Les formes de la puissance des géants du numérique

Tom Bigot Dissertation Histoire géographique, Géopolitique, SP :

Sujet : Les formes de la puissance des géants du numérique

1. puissance directe et indirecte des géants du numérique

2. Le soft power permet aux Géants du numérique d'imposer leurs idéologies.

1. 1.

2.

3.

1. 1. Les enjeux linguistiques

2. Les enjeux culturels

3. Impuissance des Etats et des organisations face aux géants du numérique

Influence des géants du numérique

Les enjeux linguistiques

Les géants du numérique face à l’impuissance des États et des organisations internationales.

Le réseau internet un enjeu de pouvoir

        La cyberattaque contre l’hôpital de Villefranche-sur-Saône a dévoilé aux Français et au monde entier l’affaiblissement de la puissance française. Rappelons que la puissance se définie par la faculté d’un État ou d’une entité quelconque à imposer sa volonté à un ou plusieurs « autres ». Jusqu’aux années 1990, elle évolue selon des facteurs traditionnels, la population, la force militaire, l’économie ou encore la géographie et géopolitique du pays (exemple : littoraux, massifs montagneux, positions stratégiques…). Mais ces critères de puissance ont évolué avec le temps. La stabilité politique, l’éducation ou encore la recherche participent désormais à la définition de la puissance d’un Etat. On parle désormais de hard power (facteurs traditionnels/directs de la puissance) et de soft power (facteurs actuels/indirects de la puissance). Il est donc important de souligner l’évolution des facteurs de puissance dans le contexte de la mondialisation. 

La puissance a inclus un paramètre actuel, une nouvelle dimension dans laquelle les nations vont s’affronter dans un conflit qui n’est pas encore règlementé sur des bases « d’intérêt général », le cyberespace. En dépit des lois et règlementations, les dissemblances juridiques au sein des Etats sont nombreuses, donc on ne peut réellement limiter les situations de monopoles à l’échelle mondiale. On peut ainsi observer une hétérogénéité de la part du marché du « data » des multinationales, en fonction des nations qui définissent les droits et devoirs de ces entreprises et en particulier des géants du numérique. Ces « mégamultinationales » dominent le marché mondial des données numériques, et exercent une influence étatique limitée par les règles imposées par ceux-ci individuellement. Nous allons tout d’abord traiter les formes directes et indirectes de leur puissance, pour enfin étudier l’influence que leur puissance leur octroie sur les différentes nations.

Comment la puissance des Géants du numérique est-elle assurée à l’échelle internationale ?

Par exemple, l’influence des GAFAM et des BATX (acronymes de Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft et Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi) est traduite par la colonisation de leurs utilisateurs en utilisant leurs données personnelles, avec leur autorisation spontanée et inconsidérée. Leur poids économique et politique est notamment plus grand du fait de l’ampleur des données collectées stockées dans les data centers, et du nombre de clients qui augmente massivement avec l’implantation du numérique dans la vie quotidienne (salles de classes, lieu de travail, lieux publics…), paramètres sur lesquels reposent l’hégémonie des géants du web. Ils exercent ainsi une influence sur les nations utilisatrices de leurs moyens de communication, qui n’ont pas d’importants pouvoirs coercitifs sur eux, c’est-à-dire que les multinationales peuvent en liberté presque absolue définir leur mode d’influence et le mettre en pratique pour multiplier la consommation de leurs biens et services et ainsi augmenter leur profit. Ces entreprises contribuent tout d’abord à la puissance de leurs nations, et vont mettre en place différents systèmes, différentes stratégies pour inculper leurs valeurs, leur culture aux nations étrangères. Celles-ci constituent une forme indirecte de la puissance, qui permet d'enrichir un pays et de transmettre sous différentes formes qui font que les utilisateurs voient différemment, ainsi que le montre la Chine qui as réussi à imposer l’étude de sa langue dans les lycées français et Londres, qui a établit un protocole de non-traduction de des brevets européens.

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