Les formes indirectes de la puissance, une approche géopolitique – Synthèse
Synthèse : Les formes indirectes de la puissance, une approche géopolitique – Synthèse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Myriamzeeer • 2 Janvier 2020 • Synthèse • 1 005 Mots (5 Pages) • 2 855 Vues
Les formes indirectes de la puissance, une approche géopolitique – Synthèse
La puissance s’affirme grâce à des stratégies d’influence différentes : même si la puissance des acteurs internationaux (Etats, union d’Etats, organisations) se mesure et s’exprime par les composants traditionnels du hard power,la puissance dépend aussi de capacités indirectes à influencer le monde comme la langue, la culture et l’ensemble du soft power, qui apparait aujourd’hui comme élément indispensable à un rayonnement d’une puissance. Cette influence peut se faire de façon culturelle, numérique ou bien de façon économique et stratégique. Ainsi,comment les puissances étatiques cherchent-elles à s’affirmer autrement dans la mondialisation contemporaine ? Nous verrons en quoi la diffusion de langue et d’une culture permet d’accroitre l’influence internationale d’une puissance, ensuite nous nous intéresserons sur la consolidation d’une puissance qui se fait par le biais de la maitrise du savoir et nous nous demanderons en quoi les réseaux de communication (numériques et traditionnels) permettent d’affirmer une puissance au rayonnement internationale.
Tout d’abord, véhicule de communication et de culture, la langue, instrument de puissance à l’échelle internationale permet d’accroitre l’influence internationale d’une puissance. Historiquement, certaines langues ont joué un rôle qu’elle tentent aujourd’hui de maintenir : c’est le cas de la France. Le français est l’une des langues les plus parlées au monde comme l’illustre le document 5 p.119, qui affirme que le français est cinquième dans le classement des langues les plus parlées dans le monde. Ce classement peut s’expliquer par des raisons démographiques, illustré par l’exemple de l’Afrique : « C’est grâce au dynasmisme démographique de l’Afrique que la francophonie est l’espace linguistique en plus forte croissance ». De plus, comme l’indique le document, ce classement s’explique avant tout par la politique active du développement du français grâce à l’Organisation international de la Francophonie que la France mène. De plus, pour affirmer la place de la francophonie, l’Etat français à crée un réseau d’institutions qui lui permet de diffuser sa culture sur tous les continents qui représente en chiffres selon l’aefe 139 pays, 522 établissements et 370000 élèves. (cf.doc 3 polycopié). Ainsi, la langue française peut être qualifiée de véritable atout sur la scène internationale : la France développent des organisations qui visent à la promouvoir au niveau internationale.
De plus, la maitrise du savoir est un moyen de consolider sa puissance. S’il existe des Etats riches et influents, les grandes entreprises, elles sont devenues incontournables à l’échelle mondiale et disposent d’une puissance financière, politique et technologique qui inquiètent bon nombre de pays. Ces géants sont les véritables puissances d’aujourd’hui. Si les aspects de leurs puissances sont divers, elles disposent de leurs propres câbles sous-marins pour véhiculer les informations illustré par un graphique (cf. source internet diaporama) qui montre le nombre de projets de câble sous-marin réalisés ou en cours avec lesquels les firmes sont engagées et le type d'engagement (septembre 2018). Comme le montre le graphique, les GAFAM, championnes du stockage de données Internet, n’ont pas attendu bien longtemps pour investir dans ce secteur clé. Google, Facebook, Microsoft et Amazon sont ainsi propriétaires, copropriétaires ou investisseurs majeurs de plusieurs câbles sous-marins dans le monde. Ce projet de cable sous marin reliera le Portugal à l'Afrique du Sud en passant par le Nigeria : c’est ainsi un véritable réseau de communication qui permet d’affirmer sa puissance internationale. Ces puissances disposent ainsi de leurs propres câbles sous marins afin de véhiculer leurs informations. De plus, face à ces nouvelles structures, les Etats peinent à récolter les impôts des géants du numérique, qui jouent des divers taux d’imposition pour choisir le pays ou ils déclarent leur chiffre d’affaires : selon l’AFP (cf. doc 2 polycopié), lors d’une étude réalisée en 2018, pour Google et Facebook, entre 2013 et 2015, le manque a gagner estimé non imposé à ces géants est bien différent selon le pays. Pour conclure, si les Etats exercent toujours leur puissance, cette dernière est aujourd’hui concurrencée par l’apparition des entreprises spécialisées dans le secteur du numérique.
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