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La turritopsis dohrnii détiendrait-elle le secret de l'immortalité ?

Étude de cas : La turritopsis dohrnii détiendrait-elle le secret de l'immortalité ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Janvier 2019  •  Étude de cas  •  1 036 Mots (5 Pages)  •  610 Vues

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De même que chez l’homme, les animaux sont aussi soumis au stress. Ils développent alors, parfois, des mécanismes de défense particuliers et dans certains cas, très étonnants. C’est le cas de l’un de nos animaux du jour ; la Turritopsis Dohrnii.

La Turritopsis Dohrnii est une méduse originaire de la Méditerranée. Elle a été découverte par Christian Sommer en 1998 à Rapallo, un village sur les côtes italiennes. Cet étudiant en biologie marine spécialiste des hydrozoaires découvrit cette méduse, mesurant à peine la taille d’un ongle, dans ses filets à plancton. Au moment de sa découverte Christian Sommer ne se doutait pas qu’elle sera surnommée « la méduse immortelle ».

En effet, au premier abord cette méduse appartenant à la famille des cnidaires, des animaux aquatiques primitifs à symétrie radicale, possède le même cycle de vie que n’importe quelle méduse. Celui-ci comprend deux phases alternantes : une phase méduse nageuse, durant laquelle la méduse produit des cellules reproductrices. Une fois celles-ci fécondées, lorsque la méduse mal a lâché ses spermatozoïdes dans la mer et que la méduse femelle les a recueillis grâce à ses tentacules, il se forme un œuf. Cet œuf deviendra ensuite une larve qu’on appelle planula. La planula va ensuite se fixer sur un support et se transformer en polype ; la deuxième phase du cycle de vie de la méduse. Un polype ressemble à un tube dont une extrémité porte une bouche entourée de tentacules et comme la méduse au stade nageur, il a la capacité de se reproduire. Le polype se reproduit asexuellement, il bourgeonne pour former une colonie d’hydraires*1 empilés les uns sur les autres et qui se détacheront pour ensuite devenir des méduses libres. Le cycle se reproduit ainsi jusqu‘à la mort de la méduse.

Mais, dans le cas de la Turritopsis Dohrnii il est nécessaire de rajouter quelques étapes à ce cycle. Lorsqu’elle subit un stress intense du par exemple à la famine, à une attaque ou à la contraction d’une maladie, elle développe la capacité de « rajeunir ».Ce stress intense active un processus appelé transdifférenciation. Celui-ci agit sur les cellules de la méduse situées dans son chapeau. Les cellules souches sont des cellules capables de se diviser symétriquement ; générant deux cellules semblables à elle-même. Ainsi qu’asymétriquement ; générant une cellule semblable à elle-même ainsi qu’une cellule qui se différencie afin de devenir une cellule spécialisée (cellule musculaire, sanguine, osseuse ou neuronale).Les cellules souches sont à la base de tout notre système cellulaire ; présentes en masse dans l’œuf fécondé, au stade totipotentes elles peuvent donner naissance à un organisme entier. Au bout de 5 jours, alors dans l’embryon elles sont au stade pluripotentes et peuvent se multiplier à volonté et donner tout type cellulaire. Puis, elles entrent dans le stade multipotentes durant lequel elles se différencient pour devenir des cellules spécialisées dans un genre tissulaire. Ces cellules spécialisées dans l’ectoderme (la peau, le système nerveux, etc.), le mésoderme (le sang, le squelette, les reins, etc.) ou dans l’endoderme (l’appareil digestif, respiratoire, etc.) cèlent leur destin en devenant des cellules unipotentes, ne pouvant donner naissance qu’à un seul type de cellule ; la cellule spécialisée. Le processus de transdifférenciation

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