Les terres rares

Les terres rares

Histoire [1]

A la fin du XVIIIe siècle, quand on a commencé à les découvrir, on les a découverts que ces éléments entraient en faible proportion dans les minerais où on les a découverts, d’où le qualificatif « rare ».

Depuis, on s’est aperçu que l’écorce terrestre, au contraire, en est très richement dotée. Le thulium par exemple, est plus abondant que l’argent. Notre globe recèle bien davantage de lanthane, de cérium, de néodyme ou encore d’yttrium que du plomb, le cérium est plus abondant que l’étain. L’appellation « terre », quant à elle vient du fait que ces éléments ont été  découverts sous forme, et mélangés avec des oxydes (oxydes de magnésium, de calcium, d’aluminium…), état dans lequel ils se trouvent dans leurs minerais d’origine, appelés « terres » en chimie. C’est Johan Gadolin qui avait, en 1794, découvert des terres rares dans un minerai, appelé depuis gadolinite ou gadolinium et ce n’est qu’en 1907 que Georges Urbain a pu isoler un des deux éléments manquants de cette famille : le lutétium. Un seul élément restait alors a découvrir, mais n’existent pas à l’état naturel, il n’a été mis en évidence qu’en 1947 dans les produits de fissions de l’uranium et appelé prométhium

Les terres rares ne sont pas des « terres » et ne sont pas si « rares » ! Cette appellation nous vient des scientifiques européens du XVIII siècleà l’époque elles ont d’abord été découvertes en Suède, en terrain granitique.
L’appellation « terre » vient du fait que les oxydes sont réfractaires au feu, et « rare », parce qu’il y en avait très peu en Europe. Les chercheurs de l’époque estimaient qu’il devait donc y en avoir peu dans le reste du monde terres rares signifiait donc « minerais rares».Leurs noms sont parfois liés à l’île suédoise d’Ytterby, qui a permis de nommer l’yttrium, le terbium, l’erbium et l’ytterbium.

Les terres rares

Dans la classification périodique dix-sept éléments qui sont appelés terres rares ou les lanthanides. Il s’agit du scandium, de l’yttrium, du lanthane, du cérium, du praséodyme, du néodyme, du prométhium, du samarium, de l’europium, du gadolinium, du terbium, du dysprosium, de l’holmium, de l’erbium, du thulium, de l’ytterbium, du lutétium.

Parmi les dix-sept éléments de la table périodique, deux sont particuliers : le scandium et l’yttrium qui ne sont pas des lanthanides, contrairement aux quinze autres (lanthane, cérium, praséodyme, néodyme, prométhium, samarium, europium, gadolinium, terbium, dysprosium, holmium, erbium, thulium, ytterbium, lutécium). Scandium et yttrium ne sont pas trouvés dans les mêmes gisements et les lanthanides ont quelques propriétés distinctes.

Il existe de types des terres rares sont : les terres rares lourdes et les terres rares légères Les terres rares légères sont le lanthane, le cérium, le praséodyme, le néodyme et le samarium ; les terres rares lourdes, l’europium, le gadolinium, le terbium, le dysprosium, l’erbium, l’yttrium, l’holmium, le thulium, l’ytterbium et le lutécium. Les terres rares légères sont moins critiques que les terres rares lourdes.Dans la classification périodique de Mendeleïev, les terres rares légères sont les lanthanides avant l’europium.et dans la mine, ces éléments sont trouvés à faible concentration sous forme d’oxydes. On trouve toujours des terres rares lourdes dans les gisements de terres rares légères et réciproquement maisparfoisles applications des terres légères et des terres lourdes sont différentes.

Les propriétés des terres rares [1]:

Cette liste ne comprend pas l'holmium, le thulium, l'ytterbium, le lutécium et le scandium, puisque ces derniers ne représentent qu'une infime portion de l'offre totale.

*Source : IMCOA - Basé sur l'offre estimée en 2015 d'environ 225 000 tonnes.

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