Etude des contractions duodénales - Physiologie Animale
Compte rendu : Etude des contractions duodénales - Physiologie Animale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Megatwist • 3 Février 2022 • Compte rendu • 2 262 Mots (10 Pages) • 844 Vues
Butler Zoë A1
David Samuel
Etude la motricité duodénale
Introduction
Lors de ce TP, nous nous sommes intéressés et avons étudié la motricité intestinale, c’est-à-dire l’ensemble des fonctions qui assurent le mouvement de ce dernier : on parle alors de péristaltisme. En effet, l’intestin est un morceau de l’appareil digestif ayant pour rôle de poursuivre la digestion et d’absorber les nutriments issus de ces processus de dégradation. C’est une surface d’échange très importante grâce à la présence de villosités et de microvillosités. Nous savons aussi que la paroi de l’intestin grêle comporte 4 couches : la muqueuse, la sous-muqueuse, la musculeuse et la séreuse (cf. figure 1).
[pic 1][pic 2]
Enfin, l’intestin grêle est composé de 3 parties : le duodénum, le jéjunum et l’iléon : c’est sur le duodénum que se porte notre étude de ce TP.
Les objectifs de la séance était d’étudier les conséquences de changements de paramètres physico-chimiques sur le duodénum et sa motricité.
Matériels et méthodes
- Analgésie
Tout d’abord, avant d’étudier la motricité duodénale, il nous faut analgésier 2 rats par voie IP à la méditonimine à la dose de 0.3mg/Kg.
- Opération
Après les avoir anesthésiés, le professeur et un volontaire ont chacun ouvert un rat, puis nous avons repéré l’intestin, plus particulièrement le duodénum, avant de couper 4 fragments de 1-2 cm environ par rat, car on ne pouvait prélever que 4 fragments de duodénum par rat. Nous avons ensuite procédé à la mise à mort des rats avec une dose léthale de Kétamine par voie intracardiaque.
- Montage
- Dispositif de survie (cuve à organe isolé)
Pour maintenir le fragment de duodénum prélevé « en vie », nous avons utilisé la technique de la cuve à organe isolé : pour se faire, le morceau de duodénum est plongé dans une solution de tyrode tiède qui est composé d’éléments essentiels pour la survie du fragment : (nutriments, pH adapté, NaHCO3…) et qui constitue un milieu de survie adapté : 50 mL de Tyrode concentré, 500mL d’eau, 1 mL de glucose ( à 50%) et 20mL de NaHCO3 (1g à5%). Cette solution est maintenue à température constante de 38°c au bain thermostaté. Nous avons aussi mesuré le volume de notre cuve qui s’avère être V= 91 mL. Enfin, nous avons eu recours à une canne à air comprimé afin d’oxygéner le morceau de duodénum, oxygène étant un élément essentiel à sa survie.
- Mise en place du fragment duodénal
Tout d’abord, nous avons nettoyé la lumière intestinale par injection de tyrosine à l’aide de la seringue dépourvue d’aiguille. Ensuite, pour accrocher et maintenir la morceau d’intestin prélever dans la cuve à organe isolé, nous avons glisser la pointe d’un crochet relié à des fils à l’extrémité du fragment avant de faire un double nœud autour d’une pipette de 10mL et couper les fils en laissant un peu de marge, afin d’avoir une boucle qu’on pourra ensuite accrocher à une partie du dispositif de montage. Ensuite, nous avons glissé ce même crochet à l’autre extrémité du morceau duodénal en faisant un double nœud « direct » sur ce dernier, et en coupant le fil, en laissant encore un peu plus de marge, afin de l’attacher à un capteur de mouvement situé en haut du dispositif, en ayant le fil tendu et que le fragment de l’intestin trempe dans la solution de tyrode. Il faut aussi activer la canne à air comprimé afin d’oxygéner le duodénum.
[pic 3]
- Enregistrement des mouvements de contraction du duodénum
Afin d’enregistrer les mouvements de contraction du fragment de duodénum prélevé, nous accrochons ce dernier à un dispositif de capteur de mouvement, comme décrit juste avant. En effet, nous accrochons le fil à un levier de capteur très sensible, celui-ci étant relié à un voltmètre, qui mesure l’amplitude des contractions duodénales, ce voltmètre étant lui-même relié à un système d’oscillographe, qui retranscrit ces amplitudes sur papier.
Vitesse du papier : 0,5mm/s
Gain constant
Résultats
Lors de l’expérimentation, nous nous intéressons à différents paramètres :
- La fréquence des contractions
- L’amplitude des contractions
- La différence de voltage
- Le tonus musculaire
- Essais
- Activité normale : nous avons étudié l’activité normale du fragment du duodénum, c’est notre essai témoin.
- Effets de l’anoxie : nous avons étudié ici l’effet de l’oxygène sur l’activité duodénale, en stoppant puis en rétablissant l’oxygénation du milieu.
- Effets des variations de température : nous avons remplacé la tyrode à 38° par une solution de tyrode mise au réfrigérateur. Nous avons donc étudié les effets de la température sur l’activité duodénale.
- Action des médiateurs chimiques : nous avons ici étudié l’effet de certains médiateurs chimiques sur l’activité duodénale :
L’acétylcholine : nous avons introduit 0.91 mL d’acétylcholine à 10µg/mL dans la cuve.
Nous avons étudié les effets de ce médiateur avant de rincer la cuve 3 fois à la Tyrode.
L’adrénaline : nous avons introduit 0.91 mL d’adrénaline à 100µg/mL dans la cuve.
Nous avons étudié les effets de ce médiateur mais nous n’avons pas rincé la cuve.
L’acétylcholine-adrénaline : Nous avons ajouté 0.2 ml par 0.2 ml dans la cuve une solution d'acétylcholine à 10 µg.ml-1 jusqu'au rétablissement du tonus de base et nous avons noté le volume ajouté avant de rincer 3 fois la cuve au Tyrode.
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