Puberté - identité et orientation sexuelle

On explique l’évolution des hormones sexuelles au moment de la puberté par l’augmentation progressive des substances hormonales testostérone et œstradiol produites par le cerveau et transportées par le sang jusqu’aux organes reproducteurs (testicules et ovaires.

Durant la puberté, les hormones sexuelles ont pour rôle de provoquer le déclenchement du développement des organes reproducteurs et l’apparition des caractères sexuels secondaires chez le garçon à travers la testostérone et les œstrogènes chez la fille. Parmi ces caractères sexuels secondaires on note chez le garçon le développement des poils pubiens, la mue de la voix, la croissance du pénis et l’apparition des premières éjaculations et développement de la poitrine et de l’appareil génital chez la fille.

L'identité sexuelle se construit au contact de notre société. C’est pour cette raison que l’on appelle identité sexuelle le fait de se reconnaître ou d'être reconnu socialement comme un homme ou une femme. C’est l’identité que l’on a depuis la naissance, nous naissons garçon ou fille. Cette identité est liée à la fois du sexe biologique, à notre éducation ou même de notre culturel. Elle appartient à l’environnement public de l’individu.

L’orientation sexuelle quant à elle fait partie de la sphère privée de l’individu et fait référence à l’attirance affective et sexuelle envers une autre personne. Cette attirance peut se faire par le sexe opposé ou de même sexe. Elle relève plus de l’émotion et de l'intimité de chacun. Il existe trois types d’orientations sexuelles : l'hétérosexualité, l'homosexualité et la bisexualité. L’orientation sexuelle peut varier dans le temps : elle n’est pas déterminée biologiquement.

L’identité sexuelle appartenant à une sphère publique subit une influence sociétale. Parmi ces influences on note l’appartenance culturelle, le statut social, la situation professionnelle, l’éducation et la famille. Ainsi la religion ou même la politique peuvent avoir une incidence sur cette identité, notamment quand l’identité ressentie et l’identité biologique sont en contradiction. Elle revient alors à penser que la sexualité n’est pas donnée par nature mais par l’impact de son environnement. Elle peut conduire l’individu à vouloir changer de sexe mais également d’identité.

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