Les TIC Selon Nicholas Carr

En quoi, selon vous, les thèses de Nicholas Carr sont justes et quelles en sont

les limites ?

La lecture de cet article n'a pas été facile. Après un gros travail de traductions et

de définitions, je suis arrivée à cette conclusion : Quelle est véritablement la ou

plutôt les fonctions des TIC ? Le but n'est pas de créer un débat mais d'analyser

les thèses de Mr Carr pour en comprendre les idées développées dans cet article

(qui a été de nombreuses fois critiqué si on s'en réfère sur la toile.)

Premièrement, Carr marque un point sur le fait que les TIC ont été une

ressource majeure dans le passé (l'électricité, le chemin de fer, le moteur à

vapeur, le télégraphe puis le téléphone.) Ces technologies ont véritablement

changé le cours de l'histoire. Elles ont donné plusieurs avantages aux

entreprises qui ont su exploité le potentiel. Cependant Carr démontre que quand

la disponibilité des TIC a augmenté et que leur coût a diminué, elles sont

devenues un produit de consommation courante. Si bien que d'un point de vue

stratégique, elles sont devenues invisibles. Les TIC sont nécessaires pour la

survie de l'entreprise mais en tant que ressource essentielle elles ne fournissent

plus aucun avantages stratégiques. Pour Carr il n'y a plus d'enjeu stratégique car

les TIC sont devenues disponibles et abordables pour tous. Sur ce point il a

raison mais pour ce qui est de la bonne utilisation des TIC seuls les

professionnels sont formés à cet apprentissage et donc un usager et un

professionnel n'ont pas les même habilités en ce qui concerne l'approche des

TIC. D'après Carr, il y a deux sortes de technologies, celles de propriété

industrielle et les autres d'infrastructures. C'est dans cette deuxième catégorie

que Carr place les TIC. Il n'y a plus de stratégie car les technologies sont

utilisées dans toutes les infrastructures aujourd'hui. D'un niveau concurrentiel,

c'est très dur pour les entreprises de rebondir. Il existe un cercle vicieux. « La

concurrence incite à exercer une surveillance permanente (qui peut aller jusqu'à

l'espionnage mutuel) sur les activités des concurrents, afin de profiter de leurs

échecs, en évitant leurs erreurs, et de contrecarrer leurs succès en essayant

d'emprunter les instruments

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