Psychologie cognitive : langage, cognition (et évolution)

Langage, cognition (et évolution)

Partie 1 : Questionnements généraux et fondamentaux  

Examen : 1H séries de questions

Objectif :

Apporter de la culture scientifique autour du langage et de la cognition → éléments de réponses et de réflexions autour de questionnements généraux et fondamentaux sur le langage et la cognition (et sur les comportements en regard de l'évolution)

Introduction : cadrage général et importance des « connaissances »

Qu'est ce qu'un langage ?

Produire du langage est-il cognitivement coûteux ?

La langage est-il propre à l'homme ?

Quand et comment le langage est-il apparu ?

Fournir des concept-clefs pour une poursuite en master 1

→ La psychologie cognitive s'intéresse aux connaissances, à leur utilisation et à leur acquisition.

Pourquoi cognition et « évolution » ?

→ Tout « biologique » VS tout « culturel » = faux débat !

→ Dû à l'apprentissage : pas une explication en soi !

Des gens pensent que toutes nos comportements seraient du par la culture : le choix d'un partenaire, les goût vestimentaires. Derrière la culture il y a l'apprentissage.

Certains comportements sont aussi le fruit d'un héritage

→ Nous héritons (aussi) de traits, de comportements qui « s'expriment » dans des environnements spécifiques → perspective interactionniste (psycho de l'évolution)

Pour comprendre un comportement il faut comprendre l'héritage, les traits qui viennent de la sélection naturelle (aspect souvent oublié en psycho), et comprendre la culture.

La psycho de l'évolution s'enracine dans le paradigme cognitivisme.

→ Décloisonner les approches et les disciplines (parabole de l'éléphant et des aveugles) = approches pluridisciplinaires. La psychologie évolutionniste permet ce décloisonnement.

Un comportement humain s'aborde de façon pluridisciplinaires → parabole de l'éléphant et des aveugles : six aveugles touchent un éléphant sur différentes parties de son corps →  c'est « une corde » pour celui qui touchent la queue, « un éventail » pour celui qui touche l'oreille, « un mur » pour celui qui touche le ventre, « un pilier » pour celui qui touche la jambe...

Lecture support pour le cours :

• « le crépuscule d'une idole » Michel Onfray → critique sur Freud
• « psychologie cognitive » Fortin & Rousseau
• « psychologie évolutionniste » workman & leader / « Darwin au supermarché »
• « psychologie du langage » Patrick Bonnin (le prof)
• « tous descendant du chasseurs-cueilleurs ! Nos cerveaux le savent... » Patrick Bonnin (pas publié encore)
• « Toute les questions que vous vous poser sur le cerveau ? » Alario Xavier

→ Nous sommes dans un monde technologique : impact du téléphone → faire deux choses à la fois (cours + téléphone) : on perd de l'information.

Étude de Ravizza et al : « SMS... Facebook » pendant le cours → étudiants en psychologie volontaire pour que l'on regarde ce qu'il font pendant les cours grâce à un logiciel. On pouvait savoir combien de temps il se connecter à internet et ce qu'il y faisait (académique = wikipédia... ou non académique = FB).

Les expérimentateurs ont ensuite comparé le temps que l'étudiant passer sur internet avec ses résultats aux examens.

Plus l'on passe de temps sur internet (FB) plus les notes aux examens sont basses.

On a essaye d'expliquer le résultats de la note par rapport aux temps passer sur internet, à l'ennuie de l'étudiant (pris en considération).

Étude sur les SMS → les SMS ont aussi un impact délétère sur les cours. Complémentaire de la 1ère étude.

Diminue le volume de notes pris en cours si l'on fait du SMS, on intègre moins bien, et donc de moins bonnes notes au final.

→ On ne ressent pas l'impact mais il existe bien !

Facebook et  télé en parallèle → comparativement à ceux qui regarde seulement l'émission, ceux sur fb et regarde l'émission en parallèle apprécient moins l'émission à la télé, ils apprécient moins le moment présent.

Rappel fondamental sur la science et le cadrage général !

→ Caractéristiques fondamental de la science (et donc de la psychologie)

• Rigueur et objectivité dans l'étude d'un phénomène :

en science, on part d'une affirmation →  hypothèse (qui souvent provient d'une théorie)

les opinions, impressions... sont « écartées » de la description/explication du phénomène

le phénomène doit être observable par d'autre que soi

• Quantification :

la science « quantifié » (même pour des aspects qualitatifs, ex : il y a plus de « blonde » intelligentes que de brunes … : oui mais combien ?

• Objectif de généralisation :

la science cherche à mettre en évidence des phénomènes généraux (ex : ma tante est plus sociable quand il fait beau que quand le ciel est couvert. Certes mais cette relation n'est pas ce qui est recherché en science).

Est recherché une relation général comme « les gens sont plus pro-sociaux les jours ensoleillés que les jours ou le ciel est couvert ».

En général « les hommes sont en moyenne plus grand que les femmes » : correct au niveau de la population mais peut ne pas être observé chez certains individus (ex : une femme peut-être plus grande que beaucoup d'hommes)

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