Solar Impulse
Étude de cas : Solar Impulse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cldvx • 3 Décembre 2017 • Étude de cas • 1 047 Mots (5 Pages) • 709 Vues
Solar Impulse
- Le début de l’aventure
Lors de son tour du monde en montgolfière en 1999, Bertrand Piccard, un psychiatre, explorateur et aéronaute suisse se rend compte qu’un réservoir ne suffit pas pour faire le tour du monde car le problème pour faire un tour du monde est la capacité de régénération de l’énergie utilisée. En effet, lors de ce tour du monde, Bertrand Piccard a failli plus d’une fois se retrouver en panne d’énergie. L’aventure Solar Impulse débute en 2003 avec Bertrand Piccard. Il s’associe avec André Borschberg, un pilote, ingénieur et entrepreneur également suisse.
Solar Impulse a pour défi de faire le tour du monde sans une goutte de carburant. C’est pour tester la fiabilité des énergies renouvelables comme production d’électricité et également trouver une alternative contre le dérèglement climatique et les technologies polluantes. Solar Impulse représente également un autre défi, celui de pouvoir voler de nuit grâce à l’énergie solaire sans que ce dernier puisse se recharger. Ce projet a une volonté de sensibiliser la société en montrant que les ressources énergétiques renouvelables sont les énergies de demain mais surtout le seul moyen pour que l’espèce humaine puisse continuer à vivre.
Plusieurs problématiques se posent, comment se comportera l’appareil ? Comment le pilote parviendra-t-il à gérer l’énergie à sa disposition ?
Ce projet n’aurait jamais pu se réaliser sans les soutiens de nombreuses personnalités, les organisations, associations et entreprises et l’équipe de 150 personnes qui y travaillent.
- Solar Impulse 1
Le premier prototype du Solar Impulse, le HB-SIA mesure 63,4 m d’envergure, 21,85 m de longueur et 6,40 m en hauteur. Le poids total de l’appareil est de 1600 kilos l’équivalent du poids d’une voiture
L’appareil est construit autour d’une structure en matériaux composites constitués de fibre de carbone et de nid d’abeille assemblés en sandwich. Ce dernier comprend 11628 cellules solaires en silicium monocristallin de 150 microns d’épaisseurs. Sous l’aile, sont fixées 4 nacelles contenant chacune un moteur de 10 CV, un ensemble de batteries au lithium polymère qui pèse 4x200 Wh/kg et un système de gestion contrôlant le seuil de charge et de température. L’isolation thermique est conçue pour conserver la chaleur dégagée par les batteries et leur permettre de fonctionner malgré des températures très basses à cause de l’altitude. En 24h, le soleil fournit en moyenne 250 W/m².
L’appareil peut transporter 8k/m² en énergie solaire à disposition et en énergie stockée. Si l’appareil est trop lourd, ce dernier atterrit ou se crash avant le jour, en revanche si l’appareil est trop léger, il se casse. Tout est une question d’équilibre.
Le 7 juillet 2010, le Solar Impulse HB-SIA réussi son premier vol de 26h sans interruption. Cela n’a été possible que par une procédure bien précise. En effet, pour économiser un maximum d’énergie, l’avion décolle vers 7h en même temps que le soleil se lève, puis monte en altitude jusqu’à 8500m.la nuit arriver, le pilote coupe le générateur solaire et réduire au minimum la puissance des moteurs. De ce fait, l’avion plane une partie de la nuit. Vers 00h00, le pilote redonne de la puissance au moteur dont l’énergie utilisée est celle stockée dans les batteries. Lorsque le jour se lève, le pilote n’a qu’à réenclencher le générateur solaire. Cela est une avancée considérable pour la suite de l’aventure. Le 13 mai 2011, le Solar Impulse HB-SIA réussi son premier vol international piloté par André Borschberg reliant l’aérodrome militaire de Payerne en Suisse à l’aéroport de Bruxelles en 16h.
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