Synthèse Réflexe myotatique

Le réflexe rotulien, est un test que l’on réalise pour vérifier les réponses nerveuses d’un patient. Le choc du marteau sur le tendon rotulien entraine l’extension de la jambe. On parle alors de réflexe myotatique, puisqu’il y a une contraction réflexe du quadriceps déclenchée par son étirement, après le choc du marteau. Dans un premier temps, nous présenterons les différents éléments intervenant dans la propagation de l’information, lors de ce réflexe. Enfin, dans un second temps, nous présenterons la nature de l’information propagée.

Tout d’abord, rappelons que le réflexe est une réponse d’origine nerveuse, indépendante de la volonté, en réplique à une stimulation. Ici, la réponse est l’extension de la jambe, en réplique au choc du marteau sur le tendon rotulien.

La réponse d’origine nerveuse n’est pas sans explications. Présentons l’organisation du réflexe avec ses cinq éléments fondamentaux : des capteurs ou fuseaux neuromusculaires, vont recevoir l’information. Cette information va suivre la voie afférente qui rejoint la moelle épinière, par la racine dorsale du nerf rachidien. Ensuite, l’information arrive donc au centre nerveux : la moelle épinière. Puis elle repart par la voie efférente qui rejoint les fibres musculaires ou effecteurs, par la racine ventrale du nerf rachidien. Ce circuit nerveux du réflexe est appelé « arc réflexe ».

Le réflexe myotatique fait intervenir deux types de neurones. D’une part les neurones afférents, ou neurones sensitifs, qui trouvent leur corps cellulaire dans le ganglion spinal et transmettent un message, des récepteurs sensoriels en direction du centre nerveux. D’autre part, les neurones efférents ou motoneurones, qui conduisent un message du centre nerveux en direction du muscle (plus précisément en direction de la synapse neuromusculaire).

Les synapses sont des zones de communications entre les différents éléments du réflexe. Il existe également deux types de synapses. La synapse neuro-neuronique qui fait la jonction entre le neurone afférent et le neurone efférent. Ainsi que la synapse neuromusculaire, constituée à peu près comme la synapse neuro-neuronique. Voyons comment fonctionne la synapse, en clair, c’est une zone entre la terminaison d’un neurone et le corps cellulaire ou les dendrites d’une autre cellule. Tout d’abord les potentiels d’actions arrivent au niveau de la synapse, les vésicules se déplacent et permettent ensuite la libération des neurotransmetteurs qui viendront se fixer sur les neurotransmetteurs après avoir traversé la fente synaptique et enfin activer la contraction.

Maintenant que nous avons vu le « circuit » du message, voyons quelle est la nature de ce message propagé par les neurones du réflexe.

Le message nerveux peut naître au sein des fuseaux musculaires et nous parlons de message afférent. Ce message est un message sensoriel, lié à l’étirement. Il rejoint la moelle épinière en passant par l’axone.

Ou bien, il peut naître au sein des motoneurones, nous parlons alors de message efférent. Il entraine aussi la contraction d’un muscle.

Dans les deux cas, le message sera de même nature électrique. Il est constitué de train de potentiels d’actions (c’est-à-dire de signaux électriques).

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