Hegel, esthétique
Étude de cas : Hegel, esthétique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jujujul818 • 27 Décembre 2020 • Étude de cas • 2 206 Mots (9 Pages) • 740 Vues
Philo DM
Itro :
Hegel à une influence décisive sur l’ensemble de la philosophie contemporaine. Milieu XIXème, Il défend le projet d’une philosophie de l’art. Dans ce texte, Hegel s’interroge sur l’existence de l’homme et sur sa nature. Pour l’auteur, l’Homme possède, contrairement aux choses de la nature, en soi, mais à la différence des choses, également pour soi. En effet, la question se pose de savoir si l’homme est réductible aux autres êtres de la nature (il ne serait qu’un animal évolué) ou bien s’il possède une spécificité qui le distingue. Afin de défendre sa thèse, qu’il commence par poser en opposant le double caractère de l’existence de l’homme, et l’unique caractère de l’existence des choses de la nature ( l.1 à l.4) Il détaille ensuite cette double existence en identifiant un aspect de celle-ci de l’homme à l’existence naturelle, et en soulignant la spécificité du second aspect : l’existence « pour soi »(l.3-4) Dès lors, il analyse cette existence « pour soi » en deux moments : le moment théorique, qui est le moment du pour soi qui s’identifie à une définition, ou il s’agit pour l’homme de se définir par la conscience qu’il a de lui même (l.5 à l.9). Puis le moment pratique, dans lequel l’homme prend conscience de lui à partir de son autre, l’extériorité (l.9 à l.13). Ce second moment révèle alors une caractéristique du sujet humain : la liberté ( l.13 à 15) . Enfin, l’auteur termine par un exemple montrant la portée universelle de sa thèse. (l.15 à 20).
Premièrement Hegel introduit la spécificité de l’homme oppose la nature et l’homme. Il dis que« Les choses de la nature n’existent qu’ immédiatement » (l.1). Il s’agit de montrer que les choses de la nature sont simplement posée dans l’existence, qu’elles sont réductibles à leur pur présent d’existence. Les choses existent sans mouvement intrinsèque ( c’est pour cela qu’on dit qu’elles sont immédiates : en elle, il n’y a aucune méditation), mais le mouvement leur arrive de l’extérieur. En ce sens, elles n’ont pas de dualité en elle-même mais sont « d’une seule façon » : cela veut donc dire que pour déterminer une chose de la nature, on peut faire la liste de ses composants en montrant comment ils sont unis d’une seule et même façon. Si cette unité est modifiée, alors la chose disparaît. Il n’y a qu’une manière pour la chose naturelle d’être ce qu’elle est , si elle est d’une autre manière, alors il s’agit d’une autre chose. On peut ici parler de l’existence « en soi » de la chose naturelle. Il aborde ensuite l’existence « en soi » de l’homme : l’homme possède ce type d’existence, en tant qu’il est dans la nature. Ainsi, l’homme a un corps, il est situé dans un espace et un temps, et à ce titre participe de l’existence naturelle. De ce point de vue, l’homme est comme une table ou un animal. Il a une certaine essence, une certaine identité qu’il conserve et qui n’est pas modifiée. Perdre cette identité , c’est mourir ou devenir un autre homme. L’homme a donc également cette existence qui constitue son identité sans mouvement possible ( ce qui fait qu’il est le « même » homme à travers le temps et l’espace). Puis l’existence « pour soi » de l’homme : il s’agit tout simplement de dire que l’homme a conscience de lui même , qu’il est « pour lui même », qu’il se représente à lui-même, donc qu’il se dédouble. Il est d’une part quelque chose « en soi », mais il y a plus : cet en soi, il se représente. Il se représente donc son identité. Hegel souligne que cette spécificité renvoie à l’esprit (l.4). Cet être esprit , l’homme ne l’est que parce que il « pense ». Comme l’explique Descartes (« je pense, je suis ») . L’homme est donc constitué par son activité de penser. Arrêter de penser revient pour lui à perdre le pour soi , à perdre son existence spirituelle, donc , à mourir comme homme (même si il demeure comme chose de la nature).
...