Les Méditations Métaphysiques de Descartes.
Commentaire de texte : Les Méditations Métaphysiques de Descartes.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Arthur Dekindt • 11 Novembre 2016 • Commentaire de texte • 1 824 Mots (8 Pages) • 2 298 Vues
Les méditations métaphysiques sont une œuvre philosophique de René Descartes. Elles ont reçu des interprétation très différentes au fil du temps. Au total René Descartes divise son œuvres en 6 partie. La quatrième méditation a pour objectif de décerner ce qu’est le vrai et le faux. Descartes veut déterminer l’origine des erreurs. Pourquoi nous trompons nous ? Il veut nous montrer que si l’homme se trompe, cela ne peut être la faute que de Dieu car il est notre créateur. Dans son texte, il présente deux causes principales qui nous induisent en erreur, l’entendement et la volonté, deux imperfections que Dieu nous a transmis.
Nous reprochons a dieu nos erreurs en pensant qu’il aurait du nous concevoir parfait, mais son but n’est pas de faire un homme parfait, c’est de faire un monde le plus parfait possible. L’imperfection de l’humain est peut-être nécessaire à la perfection du monde.
Nos erreur proviennent de la coexistence de la volonté et de l’entendement mais Dieu ne nous aurait pas fait dons de ces facultés si ce n’était pas pour une bonne raison.
La volonté est une faculté proprement humaine car elle lui permet de se gouverner librement, elle est infinie, relève la perfection donc provient forcément de la nature de Dieu, tandis que l’entendement figure parmi les façons de penser, elle est borné et limité, donc imparfaite comparé a Dieu.
Comment pouvons-nous avoir deux facultés aussi opposés en nous même ?
Descartes décide de s’interroger sur sa propre nature « Me regardant de plus près, et considérant quelles sont mes erreurs ( lesquelles seules témoignent qu’il y en a en moi de l’imperfection ), je trouve qu’elles dépendent du concours de deux causes », non seulement il nous apprend que ce sont les erreurs qui démontrent que l’on possède des imperfections mais il pense savoir connaître les causes de nos erreurs.En effet « je trouve qu’elles dépendent du concours de deux causes », ce serait ce concours de deux causes qui nous induirez en erreur. Pour Descartes il s’agit « de la puissance de connaître qui est en moi et de la puissance d’élire, ou bien de mon libre arbitre, c’est a dire, de mon entendement et ensemble de ma volonté. », il est persuadé que c’est c’est deux facultés qui causeraient nos erreurs. Il faut d’abord maitriser les termes « entendement et volonté » pour mieux comprendre en quoi elles sont sources d’erreur. Que signifie réellement l’entendement et volonté ?
Il commence donc par expliquer ce qu’est l’entendement. « par l’entendement seul je n’assure ni ne nie aucune chose, mais je conçois seulement les idées des choses, que je puis assurer ou nier. » l’entendement n’est pas la capacité de choisir, c’est plutôt la capacité d’imaginer, de sentir ou de concevoir des objets sans émettre un jugement sur la nature. L’entendement va me donner « les idées des choses » et dans un second temps je pourrais les considérer comme vraie ou fausse grâce à une autre de nos facultés. Ce n’est pas lui qui prend les décisions, il prépare la tâche pour une autre de nos capacités. Les philosophes l’opposent à la volonté, la sensibilité ou bien la raison.
A l’inverse de la volonté l’entendement ne possède pas la capacité de prendre une décision, donc on ne peut pas dire que l’entendement est se trompe puisqu’il ne décide rien. On pourrait le considérer comme une faculté neutre qui ne fait qu’assurer ma capacité à saisir telles qu’elles sont dans mon esprit, sans avoir un léger avis positif ou négatif.
« Or, en la considérant ainsi précisément, on peut dire qu’il ne se trouve jamais en lui aucune erreur, pourvu qu’on prenne le mot erreur en sa propre signification. » Selon les paroles écrites par Descartes, on ne peut pas croire que l’erreur provient systématiquement de l’entendement. Théoriquement c’est plutôt le contraire, une capacité ne pouvant pas donner un avis positif et négatif ne peut en aucuns cas se tromper. « Et encore qu’il y ait peut-être une infinité de choses dans le monde, dont je n’ai aucune idée en mon entendement, on ne peut pas dire pour cela qu’il soit privé de ces idées, comme de quelque chose qui soit due à sa nature, mais seulement qu’il ne les a pas » Autrement dit l’erreur ne provient peut être pas de l’entendant lui même mais elle serait déjà dans sa nature.
Mais d’ou peut venir cette erreur ?
Il y a dans le monde tellement de choses dont notre entendement ignore totalement. On pourrait penser que Dieu ait volontairement retiré toutes ses connaissances pout induire en erreur l’Homme. On pourrais aussi penser que les choses dont il n’a pas la connaissance ou qu’il ne peut pas saisir appartienne à sa nature. Mais René Descartes pensent autrement : si notre entendement ne connaît qu’une infime partie car il ne peut pas tous connaître puisque c’est une faculté finie est limité. Il ne peut pas aller plus loin, il ne peut pas se dépasser ni il ne peut pas aller au-delà de lui même.
L’entendement est donc une capacité qui nous permet de percevoir les choses sans donner de jugement tout en étant limité. Il provoque chez nous l’erreur dans le contexte ou il peut savoir une infinité de choses mais ne nous donne qu’une petite représentation voir fausse.
Pourquoi dieu ne nous a pas crée avec une disposition d’entendement plus grande ?
« de tout ceci je reconnais que ni la puissance de vouloir, laquelle j’ai reçue de Dieu, n’est point d’elle-même la cause de mes erreurs, car elle est très ample et très parfaite en son espèce » Autrement dit la faculté qui nous a été donner est très suffisante, il n’y a pas besoin d’en acquérir plus car elle est très ample et très parfaite. Donc elle n’est pas elle même la cause de nos erreurs. De plus nous n’avons aucune preuve que Dieu a le devoir envers nous de nous donner la faculté d’une mémoire plus grande. Dieu nous a crée selon ces critères et nous avons pas le droit de les connaître, il ne doit rien en personne et encore moins augmenter notre connaissance du monde. Ainsi notre entendement est limité et rien ne peut changer sa.
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