Analyse de situation de stage en médecine nucléaire au centre Georges Charpak de Quimper
Analyse sectorielle : Analyse de situation de stage en médecine nucléaire au centre Georges Charpak de Quimper. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Paul Guéguen • 8 Mai 2021 • Analyse sectorielle • 1 210 Mots (5 Pages) • 2 550 Vues
Analyse de situation - Stage
08/06/2020-05/07/2020
Je suis en stage en médecine nucléaire au centre Georges Charpak de Quimper.
Ce service comprend deux salles de scintigraphie et un TEP.
La situation que j’ai choisi d’analyser se passe lors d’un examen de
scintigraphie.
Monsieur X, 77 ans, est emmené au centre Georges Charpak de médecine
nucléaire à Quimper, par des ambulanciers ( il vient de l’EPSM ETIENNE
GOURMELIN, un hôpital psychiatrique ) pour réaliser une scintigraphie osseuse
avec comme indication : des douleurs inexpliquées au niveau du fémur. La
scintigraphie osseuse est un examen d’imagerie médical qui permet la détection
des zones du squelette qui se renouvellent de manière trop importante ou en
excès. Il peut-être aussi utilisé pour réaliser des bilans d’extensions des cancers
dans la recherche de métastases osseuses.
Je suis allé chercher Monsieur X en salle d’attente avec un manipulateur radio.
Nous l’avons amené en brancard jusqu’à la salle d’examen. Une fois installé
confortablement, je lui ai injecté le radiopharmaceutique, tout s’est bien passé. Il
avait quelques difficultés à comprendre nos explications. Nous sommes sortis de
la salle d’examen pour commencer sa scintigraphie, mais à peine sortis, il s’est
mis à bouger dans tous les sens. Le patient nous a dit qu’il n’avait pas envie de
rester allonger et qu’il n’était pas rassuré à l’idée d’être « comprimé » par les
gammas caméras. Nous avons donc pris le temps de lui ré-expliquer l’importance
de rester immobile. Lors de la seconde tentative, le patient s’est comporté
parfaitement jusqu’au moment où l’une des gamma caméra s’est positionnée au
dessus de lui. À ce moment là, il s’est mis à bouger violemment. Nous avons
arrêté l’examen. Vu l’état psychologique du patient, l’un des manipulateur est parti
demander l’avis d’un médecin en lui expliquant la situation . Malgré ça, le docteur
nous a demandé de réessayer une 3ème et dernière fois. Nous avons donc pris
des dispositions pour réussir l’examen. Nous lui avons ré-expliqué le plus
clairement possible au patient le déroulement de l’examen et l’importance de
rester immobile. A tour de rôle, trois manipulateurs allaient dans la salle d’examen
afin de surveiller le patient et de le rassurer. Au final, ce fut un échec car le patient
n’a pas pu supporter d’être une nouvelle fois confiné entre les deux gammas
caméras. Le patient est donc reparti avec les ambulanciers dans son service
psychiatrique sans son examen.
C’est pourquoi, on peut se poser la question suivante : Comment
optimiser la radioprotection pour les patients et pour le personnel lors
d’une scintigraphie osseuse ?
La radioprotection est l’ensemble des règles, des procédures et des moyens de
préventions et de surveillances visant à empêcher ou à réduire les effets nocifs des
rayonnements ionisants produit sur les personnes ( personnel médical et patients ),
directement ou indirectement, y compris les atteintes portés à l’environnement.
La radioprotection s’applique à tous les domaines d’expositions aux
rayonnement ionisants. Il est indispensable de connaître ses principes afin de
mettre en place une protection efficace. Il existe trois facteurs qui influencent la
dose reçue d’une personne : le temps ; la distance, et l’écran.
Dans cette situation, la radioprotection peut être optimisée pour 2 types de personnes : Le patient et les
manipulateurs qui sont restés avec lui dans la salle d’examen, pendant la scintigraphie.
Tout d’abord, « le temps ». Il faut réduire au maximum le temps d’exposition à une
source de radioactivité. Pour cela, il existe des règles simples :
- Avoir une bonne connaissance des modes opératoires.
- Réduire le temps de sorti, d’une source radioactive ( exemple d’une seringue
contenant un radiopharmaceutique ; La sortir de sa mallette de protection en
plomb seulement le temps nécessaire )
- Ne pas s’exposer inutilement à une source de radioactivité.
Dans ce cas, trois manipulateurs se sont partagé la surveillance du patient dans la salle d’examen. Cela a
permit
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