Faut-il avoir peur de la place que pourraient prendre les robots dans notre société ?
Dissertation : Faut-il avoir peur de la place que pourraient prendre les robots dans notre société ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Harold Lemaire • 7 Septembre 2015 • Dissertation • 1 478 Mots (6 Pages) • 3 209 Vues
Le mot « robot » est apparu pour la première fois dans la pièce de théâtre de Karal Capek de science-fiction R. U. R. (Rossum’s Universal Robot) et vient du mot tchèque « robota », signifiant « travail, besogne, corvée ». Un robot est un dispositif mécatronique (alliant mécanique, électronique et informatique) accomplissant automatiquement des tâches qui sont généralement dangereuses, pénibles, répétitives, impossibles pour les humains. Le premier robot crée était « Ultimate », un robot à usage industriel, intégré aux lignes d’assemblages de General Motors en 1961. Cela peut, à première vue, être une invention laissant rêveur, mais prenons par exemple le tragique accident impliquant un robot militaire en 2007 : l’appareil s’est emballé et a tiré des munitions explosives partout autour de lui ; cet incident affiche 9 décès et 24 personnes blessées. C’est l’une des raisons pour lesquelles la question de leur intégration au sein de notre société laisse énormément de monde perplexe. Nous nous demanderons, lors d’une première partie s’il faut réellement avoir peur de la place que les robots pourraient prendre dans notre société, puis nous verrons qu’il existe une multitude de faits prouvant qu’il serait dangereux de les y intégrer.
Au cours de cette première partie, notre étude sera basée sur les aspects positifs de l’invasion robotique au sein de notre société en étudiant les côtés matériels, pratiques et professionnels que leur présence apporte à notre vie.
Un robot est un objet crée par l’homme, telle une simple bûche de bois. Son cerveau est matériel, il ne connaît ni conscience, ni sens humain. L’homme le connaît parfaitement, puisqu’il l’a lui-même inventé et crée ; il a été construit suivant son propre cahier des charges ; il n’y a donc aucune crainte à avoir lorsque l’on connaît son adversaire. De plus, un conflit est rarement envisageable avec un objet.
Concernant le côté pratique, la robotique a été pensée afin de faciliter le travail des humains, mais aussi de les soulager de certaines tâches. En effet, les robots se chargent d’une multitude de tâches dont la plupart des humains ne veulent pas se charger, comme les activités répétitives (le montage sur une chaîne de production par exemple), le ménage ; ces dernières années les ventes de robots ménagers, cuisiniers ont littéralement explosées, car lorsque les robots s’en occupent, l’humain peut faire autre chose de plus important, qui l’intéresse plus, ou tout simplement se reposer. Cela permet donc à l’homme, d’un certain point de vue, de se dédoubler afin de produire plus, dans un certain temps qui lui est imparti. Aussi, dans une société comme la nôtre, qui est de plus en plus une société dans laquelle les gens sont confrontés à la solitude, le robot peut également être un parfait compagnon. Prenons par exemple les jouets et robots chiens pour les enfants qui les adorent, la possibilité de parler à nos gadgets avec l’exemple de Siri sur l’iPhone d’Apple auquel si on lui demande « Bonjour Siri, qu’y a-t-il à faire en ville aujourd’hui », Siri nous répondra « Bonjour, aujourd’hui vous pouvez faire : … » et il nous indiquera toutes les activités possibles à faire aujourd’hui en nous indiquant les numéros de téléphones et sites web des cinémas alentours, salles de concerts, centres commerciaux, parcs de jeux…
De plus, la robotique connaît certains avantages concernant le monde professionnel. Bien entendu, il aide l’humain à travers ses différentes tâches, mais lorsqu’un robot est employé à un poste, il produit en général bien plus, et avec une précision infiniment supérieure à l’humain. C’est pourquoi les entreprises achètent de plus en plus de robots afin de produire plus, d’améliorer la productivité. De plus, les robots peuvent fonctionner vingt quatre heures sur vingt quatre sans éprouver le moindre signe de fatigue, le robot ne fait que ce qu’on lui dit, ne conteste pas les ordres et ne se plaint jamais. Enfin, le plus extraordinaire, c’est qu’il est capable de tout ça, et bien entendu sans demander le moindre salaire ; ce qui est un gain d’argent énorme pour les entreprises, qui produisent donc plus, mieux, plus rapidement, à moindre coût.
Après avoir étudier les aspects positifs d’une société entourée par la robotique, nous allons à présent nous baser sur des aspects plus subtils, plus négatifs, voire rébarbatifs, en nous basant sur les éventuels problèmes générés de par leur informatique, les problèmes humains pouvant en découler, ainsi qu’en réétudiant certains points précédemment évoqués en changeant d’approche.
Nous sommes actuellement dans l’ère du numérique, du virtuel et de la miniaturisation. L’homme aime créer des systèmes informatiques, cependant ils sont l’image incarnée de l’obsolescence tant il y a de recherche dans ce domaine et d’avancées technologiques. Cependant, ces avancées concernant des produits qui sont toujours mieux que les modèles précédents qui eux-mêmes étaient déjà considérés comme le « summum », comme des « must-have » ; cela évoque l’idée de Coluche avec sa nouvelle lessive rendant le linge plus blanc que blanc... Rappelons juste que le mieux est l’ennemi du bien. La totalité de nos produits technologiques sont voués à « planter », l’homme ne sait pas éditer une technologie si complexe, à la perfection, afin qu’il n’y ait aucun bug, d’autant plus, qu’une édition parfaite ne signifierait même pas qu’il n’y ait aucun problème après quelques temps d’utilisation. C’est pourquoi beaucoup de gens n’ont aucune confiance en ces robots, rappelons l’exemple repris dans l’introduction, un robot militaire a fait 9 victimes et plusieurs dizaines de blessés dans son propre camp, à cause d’un simple dysfonctionnement logiciel. De plus, ils sont de plus en plus autonomes, certains se rechargent même sans l’aide de l’humain. Ce dernier essayant même de lui inculquer une mémoire dite « artificielle » ; c’est l’ultime argument des gens ayant peur des robots. Il suffit de regarder le nombre de films de science-fiction concernant une invasion planétaire des robots suite à une intelligence artificielle un peu trop élaborée ; films qui, à la base, ne sont pas si irréels que cela, car si nous implantions une intelligence artificielles à tout nos appareils, nos robots, cela serait un risque auquel nous pourrions avoir à faire face (mais nous n’en semble heureusement pas encore là, nous en sommes même encore bien loin).
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