Metaphysique De Descarte

1. Dans La Première méditation métaphysique Descartes exprime ses doutes sur tout ce qu’il sait, ce qu’on lui a appris depuis l’enfance ainsi que sur ses opinions obtenues notamment par ses sens. Pour accéder à la vérité il faut qu’il oublie tout ce qu’il sait afin de s’assurer de ne pas avoir de pensées influencées par ses connaissances qu’il accuse d’être fausses. Il faut que son esprit se sépare des sens. Il veut donc faire « table rase », c’est à dire s’enlever de sa pensée tous les principes qui ne répondent pas à la rationalité et la certitude, sans quoi il ne pourrait pas penser le vrai. Toute chose qui n’est pas « entièrement certaine et indubitable » doit être rejeté, cependant il lui est impossible de les examiner chacune et de prouver qu’elles sont fausses ; il doit donc « s’attaquer » aux principes qu’il a acquis dès le plus jeune âge qu’il compare aux fondements d’un édifice, sa pensée et ses opinions. Logiquement, s’il démontre que ceux-ci sont faux, les opinions s’étant basées sur ces connaissances, elles se vérifieraient fausses aussi.

2. Dans son exemple des peintres Descartes compare un rêve à un tableau et donc un homme qui rêve à un peintre. Un artiste qui peint une sirène n’en a jamais vu et n’a pas de modèle pour son tableau. Il utilise son imagination et il invente, son tableau n’est par conséquent ne représente pas la réalité ni la vérité. Cependant, l’artiste s’inspire à la fois de la femme et du poisson, deux éléments réel. Le plus souvent, il est incapable d’inventer une forme qui n’existe pas, que jamais nous n’ayons rien vu de semblable et qui est donc complètement fausse. Si toutefois il y parviendrai, les couleurs utilisées pour peindre resteront vraies, faisant que dans toute chose il réside une part de vrai. Par cette image Descartes démontre que le même raisonnement s’applique au rêve. L’homme, lorsqu’il rêve, se représente des objets vrais, il pense au vrai, il y a donc une part de réalité dans son rêve qui lui est faux. De ce fait, il y aurait de la vérité, de manière plus ou moins conséquente dans tout ce que l’on pense.

3. La physique, l’astronomie et la médecine sont des sciences « dépendent de la considération choses composées ». En suivant la logique de Descartes avec l’image du peintre, la physique, l’astronomie et la médecine étudient des « tableaux » car elles étudient des choses crées à partir du mélanges de choses simple et universelles, plus vraies et existantes. Si je suis le raisonnement du doute méthodique, toute vérité qui porte sur des choses composées est douteuse et je dois la considérer fausse. Cependant, l’arithmétique et la géométrie portent sur l’étude des choses simples et universelles qui constituent les choses composées et celles-ci sont vraies. Comme l’illustre Descartes, que je rêve ou que je veille, un carré aura toujours quatre côtés, même s’il n’existe aucun triangle dans la nature.

4. Ici, Descartes par du principe que Dieu existe et qu’il est tout puissant. Il se demande s’il est possible que Dieu puisse aller jusqu’à truquer les évidences, le cas étant, je peux me tromper à propos de choses qui me paraissent indubitables. Ainsi le doute devient métaphysique, c’est à dire principe premier. Cependant, Dieu est bon, donc cette

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