Les discriminations dans le monde du travail

1. Les discriminations dans le monde du travail

2. Introduction

    Depuis de nombreuses années, toutes sortes de discriminations se sont formés dans le monde du travail à l'égard de certains individus comme les handicapés ou les femmes.                                                

    La discrimination en général est définie comme un traitement inégal et défavorable envers une personne ou plusieurs personnes à cause de leurs différences par rapport au reste de la collectivité ou par rapport à une seule personne.  Elles peuvent se manifestées de diverses façons, comme par exemple une personne de sexe opposé ou d'une autre origine. Ce traitement différent peut dépendre de la distinction, l'isolement ou même de la ségrégation (qui est le fait de mettre un individu à part) des personnes «différentes». Souvent, il diminue même leurs droits. Une femme recevra un salaire moins élevé que celui d'un homme alors qu'ils pratiqueront tous les deux le même travail, par exemple. Selon le Code pénal, la définition de la discrimination, qui se situe dans l'article 225-1, est la suivante : «Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques, mais également entre les personnes morales, à raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. » La discrimination peut être directe ou indirecte. Dans la discrimination directe, le traitement inégal est voulu et provient de l'intolérance d'une ou plusieurs personnes vis-à-vis des caractéristiques individuelles du ou des discriminés. En revanche, dans la discrimination indirecte, le traitement inégal est involontaire et il s'appuie sur une disposition, un critère ou une pratique apparemment neutre mais qui défavorise quand même les personnes concernées.

    Mais comment se manifeste la discrimination dans le monde du travail ?

    Il conviendra d'aborder trois points pour pouvoir répondre à cette question : « Les différentes sortes de discriminations au travail », « Les conséquences sur l'individu » et « Les solutions possibles à ces discriminations ».

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D'après le site juritravail, il existe un grand nombre de discriminations :

-La discrimination raciale : c'est une des discriminations les plus courantes et dont la cause est le racisme. Les personnes concernées ici sont les individus ayant une origine autre que celle de la personne qui discrimine. On entend par origine à la fois les origines nationales, le milieu dont on est issu et le lieu ou l’on vit. Une personne qui possède la nationalité française mais qui a une origine étrangère est très souvent discriminée à l’embauche. De même, pour une personne issue d’un milieu défavorisé ou habitant dans une banlieue parisienne.

-La discrimination sexuelle : c'est également une des formes de discrimination la plus courante. Il s'agit en fait d'une différence de traitement entre les sexes opposés, c'est-à-dire les hommes et les femmes. Les femmes sont moins bien rémunérées que les hommes et accèdent plus difficilement aux postes à responsabilités au sein d'une entreprise, par exemple. Mais elles peuvent aussi être victimes de harcèlement par un supérieur ou encore essuyer le mépris d’un subordonné masculin qui n'accepte pas de recevoir tous ses ordres d’une femme.

-La discrimination fondée sur l'orientation sexuelle : cette discrimination donne forme à des propos homophobes, des harcèlements ou encore des railleries de la part des collègues. Elle concerne donc, dans la plupart des cas, les homosexuels et les bisexuels.

-La discrimination en raison de la grossesse : de nombreuses femmes sont discriminées dans le monde du travail parce qu’elles tombent enceinte. Mais, elles peuvent également être discriminée à l’embauche car elles représentent un risque de grossesse future. Cela amène chez les recruteurs des craintes envers les conséquences d'une naissance, c'est-à-dire des nouvelles charges familiales pour la femme et des pertes de disponibilité pour l’entreprise.

-La discrimination fondée sur l'âge : une personne d’un certains âge a souvent du mal à retrouver un emploi. En effet, selon certains employeurs, un senior présente le risque de tomber malade et donc de devoir s’absenter régulièrement. Il est donc discriminé à cause de sa différence d'âge avec les autre employés. Par exemple, il ne peut pas accéder à certaines offres d’emplois qui, de manière illégale indiquent précisément la recherche d’un candidat de moins de 55 ans, voire de 45 ans.

-La discrimination fondée sur les opinions politiques : Tout le monde a des convictions politiques et  souhaite parfois les exprimer à travers des organismes particuliers comme les partis politique ou les associations. Mais dans ces cas précis, un employeur peut chercher à éloigner de son entreprise certains salariés, soit parce qu'il n'approuve pas leurs opinions publics, soit parce qu'il craint une mauvaise tension au sein de son établissement. Les salariés concernés sont donc encore une fois discriminés.

-La discrimination physique : tout comme pour la discrimination raciale et la discrimination sexuelle,cette discrimination est assez courante. En effet, être obèse, être de trop grande taille ou encore avoir un visage désagréable sont souvent de véritables obstacles lors d'une embauche. Une femme de forte corpulence aura beaucoup plus de mal à trouver un emploi de vendeuse, par exemple, contrairement à une femme de corpulence normale. Ce type de discrimination touche également la tenue vestimentaire, les coupes de cheveux ou bien encore les accessoires comme les tatouages ou les piercings.

Il y a donc énormément de types de discriminations injustes et parfois même égoïstes qui peuvent entraînées de très nombreuses conséquences sur le ou les individus discriminés.

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Les discriminations pratiquées dans le monde du travail ont de très nombreuses conséquences sur le ou les individus discriminés. Mais elles ont également quelques conséquences sur leurs utilisateurs. Tout d'abord, parlons des conséquences sur l'individu. Elles sont, en général, surtout psychologiques. Le repli social est une des principales conséquences psychologiques sur un individu discriminé. Il arrive à certaines personnes sujettes à une discrimination prolongée. C'est en fait un sentiment qui se traduit chez l'individu par une sensation de vide, d'ennui, mais aussi par un désintéressement profond pour les activités habituelles. L'individu développe également une mauvaise estime de soi en décrivant avec des termes essentiellement négatifs. Cette faible estime de soi est souvent complétée par une énorme culpabilité. Il y a ensuite l'autocensure. Ici, l'individu, ne se voyant pas dans son environnement par la faute des discriminations, désespère et n'ose plus postuler à un niveau qui est celui de ses compétences, alors qu'il est souvent en tête de sa promotion. Il préfère postuler à un emploi sous-qualifié. Enfin, certaines personnes sont touchées par les discriminations au point de renier leurs origines et même de changer de nom. Passons ensuite au conséquences sur les utilisateurs des ces conséquences qui peuvent gâcher la vie d'un individu. Ces conséquences sont toutes juridiques. En effet, si un employeur demande des informations sans rapport direct avec l'emploi proposé, s'il écarte un candidat d'une procédure de recrutement pour des raisons discriminatoires ou encore s'il soumet des personnes à des techniques et des méthodes de recrutement irrégulières, on peut alors engager sa responsabilité devant le juge civil sur les moyens ayant conduit à la décision. Si l'utilisation de ces moyens illicites est reconnue, l'employeur engage alors sa responsabilité délictuelle, il sera condamné pénalement. L'individu discriminé dispose donc d'un recours pénal : il peut déposer une plainte auprès du procureur de la République, du commissariat de police ou de la gendarmerie afin que les agissements dont elle a été victime soient pénalement sanctionnés. Il dispose également d'un recours civil devant le conseil de prud'hommes, afin de faire annuler la décision fondée sur un motif discriminatoire et demander réparation du préjudice subi. Les sanctions pénales endurés par l'employeur si l'individu discriminé arrive à démontrer l'existence de la discrimination sont une amende de 3750 euros et un an d'emprisonnement et en cas de récidive, les sanctions sont doublées.

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