référence à diverses théories, telles que la pensée néoclassique de la concurrence « pure et parfaite », qui introduit les notions d’atomicité, de transparence de l’information,

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