La Théorie Des Choix Du Consommateur
Mémoires Gratuits : La Théorie Des Choix Du Consommateur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Fiona2812 • 12 Mars 2013 • 2 936 Mots (12 Pages) • 1 609 Vues
I. Définir la consommation
L’activité de consommation représente dans nos sociétés modernes le but final du système économique dont le but est la satisfaction des besoins humains par l’utilisation de biens économiques et de services.
Dans l’acte d’achat il y a un postulat (théorie) de rationalité qui est le point de départ du comportement du consommateur ie que l’on suppose que l’homme est rationnel et que la rationalité est la norme.
Le consommateur fait donc son choix de consommation dans un ensemble d’options qui lui sont ouvertes de façon à rendre maximale sa satisfaction, cela implique que le consommateur connaisse les alternatives qui le concerne et qu’il soit capable de les évaluer. C’est le cas par exemple lors de courses au supermarché.
Comment maximiser mon utilité ?
Dans la consommation il ne faut pas interpréter ou sur interpréter l’utilité comme une façon hédonistique.
Les biens qui sont nécessaires à la survie peuvent maximiser notre utilité bien que l’acte de consommer un tel produit n’engendre aucune impression agréable. C’est le cas par exemple des vaccins.
L’utilité au sens économique est très précis (plus que dans le sens courant ou l’on parle de l’utilité de l’eau qui a une très forte utilité totale mais en économie on parle d’une certaine quantité de bien pour un consommateur précis et a un moment donné de circonstances par exemple : 1L d’eau d’une personne dans le désert utilité > d’une personne qui a un robinet ouvert 24h/24).
L’utilité en économie est la satisfaction que produit lui procure à la consommation d’une certaine quantité d’un bien.
Comment mesurer l’utilité ? Il y a une impossibilité de mesurer les utilités entre deux individus. Et la gradation de l’utilité est difficile donc la théorie du comportement du consommateur va être reformulée en termes de préférence car elles sont plus faciles à découvrir par rapport à la notion abstraite d’utilité. La préférence que le consommateur va démontrer dans son achat.
Il y a une logique de préférences.
Face à deux paniers de consommation différents, un consommateur est toujours capable de dire qu’il PREFERE un à l’autre ou qu’il est indifférents (exemple yaourt vs mousse au chocolat).
Idées :
- Dans la théorie du consommateur on considère qu’il n’y a pas de restriction sur les quantités entrant dans les paniers de consommation, l’idée est que l’on peut toujours consommer plus.
- Tout ce qui est consommé va être comptabilisé positivement.
A. Les préférences
Pour rendre l’analyse la plus scientifique possible il faut dans les modèles mathématiques imposer des restrictions aux préférences des agents.
Les différentes restrictions : Le choix des agents est cohérents, l’action de continuité, la non saturation et les préférences 4
- les choix des agents sont cohérents.
C’est ce qu’on appelle l’action de transitivité selon lequel ;
Si un panier X est préféré à un panier Y et que le panier Y est préféré à un panier Z alors si je suis cohérent le panier X est préféré au panier Z et ça c’est la cohérence.
Cette hypothèse d’un choix cohérent n’est pas évidente surtout si on considère la famille comme unité de consommation.
Ex une famille composée de 3 personnes a, b et c et qu’on a trois biens x, y et z et que l’on suppose que pour / a x est préféré à y et z / pour b z est préféré à x et y / et pour c y est préféré à x et z. On peut donc obtenir des incohérences comme dans cette famille.
On considère donc qu’un bien sera préféré s’il est désiré en majorité d’un point de vu démocratique. Malgré les réserves les transitivités reste une hypothèse forte sur laquelle repose la théorie du consommateur.
- L’action de continuité
Selon lequel si un panier de bien est préféré à un autre panier, un panier très proche du point de vu des quantités du premier est préféré au second / Fonction des quantités.
Ex vin et pain, les préférences du consommateur va être telle que tout panier X va être préféré à Y si il contient une quantité strictement supérieur de vin ou de pain.
On a deux paniers X et Y avec deux produits du vin et du pain si par exemple mes paniers X et Y contiennent la même quantité de pain mais que Y contient plus de vin je vais choisir Y.
Si deux paniers qui contiennent la même quantité de vin c’est celui qui a la plus grande quantité de pain qui sera préféré.
Il y a dans les préférences l’application d’un ordre lexicographique ie que les préférences vont changer dans la même logique que lorsque l’on cherche un mot dans le dictionnaire.
Cette actionne peut être contredit par le comportement réel des consommateurs par exemple quand deux paniers vont être proches dans le bien préféré mais avec une grande différence dans le bien que l’on ne préfère pas.
On n’achète pas des biens pour l’utilité que ça procure mais pour l’utilité abstraite que la vente du bien non préféré nous procurerait, c’est une utilité indirecte.
- L’étendue des préférences du consommateur.
Il s’agit de l’actionne de totalité, on cherche l’utilité directe du produit.
Face à deux paniers quelconques de l’ensemble de consommation un consommateur peut toujours les ordonner. C’est une hypothèse restrictive car il existe des biens complexes qui sont difficiles à départager. Le choix de consommation doit se faire en fonction de l’utilité supposée de la détention du bien et non pas en fonction de l’utilité de l’échange de ses biens.
En effet l’analyse microéconomique part de l’hypothèse que ce sont les préférences du consommateur qui détermine les prix et non l’inverse.
- L’action de monotonisité ou de non saturation
Qui signifie que lorsqu’on a deux biens de consommations, lorsqu’un panier contient plus en VA qu’un autre on va préférer toujours celui qui contient plus.
Les biens sont
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