Analyse sur les différentes formes d'agricultures
Étude de cas : Analyse sur les différentes formes d'agricultures. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar thasintham • 18 Novembre 2021 • Étude de cas • 671 Mots (3 Pages) • 300 Vues
L’agrosystème intensif et productif que nous connaissons depuis les années 50 grâce à la mécanisation et modernisation des agricultures et à la fertilisation des sols avec intrants et produits phytosanitaires (pesticides, insecticides) a permis un rendement rapide et élevé jusqu’à maintenant. La sélection de variétés végétales résistantes et sélectionnées comme différents types de blé, de maïs ou d’orge ont permis l’augmentation de la productivité des récoltes par hectare. Ce système moderne a longtemps été vu comme la solution à la modernité et à l’alimentation humaine.
Mais l’utilisation intempestive d’insecticides et d’intrants divers ont contaminé progressivement les sols, et les eaux terrestres de multiples façons. Premièrement l’irrigation a diffusé les produits dans les sols par infiltration jusque dans les eaux souterraines (nappes phréatiques), puis le ruissèlement a entraîné ces polluants vers les eaux de surface et vives (rivières, fleuves jusque dans les océans). Le cycle de l’eau vaporisation/condensation a permis la pollution des sols secs épargnés jusque-là par les intrants, à cause des précipitations. Ainsi de nos jours nous retrouvons la présence de pesticides sur toutes les surfaces : eaux et sols terrestres de la planète.
La bio accumulation de substances polluantes dans la matière organique et dans les êtres vivants est l’une des autres conséquences directes de cet abus de pesticides dans l’environnement. Le surplus de pesticides (comme le nitrate) perturbe et fragilise la chaîne alimentaire et se retrouve en grande quantité dans les eaux, les planctons, les poissons et les oiseaux à des doses parfois incroyablement dangereuses pour la survie de certaines espèces. L’accumulation de matières polluantes dans l’organisme du vivant à des conséquences directes sur la biodiversité des fleuves et des eaux. Modèle de copie Word
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On constate également que depuis 1945 l’utilisation d’insecticides et d’herbicides sur certaines espèces de plantes dites « mauvaises », d’insectes ou de pathogènes de plantes (champignons ou parasites) a augmenté leur résistance. De plus cette résistance n’a cessé de croître au cours des années à cause d’un surdosage et d’une utilisation intensive et mal gérée d’intrants. Les conséquences sur l’environnement se font de plus en plus grandissantes et interrogent quant à la nécessité de leur utilisation.
Cette volonté d’utilisation intempestive de pesticides de manière directe (sur les agriculteurs ou leur entourage) ou indirecte (sur les consommateurs) a créé des risques à courts ou moyens termes sur la santé de l’homme. Selon l’OMS cette exposition provoquerait des troubles graves, des intoxications chroniques, l’altération du système nerveux, des troubles neurodéveloppementaux, des maladies dégénératives, la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer et d’autres altérations comme des cancers. Les conséquences pour la santé humaine sont donc indéniables.
L’agroécologie est un système agricole gérable et durable que certains agriculteurs ont mis en place ou pérennisés depuis quelques années. La Milpa venu du Mexique pense l’agriculture de manière traditionnelle et raisonnée grâce à la polyculture. Elle associe trois types de plantes qui vivent en symbiose entre elles : le maïs, la courge et les haricots (aliments de base du Mexique). Le maïs sert de tuteur aux haricots qui apportent de l’azote à celui-ci et les feuilles de courge qui sont au ras du sol permettent de garder l’humidité. Cet écosystème naturel et biologique fonctionne en autonomie sans aide de l’homme, ni apport d’engrais.
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