Analyse critique d’un texte : Les nouvelles technologies : une forme indirecte de la puissance des Etats-Unis
Dissertation : Analyse critique d’un texte : Les nouvelles technologies : une forme indirecte de la puissance des Etats-Unis. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kerianngratas • 19 Novembre 2020 • Dissertation • 2 011 Mots (9 Pages) • 1 466 Vues
Les Etats-Unis sont une puissance, voir même une hyperpuissance selon Huber Védrine. La puissance est la capacité, généralement d’un Etat, à agir sur le monde qui nous entoure, grâce à son poids territoriale, démographique, diplomatique et culturel, lui permettant d’avoir une influence durable sur nos sociétés. Bien que la puissance des Etats-Unis soit souvent associée au hard power, c’est-à-dire la capacité d’imposer par la force leur puissance militaire et économique et diplomatiques, la puissance des EU s’exerce aussi de manière indirecte, notamment via le contrôle des nouvelles technologies sont une forme indirecte de la puissance des Etats-Unis. Nous verrons donc, au travers de ce sujet, et en partie avec l’article « L’innovation, au service de la puissance des EtatsUnis » écrit par Frank Tétart, comment les nouvelles technologies sont une forme indirecte de la puissance des Etats-Unis.
Après avoir présenté le document, on verra dans un premier temps le quels sont les fondements de la puissance technologique des EtatsUnis, puis comment cette puissance s’exprime-t-elle à l’échelle planétaire.
Le texte est un extrait du « Grand Atlas 2019 », publié par les Editions Autrement en 2018. Il est écrit par Frank Tétart, un docteur en géopolitique, ancien professeur à Sciences Po Paris et journaliste pour l’émission « Le Dessous des Cartes », et également écrit d’autres ouvrages sur la géopolitique.
Le texte explique que « sciences et innovations sont un des piliers de l’hégémonie mondiale des Etats-Unis ». L’hégémonie signifie la suprématie d’un Etat ou d’une nation sur d’autres. Le texte prouve donc cette suprématie par de nombreuses données allant dans ce sens. En expliquant que la région de la Californie dépense à elle seul plus d’argent dans la recherche que l’intégralité de l’Allemagne, pourtant 4ème puissance
Les nouvelles technologies : une forme indirecte de la puissance des Etats-Unis
mondiale, montre le poids considérable du budget recherche des EU, et sa supériorité par rapport aux autres pays.
Avec l’avènement d’internet, qui est née aux Etats-Unis en 1969, il est primordial d’avoir de l’influence sur cette technologie d’information. Le document montre donc l’importance dont bénéficient les EU sur ce réseau. En effet, grâce notamment au GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), qui font partie des plus grandes entreprises du monde dans le numérique (Google capte 90% des recherche sur internet, Amazon leader international du e-commerce, Google, Apple, Amazon et Microsoft sont les 4 plus grosse capitalisation boursière au monde, Facebook la 8ème…), les EU peuvent influencer le monde dans ce domaine. En effet, ces 5 géants d’internet sont très puissants, parfois même plus qu’un Etat ou qu’une métropole (à ce titre le Danemark à nommer en 2017 un ambassadeur auprès des GAFAM). Le document donne également une seconde preuve de l’hégémonie des EU sur internet en montrant que « sur environ 3600 data center dans le monde, 42% sont implantés au Etats-Unis ». Les datas center sont des centres de données servant au stockage de données. Avec donc environ 1500 datas center, les EU stocker un peu moins de la moitié des données mondiales d’internet, ce qui leurs permet de maitriser l’information. Le document parle d’une hégémonie « historique », ce qui montre que les Etats-Unis domine se secteur depuis longtemps (création d’internet en 1969, création du premier ordinateur du monde l’IBM 701 en 1954 ou encore premier téléport du monde à New York en 1986).
Au travers de ce texte, différents facteurs de la puissance technologique des EU sont présentés. Premièrement, l’auteur explique que le pays peut « [s’appuyer] sur un potentiel universitaire exceptionnel » avec notamment « les huit prestigieuses universités de l’Ivy League (Harvard, Yale, Princeton, Columbia…) ». En effet, ses étudiants, qui ont un niveau de compétences et de connaissances très élevé peuvent potentiellement aider les EU dans le développement de nouvelles innovations technologiques, qui permettrais alors au pays de renforcer encore plus son leadership. C’est université peuvent également faire des partenariats avec les entreprises locales, en collaborant sur des activités de recherches, toujours dans le but de développer des innovations
Les nouvelles technologies : une forme indirecte de la puissance des Etats-Unis
technologiques. Le deuxième facteur de la puissance technologique des Etats-Unis que présente le document, se sont la présence « des hauts lieux de l’innovation mondiales comme la Sillicon Valley à San Francisco, Los Angeles, New York, Boston… » qui sont des « grandes métropoles en haut de la hiérarchie urbaine, largement branchées et interconnectées sur l’espace numérique mondial ».
Pour finir, le document présente les limites de la puissance technologique des Etats-Unis, en montrant que cette domination « est aujourd’hui remise en cause à la fois par l’Union européenne et les pays émergents ». Ainsi, comme le disait Jean Baptistes Duroselle, « Tout empire périra ».
Comme le montre le document étudier précédemment, l’un des principaux facteurs de la puissance technologique des Etats-Unis, c’est la performance de leurs réseaux d’établissement d’enseignement supérieur. Ces établissements attirent les meilleurs étudiants du monde, et emplois les meilleurs chercheurs. Le niveau intellectuel des membres de ses université permet donc des découvertes scientifiques et le développement d’innovations. De plus, ces universités font de nombreux partenariats avec de grandes entreprises, ou des startups. Elles possèdent également d’important moyens financiers, qui leurs permet notamment de financer (avec les fonds de l’université ou de ses anciens élèves) des projets de recherches ou entrepreneuriale mener par leurs étudiants, qui sont souvent vecteurs d’innovations.
Culturellement, les Etats-Unis ont une prédisposition à l’innovation et à l’entrepreneuriat, qui est fortement partager par les médias (mis en valeurs de la réussite professionnel, culte des « success story » …). Socialement, il y’a
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