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Étude de la préface de la Phénoménologie de l'Esprit d'Hegel

Analyse sectorielle : Étude de la préface de la Phénoménologie de l'Esprit d'Hegel. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Janvier 2014  •  Analyse sectorielle  •  674 Mots (3 Pages)  •  957 Vues

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I/ Il est particulièrement nécessaire qu'on fasse de nouveau du « philosopher » une affaire sérieuse.

II/ 1°/Pour toutes les sciences, les arts, les talents, les métiers prévaut la conviction qu'on ne les possède pas sans se donner de la peine et faire l'effort de les apprendre et de les pratiquer.

2°/ Quand on en vient à la philosophie, c'est un tout autre préjugé qui paraît régner aujourd'hui : si quiconque ayant des yeux et des doigts, à qui on fournit du cuir et un instrument, n'est pas pour cela en mesure de faire des souliers, - on croit que chacun s'entend pourtant à philosopher et à apprécier la philosophie, puisqu'il possède pour cela la mesure dans sa raison naturelle, comme s'il ne possédait pas également dans son pied la mesure d'un soulier.

III/ II semble que la possession de la philosophie soit posée précisément dans le défaut de connaissance et d'étude et que celles-ci cessent quand la philosophie commence. On tient souvent la philosophie pour un savoir formel, vide de contenu, et on perd trop de vue que ce qui est vérité aussi selon le contenu dans quelque connaissance et science que ce soit peut seulement mériter ce nom de vérité, s'il a été engendré par la philosophie.

HEGEL

Phénoménologie de l'Esprit, Préface.

Pour l'introduction, vous devez en effet indiquer les différentes parties du texte, et ce sont bien celles que vous avez indiquées avec une petite précision pour la deuxième partie où l'on peut voir se développer deux moments : le premier consacré à l'opinion que l'on a généralement de tout ce qui n'est pas philosophie (nécessite l'effort, le travail si l'on veut posséder ces métiers) et un deuxième consacré au fait que la philosophie reçoit un traitement différent, et ce qui se dégage alors de cette deuxième partie (II), c'est que cette différence d'opinion tient à un préjugé, préjugé qui va être explicité et analysé dans la troisième partie (III).

La première partie même si ce n'est qu'une pharse constitue bien un moment distinct du texte en ce qu'elle énonce la thèse de Hégel (ce que dit Hegel du thème : philsophie et travail ou effort qui confère un caractère "sérieux" à l'activité).

Concernant la phrase "II semble que la possession de la philosophie soit posée précisément dans le défaut de connaissance et d'étude et que celles-ci cessent quand la philosophie commence", il faut comprendre le début littéralement : il y a philosphie parce qu'il n'y a pas de connaissance; et c'est précisément là le préjugé, préjugé qui nous vient d'où? question qu'il vous faut absolument poser parce qu'elle vous permet en y répondant de faire une référence qui s'impose ici : ce préjugé provient d'une mauvaise compréhension, parce que rapide, aveugle, sans effort, du thème socratique (je sais que je ne sais rien, mais ce n'est qu'un préalable, le préalbale à la réminscence, voyez Ménon). Il faut se débarrasser de ces anciens préjugés ou opinions en les connaissant d'abord comme tels (car la plupart du temps quand je ne m'interroge

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