Microorganismes et santé : Le VIH, un virus responsable d’une épidémie mondiale
Fiche : Microorganismes et santé : Le VIH, un virus responsable d’une épidémie mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ariderk • 30 Septembre 2022 • Fiche • 478 Mots (2 Pages) • 428 Vues
Partie 2 : Corps humain et santé
Chapitre 3 : Microorganismes et santé
Activité 2 : Le VIH, un virus responsable d’une épidémie mondiale (P272-273)
- Montrez comment le Plasmodium accomplit son cycle de vie et est à l’origine des symptômes de la maladie.
L’agent responsable du paludisme est un être vivant unicellulaire, eucaryote (voir page 268) appelé Plasmodium, qui accomplit son cycle de reproduction pour partie chez le moustique femelle (Anophèle) et pour partie chez l’Homme (document 2).
Chez l’Homme, il se développe aux dépens des cellules du foie et des globules rouges dont il consomme l’hémoglobine et qu’il fait éclater (document 1).
Les phases de multiplication des différentes formes du parasite revêtent un caractère « cyclique » ce qui explique les symptômes survenant par poussées parmi lesquels une très grande fatigue et une anémie liée à la destruction des globules rouges.
La transmission de l’Homme au moustique se fait à l’occasion d’un repas de sang (nécessaire à la reproduction du moustique) et du fait de la migration du parasite de l’estomac du moustique à ses glandes salivaires, l’insecte assure la propagation et la contamination d’autres humains par l’agent pathogène en piquant d’autres individus.
Le moustique femelle du genre Anophèle constitue un réservoir de l’agent pathogène et assure la transmission de celui-ci à l’Homme : c’est un vecteur de la maladie, qualifiée ainsi de maladie vectorielle.
- Expliquez pourquoi cette maladie sévit dans certaines zones du globe et comment l’éradication a été possible dans certains pays.
Le paludisme est une maladie qui sévit de façon persistante dans des pays de la zone intertropicale où règne un climat chaud et humide, c’est-à-dire dans des zones du globe propices au développement des moustiques dont le cycle de développement est en partie aquatique (voir les larves de moustique dans le document 4).
Le moustique du genre Anophèle étant le vecteur de l’agent pathogène, toute condition favorisant son développement et ainsi la persistance de l’un des réservoirs, contribue à sa transmission.
Dans certains des pays qui bénéficient de conditions climatiques propices au vecteur, des mesures ont été prises pour limiter l’habitat du moustique (éradication effective ou à venir). Éradiquer cette maladie suppose d’empêcher la reproduction du Plasmodium et d’empêcher sa transmission à l’Homme.
Dans le premier cas, cela passe par la destruction des zones humides stagnantes dans lesquelles se développent les larves de moustiques.
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