La délocalisation

Introduction : La délocalisation est une pratique ancienne, mais l'abaissement des coûts de transport, l’amélioration des techniques de communication ainsi que la mondialisation des marchés - en imposant la baisse des tarifs douaniers (GATT puis OMC) et la libre circulation des capitaux, tandis que la libre circulation des personnes est beaucoup plus limitée - ont amené un regain de cette pratique. Il se trouve qu'au début des années 60, les délocalisations se sont développées. D’abord dans les secteurs des produits de grande consommation qui demandent une main d'œuvre importante (textiles, habillement, chaussures, composants électroniques), puis dans des secteurs plus complexes comme la nanotechnologie. Les délocalisations n’ont pas concernées seulement les pays européens, mais tous les grands marchés de consommation du monde à commencer par les Etats-Unis. Les pays à bas salaires ont organisés leurs économies dans ce sens, pour attirer importateurs et investisseurs étrangers. Les pays d’Asie ont été les premiers à saisir ces opportunités, mais il en a été de même au Mexique et, dans une moindre mesure, en Amérique du Sud. Certains pays méditerranéens comme la Tunisie, le Maroc, la Jordanie ou encore la Turquie ont développés leurs offres à partir des années 70. Même l’Afrique subsaharienne a tenté d'attirer des délocalisations, sans succès, à l’exception de l’Ile Maurice. Aussi, les pays de l’Europe de l’Est, depuis 1989, apparaissent aujourd’hui comme de nouvelles cibles de la délocalisation. Néanmoins, les différents types de délocalisation visent chaque secteur d'une manière bien particulière. De plus, il existe de nombreux avantages et inconvénients qui montrent toute l'importance des délocalisations au niveau mondial tant sur le plan économique que sur le plan social.

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