La circulation sanguine
Étude de cas : La circulation sanguine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 23 Octobre 2013 • Étude de cas • 2 472 Mots (10 Pages) • 881 Vues
Circulation.
I\ Introduction.
La circulation sert au maintien de l’homéostasie. C’est le sang, phase circulante du milieu interne, qui va en déterminer le réglage.
La circulation a un rôle dans :
- la nutrition (distribution des nutriments),
- le transport des gaz respiratoires (O2 et CO2),
- l’élimination des déchets,
- le transport des informations (hormones),
- l’équilibrage de la température,
- la défense de l’organisme.
Le sang est distribué par le cœur vers les vaisseaux. L’ensemble du sang, des vaisseaux et du cœur forment l’appareil cardio-vasculaire.
Remarque : la circulation lymphatique est un système de drainage qui participe à la défense de l’organisme. Elle fonctionne sans pompe mais avec les vaisseaux. La lymphe rejoindra la circulation sanguine.
Le système cardio-vasculaire est clos (pas de contact direct entre le sang et les cellules). Il se ramifie en artères (1/5 du volume sanguin), veines (2/3 du volume sanguin) et capillaires qui relient les artères aux veines et assurent les échanges entre le sang et les tissus.
A\ La grande circulation (ou générale).
Elle permet l’irrigation des différents organes et des tissus. Le cœur gauche propulse le sang dans l’aorte, dans les artères, les artérioles, les capillaires, les veinules puis les veines qui ramènent le sang au cœur droit.
Le système est exclusivement composé de sang veineux. Il récupère le sang du tube digestif vers le foie où il est épuré. Il rejoint la grande circulation par la veine sus-hépatique au niveau de la veine cave.
B\ La petite circulation (ou pulmonaire).
Elle se charge des échanges entre l’air alvéolaire et le sang. Ce dernier est ramené (au cœur gauche) par quatre veines pulmonaires.
II\ Physiologie cardiaque.
A\ Anatomie.
Le cœur est un muscle creux qui par sa contraction rythmique assure la progression du sang dans les vaisseaux : c’est une pompe.
Il repose sur le diaphragme et est composé de quatre cavités.
Il est divisé longitudinalement en deux parties indépendantes. Le cœur gauche est le plus puissant car il doit irriguer tout le corps.
On trouve la cloison inter-auriculaire entre les oreillettes et la cloison inter-ventriculaire entre les ventricules.
Pendant le développement embryonnaire, il existe une communication entre les oreillettes.
1\ La paroi du cœur.
Le cœur est enfermé dans un sac protecteur : le péricarde. Celui-ci est formé de deux feuillets séparés par une cavité. Le premier feuillet, externe, permet l’attachement au diaphragme : péricarde pariétal. Le deuxième feuillet, interne, est appelé péricarde viscéral ou épicarde, c’est un simple épithélium.
Le myocarde : il forme la paroi des ventricules et des oreillettes. Il est composé de plusieurs couches cellulaires. On trouve des couches musculaires transversales et obliques.
2\ Les valvules.
Les valvules forment une zone de transition entre oreillette et ventricule et entre ventricule et artère. C’est un ensemble conjonctif (comme une membrane). Elles ont une fonction de clapet.
A partir de ces valvules partent des cordages fibreux ou tendineux. Ces cordages se rattachent à des muscles papillaires.
La valvule auriculo-ventriculaire du cœur gauche est appelée valvule mitrale. La valvule du cœur droit est appelée valvule tricuspide.
Les valvules sigmoïdes ou semi-lunaires, situées au niveau du départ des artères résistent à de fortes pressions. Elles permettent d’éviter le retour du sang. Quand elles ne peuvent pas se fermer, on parle du « souffle au cœur ».
3\ La circulation coronaire.
Le cœur a son propre système de vascularisation qui forme une couronne autour du cœur. Les deux artères coronaires partent de la base de l’aorte. La gauche prend en charge 85% du débit sanguin irriguant le cœur et la droite, seulement 15%. Le sang revient par des veines qui se jettent dans le sinus veineux qui rejoint le cœur au niveau de l’oreillette droite.
B\ Révolution cardiaque.
La révolution cardiaque comprend tous les phénomènes à partir du début d’une contraction cardiaque jusqu’au début de la suivante. Cette révolution peut être divisée en quatre phases.
- 1 : remplissage des ventricules (droit et gauche) ; cœur relâché : diastole.
- 2 : les ventricules se contractent ; début de la systole.
- 3 : éjection du sang.
- 4 : relâchement ventriculaire : diastole.
Le cœur est relativement « fainéant » car il se repose plus qu’il ne travail.
1\ Mise en évidence du fonctionnement cardiaque.
Il existe des signes externes de l’activité cardiaque : le pouls, les bruits du cœur (les bruits sourds sont dus aux valvules auriculo-ventriculaire « toum », les bruits secs sont dus aux valvules sigmoïdes « ta »).
Un électroencéphalogramme permet d’analyser l’activité électrique du cœur : il se dégage une onde particulière.
2\ Automatisme cardiaque.
Un cœur séparé de son organisme et convenablement perfusé peut se contacter pendant des heures : le cœur a son propre fonctionnement : on parle d’activité intrinsèque. Cet automatisme est régulé par le système neurovégétatif.
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