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Les microorganismes

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Par   •  28 Octobre 2017  •  Cours  •  2 410 Mots (10 Pages)  •  1 317 Vues

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LES MICROORGANISMES

I. DEFINITION

Les microorganismes sont, par définition, des êtres vivants suffisamment petits pour passer inaperçus à l’œil humain. Il est nécessaire d’avoir recours au microscope pour pouvoir les distinguer, et dans le cas de certains d’entre eux (Bactéries), il faut aller jusqu’à un grossissement de l’ordre de 1000 fois. (Ils mesurent en effet 1/1000 de millimètre). Lorsque les microorganismes deviennent très nombreux dans un même milieu, leur association (Colonie), devient visible à l’œil nu, soit sous forme de voiles (sur les jus de basserie par exemple), soit sous forme de feutrage (sur le pain, la confiture, les cuirs moisis etc....). Mais il est évident que l’aspect de ces colonies est totalement insuffisant (sauf cas très précis), pour identifier le microorganisme auquel on a affaire, il est toujours indispensable de se servir d’un microscope pour y parvenir.

II. MODE DE VIE DES MICROORGANISMES

Chez les êtres vivants supérieurs, il existe deux types d’existence possible :

1. Ceux qui peuvent (théoriquement) se débrouiller tout seuls, c’est à dire créer leur matière vivante (matière organique), à partir du gaz carbonique de l’air, de l’eau, et des sels minéraux du sol ou de l’eau (on les appelle des Autotrophes).

2. Les autres ne peuvent créer leur matière vivante c’est à dire se nourrir, qu’à partir de cadavres et de déchets. Ils seront donc obligés de prendre leurs aliments chez les précédents, soit directement (herbivores : vache par ex.), soit indirectement (carnivores lion par ex. qui se nourrit d’herbivores), soit enfin les deux à la fois (omnivores : homme par ex.). On les appelle des Hétérotrophes. Dans cette catégorie d’êtres vivants, citons un cas particulier très répandu chez les insectes. Nombreux sont les insectes ou tout au moins leurs larves nourrissent au détriment des animaux ou des végétaux vivants. Ce sont des parasites (le varron sur les bovins, les gales sur les chevaux ou sur les moutons)

Il en est de même chez les microorganismes : certains sont autotrophes ; quelques bactéries et les algues microscopiques, la plupart sont hétérotrophes : champignons et la plupart des bactéries. Parmi ces derniers, nombreux sont ceux qui sont parasites, occasionnant la multitude des maladies animales et végétales (typhoïde, diphtérie, tétanos etc....). On dit qu’ils sont pathogènes et on les désigne souvent sous le nom de microbes.

De nombreux microorganismes se révèlent très utiles dans la nature, du fait de la transformation qu’elles font subir aux matériaux qu’elles attaquent pour se nourrir. Ils transforment les cadavres animaux et végétaux, et leurs déchets en corps organiques plus simples, puis d’autres microorganismes transforment ces corps organiques en éléments minéraux (sels minéraux, gaz carbonique, eau etc). Elles font, en somme, le travail inverse de celui qui est effectué par les plantes vertes, remettant à la disposition de celles-ci, les éléments minéraux du sol qui finiraient pas s’épuiser, si tout sur le globe n’était pas soumis â un cycle.

Certaines de ces transformations dues aux microorganismes, choisies judicieusement pour s’arrêter à un produit bien défini, sont très utiles dans l’industrie. Ainsi nombreuses sont les levures (les levures sont des champignons), qui transforment le sucre des fruits et des graines en alcool. C’est la fermentation alcoolique qui permet de préparer le vin et la bière

I. REPRODUCTION DES MICROORGANISMES

Nombreux sont les microorganismes qui se reproduisent comme les animaux et les plantes supérieures, en faisant intervenir un organisme mâle et un organisme femelle. C’est la reproduction sexuée.

Mais si tous ne possèdent pas ce mode de reproduction, tous, sans exception, possèdent une reproduction dite asexuée, qui consiste schématiquement, à une division de l’organisme en deux parties semblables, par exemple, les cellules de bactéries se coupent simplement en deux donnant deux cellules filles.

Cette reproduction est très rapide, puisqu’il y a une scission toutes les 18 minutes pour les bactéries, une toutes les 30 minutes pour les levures. Si nous prenons un paquet de levure de boulangerie, qui n’est qu’une masse de centaines de millions de cellules de levures (champignon, voir plus loin), que l’on ne distingue pas à l’œil nu, puisque ce sont par définition des microorganismes, et que nous en prenions 1 gramme, au bout de 48 heures, nous devrions voir ce gramme de levure occuper un volume analogue à celui du globe terrestre, et ceci par le jeu de la reproduction sexuée. Heureusement, la nourriture du milieu où vivent les microorganismes vient rapidement â manquer, ce qui entraîne l’arrêt de la multiplication. Signalons, de plus, que les microorganismes sont souvent tués par les produits qu’ils transforment dans le milieu où ils vivent.

Ainsi, les levures qui transforment le sucre en alcool sont tuées dès que la teneur du milieu est égale à 16° alcoolique. C’est pourquoi, on ne trouve pas de vin naturel titrant plus de 16° alcoolique.

II. CLASSIFICATION SOMMAIRE DES MICROORGANISMES

1) Les microorganismes appartenant au monde végétal

Ce sont les plus importants de par leur nombre et de par leur activité, sur le milieu extérieur que représente notre planète.

2) Les algues microscopiques

Les algues sont des végétaux qui vivent essentiellement dans l’eau (douce ou salée). Nombreuses sont celles qui ne sont pas des microorganismes, étant visibles à l’œil nu. Tel est par exemple le varech que l’on trouve sur toutes les plages. Par contre, tout un groupe d’algues est constitué par des êtres composés d’une seule cellule non visible à l’œil nu. Ce sont des microorganismes pourvus de ce pigment vert que l’on nomme la chlorophylle, donc, d’après ce que nous avons vu plus haut, des autotrophes.

3) Les champignons

Tous les champignons sont invisibles à l’œil nu. Ils sont formés de filaments ramifiés de très petite taille. Lorsque ces filaments deviennent suffisamment denses, ils forment des colonies visibles à l’œil nu. C’est le feutrage des moisissures que l’on voit sur les cuirs par exemple.

(3) alors que la plupart des êtres vivants sont constitués par des multitudes d’éléments de base appelés cellules, les levures

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